Rues commençant par C
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Rues
Plaques | Désignations |
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Rue Calmette : Albert Calmette (1863-1933), est un médecin et bactériologiste militaire français. Sa renommée tient à la mise au point entre 1904 et 1928, avec Camille Guérin, de la vaccination contre la tuberculose grâce au BCG. Cette rue a été créée pour le groupe Leclerc et dénommée ainsi le 29 mai 1958[1]. | |
Rue du Canada : Cette rue a été créée dans l'ancienne gare d'eau vers 1965 et dénommée ainsi le 23 avril 1970[1]. | |
Rue Carnot : Sadi Carnot (1837-1894), est un homme d'État. Il fut président de la République de 1887 jusqu'à son assassinat par Sante Geronimo Caserio, un anarchiste italien. Haut fonctionnaire de carrière, Sadi Carnot, avant de se faire élire à l'Élysée, avait assumé de nombreuses charges politiques et gouvernementales : député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, puis sous-secrétaire d'État aux Travaux, il fut nommé ministre des Travaux publics, puis du Budget. Cette rue a été créée à la fin du siècle dernier puis prolongée vers 1925 pour le lotissement du Pont Hardy vers 1965[2]. | |
Rue Cavallo Peduzzi : Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi (1851–1917) est un peintre néo-impressionniste du « groupe de Lagny ». Les quatre néo-impressionnistes du Groupe de Lagny, Léo Gausson, Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Maximilien Luce et Lucien Pissarro ont mis en valeur l'éclat et les couleurs des bords de Marne. Ils ont utilisé une technique « scientifique », le divisionnisme, plus connue sous le nom de pointillisme. Cette rue s'appelait initialement en 1662, voirye de la chapelle Sainct-Laurent puis au milieu du XIXème siècle, Route de Jossingy, route de Serris, route des soignolles ou route de Tournan avant de prendre l'appelation d'aujourd'hui le 276 janvier 1968[2]. | |
Rue Charles Michels : Charles Michels (1903-1941) est un syndicaliste et militant communiste, député du 15e arrondissement à Paris, particulièrement connu pour avoir été l'un des 48 otages fusillés à Châteaubriant, Nantes et Paris en représailles après l'attentat contre le Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz. Il était également secrétaire général de la Fédération ouvrière des Cuirs et Peaux. C'est à ce titre que les tanneurs, nombreux dans ce quartier, demandèrent une nouvelle dénomination d'une partie du Chemin du Pré-Long ou du Pont-Hardy pour honorer sa mémoire. Cela a été officialisé le 21 novembre 1945[2]. | |
Rue Charles Vaillant : Charles Vaillant (1872-1939), est un pionnier de la radiologie française. Une voie est créée vers 1955 et prend officiellement ce nom le 18 février 1956[3] | |
Rue du Chariot d'Or : Initialement, ce chemin reliait Lagny à Meaux. A travers les siècles, ce chemin eut comme dénominations Chemin de la Saine-Fontaine en 1366 (nom du lieu-dit), puis Chemin de Pampelune en 1499 (encore un lieu-dit). Il prit le nom de Chariot d'or en 1795 du fait de changement du nom du lieu-dit Pampelune. Le 26 juin 1851, cette appellation est confirmée (d'après le nom de la guinguette qui existait à cette période)[2]. | |
Rue du Château-Fort : Charles V, par lettre du 24 mai 1372, avait nommé capitaine de la ville et de la Maison Forte, Pierre de la Crique. Les exigences de la guerre, le besoin de surveiller la Marne, avait nécessité la construction d'une forteresse sur le bord de la rivière. Cette forteresse située à l'ouest de la ville, occupait l'emplacement de la dernière maison de la rue Jacques Le Paire, à l'angle nord de cette rue de la Marne. Placée en dehors de l'enceinte de la ville et protégée par des fossés profonds. Elle renforçait singulièrement les fortifications qui, pour cette raison, pendant la guerre de Cent Ans, et surtout pendant l'occupation de Paris par la Anglais, furent presque toujours attaquées par le côté sud le moins bien défendu[4]. Cette rue était nommée Chasteaufort en 1394 et conduisait au Château-Trompette et rue des Mariniers en 1701 puis rue des Barres en 1740. En 1817, elle prend définitivement le nom de Rue du Château-Fort, nom confirmé le 26 juin 1851[5]. | |
Rue des Chauffernes : En 1544, ce chemin desservait le lieu-dit Chaufferme ou en 1617 Chauffernes. Il eut également comme nom, chemin de la Sablière, de la Sablonnière ou de la Petite-Fontaine en 1838, puis chemin de la Fontaine-des-moutons en 1882. Ce chemin fut transformé en rue vers 1925/1930 pour accéder aux lotissements et prit son nom actuel[5]. | |
Rue du Chemin de Fer : Rue principale au XIIème siècle, cette rue a porté différents noms, Rue du Pont en 1404, puis Grande-rue en 1482, Grande-Rue du Pont-de-Marne en 1547 jusqu'en 1851. Le 26 juin 1851, la partie basse de la rue prend le nom de Rue du Chemin de Fer[5]. | |
Rue des Chrysanthèmes : Rue créée vers 1925/1930 pour le lotissement La Bellevue[5]. | |
Rue Claude Bernard : Claude Bernard (1813-1878) est un médecin et physiologiste français. Considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale, il a en particulier laissé son nom au syndrome de Claude Bernard-Horner. On lui doit les notions de milieu intérieur et d’homéostasie, fondements de la physiologie moderne. Initialement nommée Rue du Professeur-Manceau elle prit son nom actuel le 25 avril 1961. Elle fut prolongée jusqu'à l'avenue de la république du fait des constructions de bâtiments HLM[5]. | |
Rue Claude Chappe : Claude Chappe (1763-1805) est l'inventeur du sémaphore, procédé de communication de l'information à distance plus rapide que tous ceux qu'on avait utilisés jusqu'alors. Il fut le premier entrepreneur des télécommunications dans l'histoire de l'humanité. Cette rue est créée le 24 juin 1977 dans la zone industrielle[6]. | |
Rue Claude Debussy : Claude Debussy (1862-1918) est un compositeur français. Une part importante de son œuvre est pour le piano et utilise une palette sonore particulièrement riche et évocatrice. Cette rue est créée le 9 décembre 1971 pour le lotissement du Château-de-Chigny[6]. | |
Rue du Clos des Vignes : Rue créée le 25 février 1994 pour un lotissement. Son nom proviendrait de la présence de vignes dans ce quartier[6]. | |
Rue du Colonel Durand : Henri Durand (1863-1925) est maire de Lagny-sur-Marne de 1919 à 1925. Initialement nommée en 1887, rue Omérine-Brudenne, nom de la petite fille du propriétaire ayant cédé cette rue à la ville en 1914, cette rue est débaptisée pour prendre le 29 avril 1925 son nom actuel[6]. | |
Rue du Commandant Brès : Pierre Brès (1909 - 1994) était commandant de la CRS 4 de 1949 à 1957. Rue créée vers 1955 pour la construction de bâtiments de logements pour les membres de la CRS 4 de Pomponne[6]. |
Allées
Plaques | Désignations |
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Allée des Carpes : Allée créée vers 1935-1938 dans le lotissement du Clos-des-Pêcheurs qui porte également l'autre nom de La Plage-Saint-Rémy[2] | |
Allée des Catalpas : | |
Allée des Cèdres : Allée créée vers 1958/1960 pour desservir le quartier Orly-Parc. Le nom viendrait de la présence de cèdres dans l'ancienne propriété Dehollain où des constructions ont été réalisées[2] | |
Allée des Chardonnerets : Voie créée dans le lotissements du Bras-Saint-Père en 1977[2]. |
Avenues
Plaques | Désignations |
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Avenue des Camélias : Cette avenue est située dans le lotissement Les Coteaux qui fut construit dans les années 1925-1930[1] | |
Avenue Camille Pissarro : Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro (1830-1903), est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste. Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Paris. Cette avenue a été créée dans la ZAC des Hauts de Lagny et dénommée ainsi le 25 avril 1975[1]. | |
Avenue des Châtaigniers : Initialement nommée Avenue du Fort-du-Bois, cette avenue prend son nom actuel le 18 octobre 1985[5]. | |
Avenue Charles Latoison Duval : Charles Latoison-Duval (1813-1888), est un peintre, mais également conservateur de la bibliothèque et du musée dès leur ouverture, c'est-à-dire en 1868 et à ce titre, il publia une multitude d’articles dans les divers journaux et revues du département pour trouver des artistes pour participer aux salons de peinture. Le 25 avril 1975, une voie est créée dans la ZAC des Hauts-de-Lagny [2]. |
Chemin
Plaques | Désignations |
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Chemin du Champ Tortu : Ce chemin prit tout simplement le nom du lieu-dit traversé d'une forme irrégulière.[2] |
Impasse
Plaques | Désignations |
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Impasse des Chauffernes : Impasse créée vers 1925/1930 pour le lotissement La Bellevue et nommée ainsi du fait de la proximité avec la Rue de Chauffernes[5] |
Boulevard
Plaques | Désignations |
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Boulevard Charpentier : François Charpentier (1771-1845), est un ancien militaire des campagnes de la Révolution et de l'Empire, il est maire de Lagny de 1830 à 1837. Cette voie a eut différents noms boulevard de la Porte-Saint-Laurent en 1822, boulevard du Midi du Sud, promenade des Fossés en 1831, puis boulevard Louis-Philippe en 1831 en l'honneur du roi des Français Louis-Philippe Ier. Ce fut François Charpentier qui décida cela lors du conseil municipal du 1er mai 1831, en effet, Charpentier était dévoué au roi, il « considérait que l’établissement de ce boulevard était le premier objet durable qui ait été établi depuis le règne de la liberté, de la vérité et de la charité »[7].Puis vint la révolution de 1848, le boulevard reprend son nom de boulevard du Sud avant de prendre son nom actuel le 26 juin 1851[3] |
Références
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2 et 1,3 Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, juin 1995, page 10
- ↑ 2,0, 2,1, 2,2, 2,3, 2,4, 2,5, 2,6, 2,7 et 2,8 Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, juin 1995, page 11
- ↑ 3,0 et 3,1 Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, juin 1995, page 12
- ↑ Les rues et les places de Lagny-sur-Marne, Jacques-Amédée Le Paire, 1918, pages 8 et 9
- ↑ 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4, 5,5 et 5,6 Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, juin 1995, page 13
- ↑ 6,0, 6,1, 6,2, 6,3 et 6,4 Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, juin 1995, page 14
- ↑ Bulletin officiel municipal n°6, mars 1964, page 21