Lagny-sur-Marne : Différence entre versions

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Au {{IVe siècle}}, Latinius, un propriétaire romain, aurait donné son nom à la future agglomération '''Latiniacum''', domaine de Latinius.
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Recevant d'[[Erchinoald]] une partie du territoire, [[Fursy de Péronne]], moine irlandais, bâtit en bord de [[Marne (fleuve)|Marne]], sur la [[Villa]]  '''Latiniacum''' de [[Clovis II]] et [[Bathilde]], au {{VIIe siècle}}, un [[monastère]], l''''abbaye Saint-Pierre''', à partir de laquelle  se forment la bourgade puis la ville actuelle de Lagny.
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Ravagée par les [[Vikings]] au {{IXe siècle}}, l'[[abbaye]] Saint-Pierre est au [[Xe siècle]] un amas de ruines. Elle  est relevée de [[990]] à [[1018]] par le [[Liste des comtes de Meaux|comte de Meaux]] [[Herbert II de Troyes|Herbert II le Jeune]] et son fils [[Étienne Ier de Troyes|Etienne de Troyes]]. En [[1019]], le nouveau monastère est consacré en présence du [[Robert II de France|roi Robert]] et érigé Seigneurie des terres latignaciennes.
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Vers [[1022]], la Seigneurie de Lagny tombe dans l'escarcelle des Blois-Champagne en la personne d' [[Eudes II de Blois]]. L'abbaye, désormais sous obédience champenoise sur à peu près près trois siècles, crée et anime dès le {{XIe siècle}} la Foire des Saints Innocents, l'une des quatre plus célèbres [[Foires de Champagne]] des {{s2-|XII|e|XIII|e}} avec [[Provins]], [[Troyes]] et [[Bar-sur-Aube]], restylise au {{s mini-|XIII|e}} son [[abbatiale]], développe la cité, l'entoure de remparts, l'embellit par le commerce  et, après son retour définitif au Domaine Royal, en 1361, bénéficie d'un nouveau remodelage architectural au {{XVIIIe siècle}}, sous la [[Commende]], puis disparaît définitivement avec ses moines à la [[Révolution]], ses bâtiments devenant l'Hôtel de Ville.
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En [[1142]], Yves, [[Légat apostolique|légat du Saint Siège]], y tint un concile.
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Des épidémies du « mal des Ardents » sont répertoriées au XIIe siècle : Ce mal, l'[[ergotisme]], provenait de l'ergot du seigle, un champignon qui provoquait la mort et avait décimé toute la population, comme devait le faire plus tard la peste noire.
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[[Philippe Auguste]] interdit aux [[Liste des comtes de Champagne|comtes de Champagne]] d'entourer de murs la ville de Lagny, qui, en [[1303]], fut réunie au [[Domaine royal français#Règne de Philippe Auguste (1180 – 1223)|domaine royal]].
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En [[1415]], [[Jean Ier de Bourgogne|Jean de Bourgogne]] y logea en attendant que [[Charles VI de France|Charles VI]] lui accordât une entrevue qui lui fut refusée. Il s'en vengea en pillant Lagny.
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En [[1429]], les notables donnèrent la ville à [[Charles VII de France|Charles VII]].
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En [[1544]] les habitants se révoltèrent; le [[maréchal de Lorges]] prit la ville d'assaut et y laissa commettre toutes sortes d'excès<ref>Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti</ref>.
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Dans la ville, frappée par deux incendies à l'époque médiévale, il subsiste de nos jours trois  structures issues de l'abbaye : l'entrée fortifiée de celle-ci sur la place de la Fontaine, l''''église Saint-Pierre et Notre-Dame-Des-Ardents''', choeur de l'abbatiale surgie à l'époque exceptionnelle du {{XIIIe siècle}} et l'Hôtel de Ville  du  {{XVIIIe siècle}}. Cette appellation moderne de l'abbatiale lui a été décernée officiellement en 1950 pour célébrer la prière à la [[Vierge Marie]] (« Notre-Dame des Aydans ») de la population  médiévale qui fit cesser deux épidémies du « [[mal des Ardents]] » au {{XIIe siècle}}.
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Incidemment, en ce même siècle, un grand tournoi de chevalerie se déroula dans la Plaine de la Marne, à l'ouest des remparts, auquel [[Guillaume Le Maréchal]] participa, ainsi qu'[[Henri le Jeune]], le fils héritier du roi d'Angleterre de l'époque, [[Henry II d'Angleterre]].
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Ce siècle, par ailleurs, voit le long règne sur la Brie et la Champagne du comte Thibaut-le-Grand ([[Thibaut IV de Blois]] ou II de Champagne) qui, en 1152, élit l'abbatiale de Lagny pour lieu de sa sépulture, comme l'avait fait Herbert le Jeune, le comte redresseur de l'abbaye ruinée par les Vikings. Le {{s-|XIII|e}}, qui suit, verra l'apogée de l'action de l'abbaye Saint-Pierre à « Laigni », ville royale, dans laquelle séjournera par choix [[Jeanne d'Arc]] quelques décennies plus tard, sur la route de son destin.
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=== Aujourd'hui ===
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Désaffectés sous la [[Révolution française|Révolution]], certains bâtiments de l'abbaye sont vendus en [[1796]]. Le {{XIXe siècle}} verra la transformation des bâtiments restants en hôpital militaire. L'inscription « Hôpital Militaire » subsiste encore sur le fronton de la porte principale. Depuis [[1842]], l'ancienne abbaye abrite la [[Mairie]] de Lagny-sur-Marne.
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L'entrée fortifiée de l'ancienne abbaye donne aujourd'hui sur la place de la Fontaine. On peut encore y lire une inscription qui date de la Révolution, réalisée en [[1793]] à l'occasion de la fête de « l'Unité et de l'Indivisibilité de la République » : « Unité Indivisible de la République Liberté Égalité Fraternité ou la Mort ».
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L'[[hôtel de ville]] est installé dans les bâtiments de l'abbaye. Dès l'entrée on arrive dans les galeries du cloître qui entourent le jardin intérieur. Le grand escalier mène au premier étage, vers les salons d'honneur. Les murs de la galerie du premier étage accueillent de nombreuses toiles des peintres de Lagny-sur-Marne et de sa région, dont Alphonse Lint, mort en [[1900]], rattaché à l'École de [[Barbizon]] et aux [[Impressionnisme|impressionnistes]]. Certains tableaux furent achetés par le baron de Rothschild et offerts à la ville de Lagny-sur-Marne.
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L'abbaye est reliée à l'abbatiale par une porte qu'utilisaient autrefois les moines pour se rendre aux offices. Un des tableaux de l'abbatiale, certainement la ''Descente du Saint-Esprit'', fut offert par [[Louis XIV de France|Louis XIV]], de passage à Lagny.
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Le {{date|23|décembre|1933}}, une catastrophe ferroviaire s'est produite entre Lagny et Pomponne faisant plus de deux cents tués.
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{{Article détaillé|Catastrophe ferroviaire de Lagny-Pomponne}}
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== Les mystères de l'Abbaye Saint Pierre ==
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[[Image:Lagny-sur-Marne - Church.jpg|right|thumb|La façade de l'abbatiale St Pierre et ND des Ardents.]]
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L'abbaye renferme 2 mystères :
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; '''Le clou de la croix''' : Le blason de la ville comporte un clou. il s'agit de la pointe d'un des clous de la croix du [[Jésus-Christ|Christ]], remis par le roi [[Robert II de France]] vers [[1019]] à l'abbaye, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage [[Viking]]. Cette [[relique]] disparut lors du pillage du monastère par les [[Jean Calvin|calvinistes]] en [[1567]].
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; '''L'épée de Jeanne d'Arc''' : [[Jeanne d'Arc]] est passée deux fois à Lagny-sur-Marne : en septembre [[1429]] et au printemps [[1430]].<br />Lors de ce second passage, qui s'étendit sur un bon mois, la Pucelle accomplit un miracle, dans la chapelle des Ardents de l'abbatiale, sur lequel s'appuieront les autorités [[catholique]]s pour sa [[canonisation]] : elle ressuscite un enfant mort depuis 3 jours, pour lui permettre de recevoir le sacrement du [[baptême]]. C'est dans la Prairie de [[Vaires-sur-Marne]] qu'elle livre le dernier combat, victorieux, de sa jeune et fulgurante carrière.
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À son départ, Jeanne d'Arc laisse six épées. L'une d'elles, l'épée de [[Sainte-Catherine-de-Fierbois]], que la tradition présente comme étant celle que portait [[Charles Martel]] à la [[Bataille de Poitiers]] en [[732]] et qui équipait symboliquement la Pucelle, à la demande de ''ses voix'', dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais : elle l'arbore journellement jusqu'à Lagny où elle apprend par ''ses voix'', sur les fossés de [[Melun]], que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par cette nouvelle, qu'elle garde pour elle, elle ceint alors sa plus belle épée, celle qu'elle a capturée à Vaires au chef combattant Franquet d'Arras et part jouer sa dernière carte, [[Compiègne]].
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'''L'épée de Fierbois''', présente à Lagny, jugée désormais sans utilité car, de plus, détériorée, aurait été remise par la Pucelle à une autorité de l'abbaye qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge]] des Ardents : telle serait l'opinion gratuite d'un auteur latignacien, Marcel Pouzol. En fait, nul ne sait vraiment ce qu'il est advenu d'elle : La Pucelle, prise par l'Anglais, dira avoir laissé la destination de cette épée à ses frères eux-mêmes qui s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de  combat) et de l'avoir de leur sœur et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois<ref> toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation (janvier-mai 1431) et des Actes de son procès de réhabilitation (1450-1456)</ref>.
  
 
== Voies de communication et transports ==
 
== Voies de communication et transports ==
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=== Voies ferroviaires ===
 
=== Voies ferroviaires ===
 
La commune est desservie par la [[gare de Lagny - Thorigny]] située sur la commune de [[Thorigny-sur-Marne]]. Elle est desservie par les trains de la ligne [[Transilien Paris-Est|ligne Paris-Meaux]] via [[Chelles]] du réseau [[transilien]] [[Transilien Paris-Est|Paris-Est]].
 
La commune est desservie par la [[gare de Lagny - Thorigny]] située sur la commune de [[Thorigny-sur-Marne]]. Elle est desservie par les trains de la ligne [[Transilien Paris-Est|ligne Paris-Meaux]] via [[Chelles]] du réseau [[transilien]] [[Transilien Paris-Est|Paris-Est]].
  
 
=== Voies routières ===
 
=== Voies routières ===
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La commune est desservie à l'ouest par la francilienne {{Autoroute française|A104}} et à l'est par la {{route départementale N|34|934|France}} ex <small>RN34</small> et la {{route départementale|231|Seine-et-Marne}}.<br /><br />
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La commune est desservie à l'ouest par la francilienne {{Autoroute française|A104}} et à l'est par la {{route départementale N|34|934|France}} ex <small>RN34</small> et la {{route départementale|231|Seine-et-Marne}}.
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Créée en 1970, afin de délester le centre ville d’une circulation automobile de plus en plus dense, une voie rapide à 2x2 voies, connue sous le nom de "Déviation de Lagny", relie à travers les quartiers sud de la ville, la francilienne à l'ouest aux D934 et D231 à l'est.<br />
 
Créée en 1970, afin de délester le centre ville d’une circulation automobile de plus en plus dense, une voie rapide à 2x2 voies, connue sous le nom de "Déviation de Lagny", relie à travers les quartiers sud de la ville, la francilienne à l'ouest aux D934 et D231 à l'est.<br />
  
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=== Pistes cyclables ===
 
 
=== Transports en commun ===
 
=== Transports en commun ===
 
La commune est surtout desservie par les bus du réseau [[Réseau de bus PEP'S|PEP'S]].
 
La commune est surtout desservie par les bus du réseau [[Réseau de bus PEP'S|PEP'S]].
  
−
== Urbanisme ==
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== Démographie ==
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=== Morphologie urbaine ===
 
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== Logement ==
 
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=== Projets d'aménagements ===
 
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== Population et société ==
 
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=== Démographie ===
 
 
[[Image:Lagny-sur-Marne - Street - 2.jpg|right|thumb|La rue commerçante de Lagny-sur-Marne.]]
 
[[Image:Lagny-sur-Marne - Street - 2.jpg|right|thumb|La rue commerçante de Lagny-sur-Marne.]]
 
'''Lagny-sur-Marne''' a plus que décuplé sa population sur deux siècles par une croissance régulière. Compte tenu, de ses limites communales, son potentiel de croissance est désormais limité.
 
'''Lagny-sur-Marne''' a plus que décuplé sa population sur deux siècles par une croissance régulière. Compte tenu, de ses limites communales, son potentiel de croissance est désormais limité.
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== Politique et administration ==
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== Administration municipale ==
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=== Tendances politiques et résultats ===
 
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=== Administration municipale ===
 
 
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs <ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=15328  sur www.francegenweb.org]</ref>}}
 
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs <ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=15328  sur www.francegenweb.org]</ref>}}
 
{{Élu|Début=1995|Fin=-|Identité=Patrice Pagny|Parti=Indé|Qualité=Vice-Président de Marne-et-Gondoire (Depuis 2001 )}}
 
{{Élu|Début=1995|Fin=-|Identité=Patrice Pagny|Parti=Indé|Qualité=Vice-Président de Marne-et-Gondoire (Depuis 2001 )}}
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{{ÉluFin}}
 
{{ÉluFin}}
  
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=== Liste des maires ===
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=== Instances judiciaires et administratives ===
 
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=== Politique environnementale ===
 
 
== Canton ==
 
== Canton ==
 
Lagny est chef-lieu du [[canton de Lagny-sur-Marne]] dont elle est la ville la plus importante.
 
Lagny est chef-lieu du [[canton de Lagny-sur-Marne]] dont elle est la ville la plus importante.
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== Économie ==
 
== Économie ==
 
* Marché les Mercredi, Vendredi et Dimanche  
 
* Marché les Mercredi, Vendredi et Dimanche  
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=== Revenus de la population et fiscalité ===
 
−
=== Emploi ===
 
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=== Entreprises et commerces ===
 
  
 
== Enseignement ==
 
== Enseignement ==
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=== Établissements scolaires ===
 
 
* Lycée public général et technologique Van-Dongen
 
* Lycée public général et technologique Van-Dongen
 
* Collège les 4 arpents
 
* Collège les 4 arpents
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* Ecole Elémentaire les Touvents
 
* Ecole Elémentaire les Touvents
  
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=== Vie universitaire ===
 
 
== Culture ==
 
== Culture ==
 
Cité médiévale, la ville compte de nombreux monuments historiques comme l''''église Notre-Dame-des-Ardents''' ({{XIIIe siècle}}) , les '''Cinq Pignons''' ({{sp-|XII|e|- |XVI|e}}s), l''''église Saint-Furcy''' ({{s-|XV|e}}) et '''l'Hôtel de Ville''' ({{s-|XVIII|e}}).
 
Cité médiévale, la ville compte de nombreux monuments historiques comme l''''église Notre-Dame-des-Ardents''' ({{XIIIe siècle}}) , les '''Cinq Pignons''' ({{sp-|XII|e|- |XVI|e}}s), l''''église Saint-Furcy''' ({{s-|XV|e}}) et '''l'Hôtel de Ville''' ({{s-|XVIII|e}}).
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Un des berceaux du [[pointillisme]], elle a vu naître le « [[Groupe de Lagny]] » ([[Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi]], [[Léo Gausson]], [[Maximilien Luce]]).
 
Un des berceaux du [[pointillisme]], elle a vu naître le « [[Groupe de Lagny]] » ([[Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi]], [[Léo Gausson]], [[Maximilien Luce]]).
  
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=== Festivités et évènements ===
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== Festivités et évènements ==
 
* "Carnaval", Avril
 
* "Carnaval", Avril
 
* "Troc et Puces", Avril
 
* "Troc et Puces", Avril
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* "Concours International de Piano", Février
 
* "Concours International de Piano", Février
  
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== Jumelages ==
 
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* {{jumelage|Alnwick|Grande-Bretagne}}
 
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* {{jumelage|Haslach im Kinzigtal|Allemagne}}
 
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* {{jumelage|Sainte-Agathe-des-Monts|Québec}}
 
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* {{jumelage|Mira (Portugal)|Portugal|ville=Mira}}
 
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== Santé ==
 
 
== Sports ==
 
== Sports ==
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[[Centre aquatique Marne et Gondoire]]
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* Centre aquatique Marne et Gondoire
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* AS Lagny Rugby (Association Sportive de Lagny Rugby), l'un des plus ancien club de rugby de France, fondé en 1907.
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* L'[[US Lagny HB]] (Union Sportive Lagny Handball) évolue en Nationale 2 (le 4ème échelon national).
  
−
'''AS Lagny Rugby''' (Association Sportive de Lagny Rugby).
+
== Marché ==
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L'un des plus ancien club de rugby de France, fondé en 1907.
 
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L'[[US Lagny HB]] (Union Sportive Lagny Handball) évolue en Nationale 2 (le 4ème échelon national).
 
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== Police ==
 
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== Médias ==
 
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== Vie locale ==
 
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=== Cultes ===
 
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=== Marché ===
 
 
Le marché de la ville de Lagny a lieu le mercredi le vendredi et le dimanche
 
Le marché de la ville de Lagny a lieu le mercredi le vendredi et le dimanche
  
−
=== Environnement ===
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== Personnalités liées à la commune ==
−
 
+
* [[Honoré de Balzac]] venait régulièrement à Lagny-sur-Marne chez son imprimeur pour l'édition des ''Illusions perdues''.
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== Culture locale et patrimoine ==
+
* [[Louise Michel]] passe plusieurs mois à Lagny-sur-Marne en 1851 au pensionnat de Mme Duval où elle se prépare au métier d'institutrice.
−
=== Gastronomie ===
+
* [[Léo Gausson]], peintre du groupe de Lagny, est né dans une des maisons à pignons, le 14 février 1860.
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=== Patrimoine religieux ===
+
* [[Léon Bloy]], écrivain polémiste. "Quatre Ans de Captivité à Cochons-sur-Marne" est le résumé de son séjour à Lagny-sur-Marne et dans les environs entre 1900 et 1904.
−
 
+
* [[Thierry Rey]], natif de Lagny-sur-Marne, est l'un des plus célèbres [[judo]]ka français. Aujourd'hui, un gymnase de Lagny-sur-Marne porte son nom.
−
== Toponymie ==
+
* [[Francis Llacer]], natif de Lagny-sur-Marne, joueur de football.
−
== Histoire ==
+
* [[Pierre Hasquenoph]], [[Paul Wehage]] et [[Jean-Thierry Boisseau]], compositeurs de musique classique, ont vécu ou vivent à Lagny-sur-Marne.
−
Au {{IVe siècle}}, Latinius, un propriétaire romain, aurait donné son nom à la future agglomération '''Latiniacum''', domaine de Latinius.
+
* [[Bruce Abdoulaye]], joueur de football international congolais vit à Lagny-sur-Marne.
−
 
+
* Harlem de la Star Academy.
−
Recevant d'[[Erchinoald]] une partie du territoire, [[Fursy de Péronne]], moine irlandais, bâtit en bord de [[Marne (fleuve)|Marne]], sur la [[Villa]]  '''Latiniacum''' de [[Clovis II]] et [[Bathilde]], au {{VIIe siècle}}, un [[monastère]], l''''abbaye Saint-Pierre''', à partir de laquelle  se forment la bourgade puis la ville actuelle de Lagny.
+
* [[Cyril Cinélu]], gagnant de la Star Academy 2006.
−
 
+
* Vincent Delporte, champion du monde 1998 et vice-champion du monde 2000 de [[hockey subaquatique]]. Membre du Hockey Subaquatique Club de Lagny.
−
Ravagée par les [[Vikings]] au {{IXe siècle}}, l'[[abbaye]] Saint-Pierre est au [[Xe siècle]] un amas de ruines. Elle  est relevée de [[990]] à [[1018]] par le [[Liste des comtes de Meaux|comte de Meaux]] [[Herbert II de Troyes|Herbert II le Jeune]] et son fils [[Étienne Ier de Troyes|Etienne de Troyes]]. En [[1019]], le nouveau monastère est consacré en présence du [[Robert II de France|roi Robert]] et érigé Seigneurie des terres latignaciennes.  
+
* [[Xavier Blond]], natif de Lagny-sur-Marne, international de [[rugby à XV]].
−
 
+
* [[Benjamin Boukpeti]], natif de Lagny-sur-Marne, franco-togolais, médaille de bronze pour le [[Togo]] aux Jeux Olympiques de Pékin 2008.
−
Vers [[1022]], la Seigneurie de Lagny tombe dans l'escarcelle des Blois-Champagne en la personne d' [[Eudes II de Blois]]. L'abbaye, désormais sous obédience champenoise sur à peu près près trois siècles, crée et anime dès le {{XIe siècle}} la Foire des Saints Innocents, l'une des quatre plus célèbres [[Foires de Champagne]] des {{s2-|XII|e|XIII|e}} avec [[Provins]], [[Troyes]] et [[Bar-sur-Aube]], restylise au {{s mini-|XIII|e}} son [[abbatiale]], développe la cité, l'entoure de remparts, l'embellit par le commerce  et, après son retour définitif au Domaine Royal, en 1361, bénéficie d'un nouveau remodelage architectural au {{XVIIIe siècle}}, sous la [[Commende]], puis disparaît définitivement avec ses moines à la [[Révolution]], ses bâtiments devenant l'Hôtel de Ville.
+
* [[Paul Genevay]], natif de Lagny-sur-Marne, athlète médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1964.
−
+
* [[Laurent Fignon]] , scolarisé à Lagny-sur-marne, grand cycliste des années 1980
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En [[1142]], Yves, [[Légat apostolique|légat du Saint Siège]], y tint un concile.
 
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Des épidémies du « mal des Ardents » sont répertoriées au XIIe siècle : Ce mal, l'[[ergotisme]], provenait de l'ergot du seigle, un champignon qui provoquait la mort et avait décimé toute la population, comme devait le faire plus tard la peste noire.
 
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[[Philippe Auguste]] interdit aux [[Liste des comtes de Champagne|comtes de Champagne]] d'entourer de murs la ville de Lagny, qui, en [[1303]], fut réunie au [[Domaine royal français#Règne de Philippe Auguste (1180 – 1223)|domaine royal]].
 
  
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En [[1415]], [[Jean Ier de Bourgogne|Jean de Bourgogne]] y logea en attendant que [[Charles VI de France|Charles VI]] lui accordât une entrevue qui lui fut refusée. Il s'en vengea en pillant Lagny.
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== Monuments et lieux touristiques ==
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En [[1429]], les notables donnèrent la ville à [[Charles VII de France|Charles VII]].
 
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En [[1544]] les habitants se révoltèrent; le [[maréchal de Lorges]] prit la ville d'assaut et y laissa commettre toutes sortes d'excès<ref>Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti</ref>.
 
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Dans la ville, frappée par deux incendies à l'époque médiévale, il subsiste de nos jours trois  structures issues de l'abbaye : l'entrée fortifiée de celle-ci sur la place de la Fontaine, l''''église Saint-Pierre et Notre-Dame-Des-Ardents''', choeur de l'abbatiale surgie à l'époque exceptionnelle du {{XIIIe siècle}} et l'Hôtel de Ville  du  {{XVIIIe siècle}}. Cette appellation moderne de l'abbatiale lui a été décernée officiellement en 1950 pour célébrer la prière à la [[Vierge Marie]] (« Notre-Dame des Aydans ») de la population  médiévale qui fit cesser deux épidémies du « [[mal des Ardents]] » au {{XIIe siècle}}.
 
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Incidemment, en ce même siècle, un grand tournoi de chevalerie se déroula dans la Plaine de la Marne, à l'ouest des remparts, auquel [[Guillaume Le Maréchal]] participa, ainsi qu'[[Henri le Jeune]], le fils héritier du roi d'Angleterre de l'époque, [[Henry II d'Angleterre]].
 
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Ce siècle, par ailleurs, voit le long règne sur la Brie et la Champagne du comte Thibaut-le-Grand ([[Thibaut IV de Blois]] ou II de Champagne) qui, en 1152, élit l'abbatiale de Lagny pour lieu de sa sépulture, comme l'avait fait Herbert le Jeune, le comte redresseur de l'abbaye ruinée par les Vikings. Le {{s-|XIII|e}}, qui suit, verra l'apogée de l'action de l'abbaye Saint-Pierre à « Laigni », ville royale, dans laquelle séjournera par choix [[Jeanne d'Arc]] quelques décennies plus tard, sur la route de son destin.
 
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=== Aujourd'hui ===
 
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Désaffectés sous la [[Révolution française|Révolution]], certains bâtiments de l'abbaye sont vendus en [[1796]]. Le {{XIXe siècle}} verra la transformation des bâtiments restants en hôpital militaire. L'inscription « Hôpital Militaire » subsiste encore sur le fronton de la porte principale. Depuis [[1842]], l'ancienne abbaye abrite la [[Mairie]] de Lagny-sur-Marne.
 
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L'entrée fortifiée de l'ancienne abbaye donne aujourd'hui sur la place de la Fontaine. On peut encore y lire une inscription qui date de la Révolution, réalisée en [[1793]] à l'occasion de la fête de « l'Unité et de l'Indivisibilité de la République » : « Unité Indivisible de la République Liberté Égalité Fraternité ou la Mort ».
 
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L'[[hôtel de ville]] est installé dans les bâtiments de l'abbaye. Dès l'entrée on arrive dans les galeries du cloître qui entourent le jardin intérieur. Le grand escalier mène au premier étage, vers les salons d'honneur. Les murs de la galerie du premier étage accueillent de nombreuses toiles des peintres de Lagny-sur-Marne et de sa région, dont Alphonse Lint, mort en [[1900]], rattaché à l'École de [[Barbizon]] et aux [[Impressionnisme|impressionnistes]]. Certains tableaux furent achetés par le baron de Rothschild et offerts à la ville de Lagny-sur-Marne.
 
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L'abbaye est reliée à l'abbatiale par une porte qu'utilisaient autrefois les moines pour se rendre aux offices. Un des tableaux de l'abbatiale, certainement la ''Descente du Saint-Esprit'', fut offert par [[Louis XIV de France|Louis XIV]], de passage à Lagny.
 
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Le {{date|23|décembre|1933}}, une catastrophe ferroviaire s'est produite entre Lagny et Pomponne faisant plus de deux cents tués.
 
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{{Article détaillé|Catastrophe ferroviaire de Lagny-Pomponne}}
 
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−
== Les mystères de l'Abbaye Saint Pierre ==
 
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[[Image:Lagny-sur-Marne - Church.jpg|right|thumb|La façade de l'abbatiale St Pierre et ND des Ardents.]]
 
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L'abbaye renferme 2 mystères :
 
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; '''Le clou de la croix''' : Le blason de la ville comporte un clou. il s'agit de la pointe d'un des clous de la croix du [[Jésus-Christ|Christ]], remis par le roi [[Robert II de France]] vers [[1019]] à l'abbaye, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage [[Viking]]. Cette [[relique]] disparut lors du pillage du monastère par les [[Jean Calvin|calvinistes]] en [[1567]].
 
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À son départ, Jeanne d'Arc laisse six épées. L'une d'elles, l'épée de [[Sainte-Catherine-de-Fierbois]], que la tradition présente comme étant celle que portait [[Charles Martel]] à la [[Bataille de Poitiers]] en [[732]] et qui équipait symboliquement la Pucelle, à la demande de ''ses voix'', dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais : elle l'arbore journellement jusqu'à Lagny où elle apprend par ''ses voix'', sur les fossés de [[Melun]], que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par cette nouvelle, qu'elle garde pour elle, elle ceint alors sa plus belle épée, celle qu'elle a capturée à Vaires au chef combattant Franquet d'Arras et part jouer sa dernière carte, [[Compiègne]].
 
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'''L'épée de Fierbois''', présente à Lagny, jugée désormais sans utilité car, de plus, détériorée, aurait été remise par la Pucelle à une autorité de l'abbaye qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge]] des Ardents : telle serait l'opinion gratuite d'un auteur latignacien, Marcel Pouzol. En fait, nul ne sait vraiment ce qu'il est advenu d'elle : La Pucelle, prise par l'Anglais, dira avoir laissé la destination de cette épée à ses frères eux-mêmes qui s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de  combat) et de l'avoir de leur sœur et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois<ref> toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation (janvier-mai 1431) et des Actes de son procès de réhabilitation (1450-1456)</ref>...
 
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* '''Église abbatiale Saint-Pierre Notre-Dame-des-Ardents'''
 
* '''Église abbatiale Saint-Pierre Notre-Dame-des-Ardents'''
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:Un ancien lavoir, toujours visible rue Saint-Paul, date du milieu du {{s-|XIX|e}}, à une époque où ont eu lieu d'importantes rénovations du centre ville de Lagny-sur-Marne. Il remplace différents petits lavoirs qui étaient disposés autour de la fontaine [[Saint-Fursy]].
 
:Un ancien lavoir, toujours visible rue Saint-Paul, date du milieu du {{s-|XIX|e}}, à une époque où ont eu lieu d'importantes rénovations du centre ville de Lagny-sur-Marne. Il remplace différents petits lavoirs qui étaient disposés autour de la fontaine [[Saint-Fursy]].
 
* Le '''[[musée Gatien-Bonnet]]'''.
 
* Le '''[[musée Gatien-Bonnet]]'''.
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* [[Honoré de Balzac]] venait régulièrement à Lagny-sur-Marne chez son imprimeur pour l'édition des ''Illusions perdues''.
 
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* [[Louise Michel]] passe plusieurs mois à Lagny-sur-Marne en 1851 au pensionnat de Mme Duval où elle se prépare au métier d'institutrice.
 
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* [[Léo Gausson]], peintre du groupe de Lagny, est né dans une des maisons à pignons, le 14 février 1860.
 
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* [[Léon Bloy]], écrivain polémiste. "Quatre Ans de Captivité à Cochons-sur-Marne" est le résumé de son séjour à Lagny-sur-Marne et dans les environs entre 1900 et 1904.
 
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* [[Thierry Rey]], natif de Lagny-sur-Marne, est l'un des plus célèbres [[judo]]ka français. Aujourd'hui, un gymnase de Lagny-sur-Marne porte son nom.
 
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* [[Francis Llacer]], natif de Lagny-sur-Marne, joueur de football.
 
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* [[Pierre Hasquenoph]], [[Paul Wehage]] et [[Jean-Thierry Boisseau]], compositeurs de musique classique, ont vécu ou vivent à Lagny-sur-Marne.
 
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* [[Bruce Abdoulaye]], joueur de football international congolais vit à Lagny-sur-Marne.
 
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* Harlem de la Star Academy.
 
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* [[Cyril Cinélu]], gagnant de la Star Academy 2006.
 
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* Vincent Delporte, champion du monde 1998 et vice-champion du monde 2000 de [[hockey subaquatique]]. Membre du Hockey Subaquatique Club de Lagny.
 
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* [[Xavier Blond]], natif de Lagny-sur-Marne, international de [[rugby à XV]].
 
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* [[Benjamin Boukpeti]], natif de Lagny-sur-Marne, franco-togolais, médaille de bronze pour le [[Togo]] aux Jeux Olympiques de Pékin 2008.
 
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* [[Paul Genevay]], natif de Lagny-sur-Marne, athlète médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1964.
 
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* [[Laurent Fignon]] , scolarisé à Lagny-sur-marne, grand cycliste des années 1980
 
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== Héraldique logotype et devise ==
 
== Héraldique logotype et devise ==
 
En 1990, à la demande Claude Avisse, Maire de Lagny, la ville se dote d'une nouvelle identité visuelle, plus moderne et dynamique, pour succéder aux anciennes armes. Le nouveau logo de la Ville de Lagny-sur-Marne est créé par l'agence International Concept, sous la direction de Frédéric Fougerat.
 
En 1990, à la demande Claude Avisse, Maire de Lagny, la ville se dote d'une nouvelle identité visuelle, plus moderne et dynamique, pour succéder aux anciennes armes. Le nouveau logo de la Ville de Lagny-sur-Marne est créé par l'agence International Concept, sous la direction de Frédéric Fougerat.
  
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Version du 24 juillet 2011 à 19:10

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Lagny (homonymie).

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Modèle:Infobox Communes de France

Lagny-sur-Marne est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Les habitants sont appelés les Latignaciens

Géographie

La commune de Lagny-sur-Marne s'étend entre la vallée de la Marne et le début du plateau de la Brie. La Marne constitue la limite nord de la commune.

Localisation

Lagny est situé à 28 km à l'est de Paris. Son altitude est d'environ 44 m.

Communes limitrophes

Modèle:Localisation ville

Histoire

Au Modèle:IVe siècle, Latinius, un propriétaire romain, aurait donné son nom à la future agglomération Latiniacum, domaine de Latinius.

Recevant d'Erchinoald une partie du territoire, Fursy de Péronne, moine irlandais, bâtit en bord de Marne, sur la Villa Latiniacum de Clovis II et Bathilde, au Modèle:VIIe siècle, un monastère, l'abbaye Saint-Pierre, à partir de laquelle se forment la bourgade puis la ville actuelle de Lagny.

Ravagée par les Vikings au Modèle:IXe siècle, l'abbaye Saint-Pierre est au Xe siècle un amas de ruines. Elle est relevée de 990 à 1018 par le comte de Meaux Herbert II le Jeune et son fils Etienne de Troyes. En 1019, le nouveau monastère est consacré en présence du roi Robert et érigé Seigneurie des terres latignaciennes.

Vers 1022, la Seigneurie de Lagny tombe dans l'escarcelle des Blois-Champagne en la personne d' Eudes II de Blois. L'abbaye, désormais sous obédience champenoise sur à peu près près trois siècles, crée et anime dès le Modèle:XIe siècle la Foire des Saints Innocents, l'une des quatre plus célèbres Foires de Champagne des Modèle:S2- avec Provins, Troyes et Bar-sur-Aube, restylise au XIIIe son abbatiale, développe la cité, l'entoure de remparts, l'embellit par le commerce et, après son retour définitif au Domaine Royal, en 1361, bénéficie d'un nouveau remodelage architectural au Modèle:XVIIIe siècle, sous la Commende, puis disparaît définitivement avec ses moines à la Révolution, ses bâtiments devenant l'Hôtel de Ville.

En 1142, Yves, légat du Saint Siège, y tint un concile.

Des épidémies du « mal des Ardents » sont répertoriées au XIIe siècle : Ce mal, l'ergotisme, provenait de l'ergot du seigle, un champignon qui provoquait la mort et avait décimé toute la population, comme devait le faire plus tard la peste noire.

Philippe Auguste interdit aux comtes de Champagne d'entourer de murs la ville de Lagny, qui, en 1303, fut réunie au domaine royal.

En 1415, Jean de Bourgogne y logea en attendant que Charles VI lui accordât une entrevue qui lui fut refusée. Il s'en vengea en pillant Lagny.

En 1429, les notables donnèrent la ville à Charles VII.

En 1544 les habitants se révoltèrent; le maréchal de Lorges prit la ville d'assaut et y laissa commettre toutes sortes d'excès[1].

Dans la ville, frappée par deux incendies à l'époque médiévale, il subsiste de nos jours trois structures issues de l'abbaye : l'entrée fortifiée de celle-ci sur la place de la Fontaine, l'église Saint-Pierre et Notre-Dame-Des-Ardents, choeur de l'abbatiale surgie à l'époque exceptionnelle du Modèle:XIIIe siècle et l'Hôtel de Ville du Modèle:XVIIIe siècle. Cette appellation moderne de l'abbatiale lui a été décernée officiellement en 1950 pour célébrer la prière à la Vierge Marie (« Notre-Dame des Aydans ») de la population médiévale qui fit cesser deux épidémies du « mal des Ardents » au Modèle:XIIe siècle.

Incidemment, en ce même siècle, un grand tournoi de chevalerie se déroula dans la Plaine de la Marne, à l'ouest des remparts, auquel Guillaume Le Maréchal participa, ainsi qu'Henri le Jeune, le fils héritier du roi d'Angleterre de l'époque, Henry II d'Angleterre. Ce siècle, par ailleurs, voit le long règne sur la Brie et la Champagne du comte Thibaut-le-Grand (Thibaut IV de Blois ou II de Champagne) qui, en 1152, élit l'abbatiale de Lagny pour lieu de sa sépulture, comme l'avait fait Herbert le Jeune, le comte redresseur de l'abbaye ruinée par les Vikings. Le XIIIe siècle, qui suit, verra l'apogée de l'action de l'abbaye Saint-Pierre à « Laigni », ville royale, dans laquelle séjournera par choix Jeanne d'Arc quelques décennies plus tard, sur la route de son destin.

Aujourd'hui

Désaffectés sous la Révolution, certains bâtiments de l'abbaye sont vendus en 1796. Le Modèle:XIXe siècle verra la transformation des bâtiments restants en hôpital militaire. L'inscription « Hôpital Militaire » subsiste encore sur le fronton de la porte principale. Depuis 1842, l'ancienne abbaye abrite la Mairie de Lagny-sur-Marne.

L'entrée fortifiée de l'ancienne abbaye donne aujourd'hui sur la place de la Fontaine. On peut encore y lire une inscription qui date de la Révolution, réalisée en 1793 à l'occasion de la fête de « l'Unité et de l'Indivisibilité de la République » : « Unité Indivisible de la République Liberté Égalité Fraternité ou la Mort ».

L'hôtel de ville est installé dans les bâtiments de l'abbaye. Dès l'entrée on arrive dans les galeries du cloître qui entourent le jardin intérieur. Le grand escalier mène au premier étage, vers les salons d'honneur. Les murs de la galerie du premier étage accueillent de nombreuses toiles des peintres de Lagny-sur-Marne et de sa région, dont Alphonse Lint, mort en 1900, rattaché à l'École de Barbizon et aux impressionnistes. Certains tableaux furent achetés par le baron de Rothschild et offerts à la ville de Lagny-sur-Marne.

L'abbaye est reliée à l'abbatiale par une porte qu'utilisaient autrefois les moines pour se rendre aux offices. Un des tableaux de l'abbatiale, certainement la Descente du Saint-Esprit, fut offert par Louis XIV, de passage à Lagny.

Le , une catastrophe ferroviaire s'est produite entre Lagny et Pomponne faisant plus de deux cents tués.

Article détaillé : Catastrophe ferroviaire de Lagny-Pomponne.

Les mystères de l'Abbaye Saint Pierre

La façade de l'abbatiale St Pierre et ND des Ardents.

L'abbaye renferme 2 mystères :

Le clou de la croix 
Le blason de la ville comporte un clou. il s'agit de la pointe d'un des clous de la croix du Christ, remis par le roi Robert II de France vers 1019 à l'abbaye, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage Viking. Cette relique disparut lors du pillage du monastère par les calvinistes en 1567.
L'épée de Jeanne d'Arc 
Jeanne d'Arc est passée deux fois à Lagny-sur-Marne : en septembre 1429 et au printemps 1430.
Lors de ce second passage, qui s'étendit sur un bon mois, la Pucelle accomplit un miracle, dans la chapelle des Ardents de l'abbatiale, sur lequel s'appuieront les autorités catholiques pour sa canonisation : elle ressuscite un enfant mort depuis 3 jours, pour lui permettre de recevoir le sacrement du baptême. C'est dans la Prairie de Vaires-sur-Marne qu'elle livre le dernier combat, victorieux, de sa jeune et fulgurante carrière.

À son départ, Jeanne d'Arc laisse six épées. L'une d'elles, l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, que la tradition présente comme étant celle que portait Charles Martel à la Bataille de Poitiers en 732 et qui équipait symboliquement la Pucelle, à la demande de ses voix, dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais : elle l'arbore journellement jusqu'à Lagny où elle apprend par ses voix, sur les fossés de Melun, que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par cette nouvelle, qu'elle garde pour elle, elle ceint alors sa plus belle épée, celle qu'elle a capturée à Vaires au chef combattant Franquet d'Arras et part jouer sa dernière carte, Compiègne.

L'épée de Fierbois, présente à Lagny, jugée désormais sans utilité car, de plus, détériorée, aurait été remise par la Pucelle à une autorité de l'abbaye qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la Vierge des Ardents : telle serait l'opinion gratuite d'un auteur latignacien, Marcel Pouzol. En fait, nul ne sait vraiment ce qu'il est advenu d'elle : La Pucelle, prise par l'Anglais, dira avoir laissé la destination de cette épée à ses frères eux-mêmes qui s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de combat) et de l'avoir de leur sœur et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois[2].

Voies de communication et transports

Voies ferroviaires

La commune est desservie par la gare de Lagny - Thorigny située sur la commune de Thorigny-sur-Marne. Elle est desservie par les trains de la ligne ligne Paris-Meaux via Chelles du réseau transilien Paris-Est.

Voies routières

La commune est desservie à l'ouest par la francilienne Modèle:Autoroute française et à l'est par la Modèle:Route départementale N ex RN34 et la Modèle:Route départementale.

Créée en 1970, afin de délester le centre ville d’une circulation automobile de plus en plus dense, une voie rapide à 2x2 voies, connue sous le nom de "Déviation de Lagny", relie à travers les quartiers sud de la ville, la francilienne à l'ouest aux D934 et D231 à l'est.

Transports en commun

La commune est surtout desservie par les bus du réseau PEP'S.

Démographie

La rue commerçante de Lagny-sur-Marne.

Lagny-sur-Marne a plus que décuplé sa population sur deux siècles par une croissance régulière. Compte tenu, de ses limites communales, son potentiel de croissance est désormais limité.

Modèle:DemogFR

Administration municipale

Liste des maires successifs [3]
Période Identité Étiquette Qualité
1995 - Patrice Pagny Indé Vice-Président de Marne-et-Gondoire (Depuis 2001 )
1977 1995 Claude Avisse RPR  
1971 1977 René Lallemant    
1965 1971 Serge Pollet    
1953 1965 Paul Lévêque    
1944 1953 Robert Flamant    
1938 1944 Marcel Remond    
1935 1938 Paul d'Halluin    
1933 1935 Arthur Gomot    
1925 1933 Victor Simonnet    
1919 1925 Henri Durand    
1912 1919 Emile Joseph Colin    
1902 1912 Charles Louis Alfred Brebion    
1900 1902 Jean Paul Alfred Bessin    
1876 1900 Emile Adolphe Quillard    
1860 1875 Gatien François Bonnet   médecin
1854 1860 Simon Ithier Edmond Burdel    
1848 1854 Simon Pierre Fortuné Loquin    
1848 1848 Thomas Louis Charles Guillion    
1845 1848 Simon Pierre Fortuné Loquin    
1837 1845 Pierre Augustin Pillaut    
1830 1837 François Pierre Michel Charpentier    
1815 1830 Augustin Gatien Bouzemont    
1800 1815 Pierre-Fursy Bureaux    
1795 1799 Georges Marrault    
1794 1795 Luc Aublan   notaire
1792 1794 Louis Simon Aussone    
1790 1792 Luc Aublan   notaire
Les données manquantes sont à compléter.


Canton

Lagny est chef-lieu du canton de Lagny-sur-Marne dont elle est la ville la plus importante.

Intercommunalité

Lagny fait partie de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire dont elle est la commune la plus importante. Marne et Gondoire comprend 15 communes: Bussy-Saint-Martin; Carnetin; Chalifert; Chanteloup-en-Brie; Collegien; Conches-sur-Gondoire; Dampmart; Gouvernes; Guermantes; Jossigny; Lagny-sur-Marne; Lesches; Pomponne; Saint-Thibault-des-Vignes; Thorigny-sur-Marne. Lagny-sur-Marne fait également partie du Val de Bussy (secteur 3 d'aménagement de Marne-la-Vallée)

Économie

  • Marché les Mercredi, Vendredi et Dimanche

Enseignement

  • Lycée public général et technologique Van-Dongen
  • Collège les 4 arpents
  • Collège Marcel-Rivière
  • Ensemble scolaire privé catholique Saint-Laurent - La Paix Notre Dame
  • Ecole privée catholique Saint-Joseph
  • Ecole Maternelle Delambre
  • Ecole Maternelle Fort-du-Bois
  • Ecole Maternelle les Heurteaux
  • Ecole Maternelle Jean-Macé
  • Ecole Maternelle Leclerc
  • Ecole Maternelle Orly-Parc
  • Ecole Maternelle Orme Bossu
  • Ecole Primaire les Touvents
  • Ecole Elémentaire Fort-du-Bois
  • Ecole Elémentaire les Heurteaux
  • Ecole Elémentaire Jean-Macé
  • Ecole Elémentaire Orme Bossu
  • Ecole Elémentaire Leclerc
  • Ecole Elémentaire Paul-Bert
  • Ecole Elémentaire les Touvents

Culture

Cité médiévale, la ville compte de nombreux monuments historiques comme l'église Notre-Dame-des-Ardents (Modèle:XIIIe siècle) , les Cinq Pignons (Modèle:Sp-s), l'église Saint-Furcy (XVe siècle) et l'Hôtel de Ville (XVIIIe siècle).

Un des berceaux du pointillisme, elle a vu naître le « Groupe de Lagny » (Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Léo Gausson, Maximilien Luce).

Festivités et évènements

  • "Carnaval", Avril
  • "Troc et Puces", Avril
  • "Rendez-vous des Services Publics", Mai
  • "Fêtes des voisins", Mai
  • "Fête de la Marne", Juin
  • "l'Oasis", Juillet et Août
  • "Foire aux jouets", Septembre
  • "Lagny Jazz Festival" Octobre
  • "Semaine bleue", Octobre
  • "Fééries de Noël", Décembre
  • "Concours International de Piano", Février

Sports

  • Centre aquatique Marne et Gondoire
  • AS Lagny Rugby (Association Sportive de Lagny Rugby), l'un des plus ancien club de rugby de France, fondé en 1907.
  • L'US Lagny HB (Union Sportive Lagny Handball) évolue en Nationale 2 (le 4ème échelon national).

Marché

Le marché de la ville de Lagny a lieu le mercredi le vendredi et le dimanche

Personnalités liées à la commune

  • Honoré de Balzac venait régulièrement à Lagny-sur-Marne chez son imprimeur pour l'édition des Illusions perdues.
  • Louise Michel passe plusieurs mois à Lagny-sur-Marne en 1851 au pensionnat de Mme Duval où elle se prépare au métier d'institutrice.
  • Léo Gausson, peintre du groupe de Lagny, est né dans une des maisons à pignons, le 14 février 1860.
  • Léon Bloy, écrivain polémiste. "Quatre Ans de Captivité à Cochons-sur-Marne" est le résumé de son séjour à Lagny-sur-Marne et dans les environs entre 1900 et 1904.
  • Thierry Rey, natif de Lagny-sur-Marne, est l'un des plus célèbres judoka français. Aujourd'hui, un gymnase de Lagny-sur-Marne porte son nom.
  • Francis Llacer, natif de Lagny-sur-Marne, joueur de football.
  • Pierre Hasquenoph, Paul Wehage et Jean-Thierry Boisseau, compositeurs de musique classique, ont vécu ou vivent à Lagny-sur-Marne.
  • Bruce Abdoulaye, joueur de football international congolais vit à Lagny-sur-Marne.
  • Harlem de la Star Academy.
  • Cyril Cinélu, gagnant de la Star Academy 2006.
  • Vincent Delporte, champion du monde 1998 et vice-champion du monde 2000 de hockey subaquatique. Membre du Hockey Subaquatique Club de Lagny.
  • Xavier Blond, natif de Lagny-sur-Marne, international de rugby à XV.
  • Benjamin Boukpeti, natif de Lagny-sur-Marne, franco-togolais, médaille de bronze pour le Togo aux Jeux Olympiques de Pékin 2008.
  • Paul Genevay, natif de Lagny-sur-Marne, athlète médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1964.
  • Laurent Fignon , scolarisé à Lagny-sur-marne, grand cycliste des années 1980

Monuments et lieux touristiques

L'hôtel de ville de Lagny-sur-Marne.
  • Église abbatiale Saint-Pierre Notre-Dame-des-Ardents
(Classée au titre des Monuments Historiques le 12 juillet 1886)
  • Ancienne église Saint-Fursy
(Classée au titre des Monuments Historiques le 19 février 1982)
  • Hôtel de Ville
Ancien cloître de l'abbaye Saint-Pierre, les bâtiments de la mairie ont été construits entre 1755 et 1765 et restaurés à la fin du XIXe siècle. (Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 30 mai 1969)
  • Immeuble des Cinq Pignons
La partie basse de l'immeuble des Cinq Pignons, sur la place de la Fontaine, date du XIIe siècle. Il s'agit d'une ancienne halle, abritant les marchands de la ville d'Ypres lors des foires de Lagny au Moyen-Âge. La halle originelle a été complétée au XVIe siècle par des habitations, dont les toitures en pignon ont donné son nom à l'immeuble. (Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 12 mars 1970)
  • Fontaine Saint-Fursy
Située sur la place de la Fontaine, la fontaine Saint-Fursy actuelle date de 1902. Elle remplace une fontaine originale, datée du XIIe siècle et ornée de bas-reliefs, détruite à cause de sa vétusté. La source qui alimente la fontaine est supposée avoir jailli miraculeusement sous le bâton de Saint-Fursy. (Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 16 mars 1926)
  • Statue de Jeanne d'Arc
Actuellement située dans le square de l'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents cette statue, datant de 1923, placée à l'origine sur la Place du Marché, a été déplacée vers 1960 en ce lieu discret et charmant, près du lieu où aimait venir prier la Pucelle. Elle célèbre la victoire de Jeanne d'Arc dans la Plaine de Vaires-sur-Marne : la Pucelle brandit dans la main droite l'épée de Franquet d'Arras, le chef qu'elle a capturé à Vaires, tandis que de l'autre elle pointe au sol l'épée fétiche de Fierbois.
  • Lavoir
Un ancien lavoir, toujours visible rue Saint-Paul, date du milieu du XIXe siècle, à une époque où ont eu lieu d'importantes rénovations du centre ville de Lagny-sur-Marne. Il remplace différents petits lavoirs qui étaient disposés autour de la fontaine Saint-Fursy.

Héraldique logotype et devise

En 1990, à la demande Claude Avisse, Maire de Lagny, la ville se dote d'une nouvelle identité visuelle, plus moderne et dynamique, pour succéder aux anciennes armes. Le nouveau logo de la Ville de Lagny-sur-Marne est créé par l'agence International Concept, sous la direction de Frédéric Fougerat.

Jumelages

Lien externe

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

Modèle:Références

Modèle:Banlieue de Paris

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war:Lagny-sur-Marne
  1. ↑ Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  2. ↑ toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation (janvier-mai 1431) et des Actes de son procès de réhabilitation (1450-1456)
  3. ↑ sur www.francegenweb.org
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