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Fils du dermatologue [[WP:Raymond Sabouraud|Raymond Sabouraud]], il est le frère aîné de la pianiste [[WP:Cécile de Brunhoff|Cécile de Brunhoff]], épouse de [[WP:Jean de Brunhoff|Jean de Brunhoff]], le créateur de Babar<ref name="Nouvel Observateur">[http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20030408.OBS9207/cecile-de-brunhoff-est-morte.html Cécile de Brunhoff est morte - Article du Le Nouvel Observateur le 11 avril 2003]</ref>. | Fils du dermatologue [[WP:Raymond Sabouraud|Raymond Sabouraud]], il est le frère aîné de la pianiste [[WP:Cécile de Brunhoff|Cécile de Brunhoff]], épouse de [[WP:Jean de Brunhoff|Jean de Brunhoff]], le créateur de Babar<ref name="Nouvel Observateur">[http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20030408.OBS9207/cecile-de-brunhoff-est-morte.html Cécile de Brunhoff est morte - Article du Le Nouvel Observateur le 11 avril 2003]</ref>. | ||
Élève [[WP:Othon Friesz|Othon Friesz]] à l'[[WP:Académie de la Grande Chaumière|Académie de la Grande Chaumière]] vers 1918-1920 et membre du Groupe du Pré-Saint-Gervais, il expose au [[WP:Salon des indépendants|Salon des indépendants]], au [[WP:Salon d'automne|Salon d'automne]] et au [[WP:Salon des Tuileries|Salon des Tuileries]]<ref> [http://books.google.com/books?id=xojsRTC5ttcC&pg=PA720 ''Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord'',peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, David Karel, Presses de l'Université Laval, ISBN 9782763772356]</ref>. À Alger, il est pensionnaire de la Villa Abd-el-Tif en 1935 et 1936. Après son retour en France, il rejoint les [[WP:Peintres de la réalité poétique|Peintres de la réalité poétique]]. Il est professeur à l'[[WP:Académie Julian|Académie Julian]] à Paris en 1946 et à l'[[WP:École nationale supérieure des arts décoratifs|École nationale supérieure des arts décoratifs]] de 1954 à 1970<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16246526p Catalogue Bnf]</ref>. On lui doit un ouvrage théorique, ''La figuration'' (1979). | Élève [[WP:Othon Friesz|Othon Friesz]] à l'[[WP:Académie de la Grande Chaumière|Académie de la Grande Chaumière]] vers 1918-1920 et membre du Groupe du Pré-Saint-Gervais, il expose à la galerie [[WP:Léopold Zborowski|Zborowski]] (1928)au [[WP:Salon des indépendants|Salon des indépendants]], au [[WP:Salon d'automne|Salon d'automne]] et au [[WP:Salon des Tuileries|Salon des Tuileries]]<ref> [http://books.google.com/books?id=xojsRTC5ttcC&pg=PA720 ''Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord'',peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, David Karel, Presses de l'Université Laval, ISBN 9782763772356]</ref>. À Alger, il est pensionnaire de la Villa Abd-el-Tif en 1935 et 1936. Après son retour en France, il rejoint les [[WP:Peintres de la réalité poétique|Peintres de la réalité poétique]]. Il est professeur à l'[[WP:Académie Julian|Académie Julian]] à Paris en 1946 et à l'[[WP:École nationale supérieure des arts décoratifs|École nationale supérieure des arts décoratifs]] de 1954 à 1970<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16246526p Catalogue Bnf]</ref>. On lui doit un ouvrage théorique, ''La figuration'' (1979). | ||
==Expositions principales== | ==Expositions principales== |
Version du 28 décembre 2023 à 16:26
Naissance |
Paris |
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Décès |
(à 95 ans) Lagny-sur-Marne |
Profession |
Peintre |
Émile Sabouraud, né le 17 novembre 1900 à Paris et mort le 6 avril 1996 à Lagny-sur-Marne[1] est un peintre français.
Biographie
Fils du dermatologue Raymond Sabouraud, il est le frère aîné de la pianiste Cécile de Brunhoff, épouse de Jean de Brunhoff, le créateur de Babar[2].
Élève Othon Friesz à l'Académie de la Grande Chaumière vers 1918-1920 et membre du Groupe du Pré-Saint-Gervais, il expose à la galerie Zborowski (1928)au Salon des indépendants, au Salon d'automne et au Salon des Tuileries[3]. À Alger, il est pensionnaire de la Villa Abd-el-Tif en 1935 et 1936. Après son retour en France, il rejoint les Peintres de la réalité poétique. Il est professeur à l'Académie Julian à Paris en 1946 et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de 1954 à 1970[4]. On lui doit un ouvrage théorique, La figuration (1979).
Expositions principales
- 1951 - Fondation Carnegie, Pittsburg
- 1951 - New Gallery, New York
- 1979 et 1982 - Musée de Grenoble
Collections publiques
- Musée de Grenoble : Fleurs, Nature morte[5],[6]
- Musée des beaux-arts de Lyon : Nature morte au bouquet d'anémones[7]
- Musée Cantini : Nature morte[8]
- Musée des Augustins de Toulouse : Rue du Vieux moulin
- Musée national d'art moderne : Lendemain de fête, Nature morte aux papiers froissés
- Musée national des beaux-arts d'Alger : Place à Djerba, Jeune nègre, Le Quartier juif de Ghardaia
- Ecole de l'air : décorations murales
Prix et distinctions
- 1935 - Prix Abd-el-Tif
- 1951 - Légion d'honneur
- 1965 - Commandeur des Arts et des Lettres
- 1970 - Prix Georges Wildenstein de l'Académie des beaux-arts (France)
Références
- ↑ État civil d'Émile Sabouraud
- ↑ Cécile de Brunhoff est morte - Article du Le Nouvel Observateur le 11 avril 2003
- ↑ Dictionnaire des artistes de langue française en Amérique du Nord,peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, photographes, et orfèvres, David Karel, Presses de l'Université Laval, ISBN 9782763772356
- ↑ Catalogue Bnf
- ↑ Musée de Grenoble : Fleurs, Nature morte
- ↑ Musée de Grenoble : Fleurs, Nature morte
- ↑ Musée des beaux-arts de Lyon : Nature morte au bouquet d'anémones
- ↑ Musée Cantini : Nature morte