Jacques-Henri Pasquier : Différence entre versions
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− | Jacques-Henri Pasquier est prêtre chapelain du Fidelum, chapelle de la Cathédrale de Meaux. Son père est organiste à l'église de Saint-Fursy à Lagny-sur-Marne. Sa sœur est religieuse de la congrégation de Valdosne à Charenton | + | Jacques-Henri Pasquier est prêtre chapelain du Fidelum, chapelle de la Cathédrale de Meaux. Son père est organiste à l'église de Saint-Fursy à Lagny-sur-Marne. Sa sœur est religieuse de la congrégation de Valdosne à Charenton, chassée de son cloître par la Révolution vit avec lui<ref> ''Les massacres de Meaux'' par Jacques Hérissay, 1935, page 26</ref>. |
Pendant la Révolution Française, une loi, datée du 27 mai 1792 spécifie que ''si vingt cinq citoyens actifs demandent la déportation d’un prêtre réfractaire, celle-ci est automatique et obligatoire'' | Pendant la Révolution Française, une loi, datée du 27 mai 1792 spécifie que ''si vingt cinq citoyens actifs demandent la déportation d’un prêtre réfractaire, celle-ci est automatique et obligatoire'' |
Version du 20 novembre 2021 à 10:36
Naissance |
Lagny-sur-Marne |
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Décès |
(à 62 ans) Meaux |
Activité principale |
Prêtre |
Jacques-Henri Pasquier, né le 5 juillet 1730 à Lagny-sur-Marne et mort le 5 septembre 1792 à Meaux, est prêtre et chapelain à la Cathédrale de Meaux.
Biographie
Jacques-Henri Pasquier est prêtre chapelain du Fidelum, chapelle de la Cathédrale de Meaux. Son père est organiste à l'église de Saint-Fursy à Lagny-sur-Marne. Sa sœur est religieuse de la congrégation de Valdosne à Charenton, chassée de son cloître par la Révolution vit avec lui[1].
Pendant la Révolution Française, une loi, datée du 27 mai 1792 spécifie que si vingt cinq citoyens actifs demandent la déportation d’un prêtre réfractaire, celle-ci est automatique et obligatoire
Jacques-Henri Pasquier, prêtre réfractaire, est arrêté, fin aout, par Hildebert Lefebre, dit La botte simple citoyen[2]. Alors qu'il se débat face à la mort, il est massacré[3] et égorgé, devant une foule et ce dans la cour de la prison de Meaux avec d'autres prêtres condamnés à mort.
Notes
- Marcel Pouzol, dans son ouvrage L'église N-Dame des Ardents et St Pierre de Lagny, 1953, page 24, donne comme date de la mort de Jacques-Henri Pasquier le 5 septembre 1790[4]
- François Brigneau, dans son ouvrage 1792-1794 : la Terreur, mode d'emploi donne comme date de la mort de Jacques-Henri Pasquier le 5 aout 1792[5]
- Pierre-Anne-Louis de Maton de La Varenne, dans leur ouvrage Histoire particulière des évènements qui ont eu lieu en France pendant les mois de juin, juillet, aout et septembre 1792 datant de 1806, donne également la date du mois d'aout 1792, page 484 [6].
Références
- ↑ Les massacres de Meaux par Jacques Hérissay, 1935, page 26
- ↑ 1792-1794 : la Terreur, mode d'emploi, François Brigneau, 1991
- ↑ L’église N-Dame des Ardents et St Pierre de Lagny, Marcel Pouzol, 1953, page 24
- ↑ L’église N-Dame des Ardents et St Pierre de Lagny, Marcel Pouzol, 1953, page 24
- ↑ 1792-1794 : la Terreur, mode d'emploi, François Brigneau, 1991, page 170
- ↑ Histoire particulière des évènements qui ont eu lieu en France pendant les mois de juin, juillet, aout et septembre 1792