Hôtel de Ville : Différence entre versions

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L'administration cantonale, après quelques mois dans les locaux de l'abbaye, envisage d'acheter cette dernière, mais le montant de l'emprunt (40.000 francs), étant trop élevé, renonce à cet achat. Elle continue donc à louer le bâtiment espérant que ce bien national ne soit pas vendu.
 
L'administration cantonale, après quelques mois dans les locaux de l'abbaye, envisage d'acheter cette dernière, mais le montant de l'emprunt (40.000 francs), étant trop élevé, renonce à cet achat. Elle continue donc à louer le bâtiment espérant que ce bien national ne soit pas vendu.
  
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== Hôpital miliaire ==
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== Bien national ==
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La gendarmerie est installée dans les locaux, mais doit déménager, en effet, en 1794, cet édifice est transformé en hôpital militaire et le manque de place se fait sentir. Tout le bâtiment est réquisitionné, y compris [[Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre|l'église Saint-Pierre]] jouxtant ce dernier. L'inscription que nous apercevons encore aujourd'hui date de cette époque.
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Tout bien national doit être vendu. Les bâtiments de l'abbaye ayant été rénovés et reconstruits entre 1755 et 1765 grâce à l'aide financière de l'abbé Paul Louis Victor de Saint-Aignan de Beauvilliers , les bâtiments sont dans un état proche du neuf lorsqu'ils sont vendus. La vente commence en 1792 par les jardins et diverses dépendances.
  
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Cet hôpital dit ''de la montagne'' se vide petit à petit de ses blessés. Trois cens prisonniers de guerre les remplaceront en novembre 1794 mais se trouvant trop loin des champs de bataille l'hôpital ferme définitivement en janvier 1795 et la municipalité et la gendarmerie réintégreront cet endroit<ref> ''Lagny 789-1799'', Musée municipal Gatien-Bonnet</ref>.  
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Le 20 mars 1802, l'aile nord, le bâtiment sur la cour et une partie de l'ail ouest de l'abbaye sont vendus à Philippe Duluc, tanneur à Saint-Germain-les-Couilly pour la somme de 140.000 francs.
  
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== Vente en tant bien national ==
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Un fait important intervint pendant cette période, la partie de l'abbaye, vendue à Philippe Duluc, qui pensait pouvoir y exercer son activité, est revendue en 1818 à Jean Michel Maire Ridet qui décide la démolition de la galerie nord du cloitre et le bâtiment sur la cour. Changement de propriétaire en 1818, ce dernier, Pierre Antoine Pézé, stoppe les démolitions et reconstruit le bâtiment sur la cour de l'Abbaye et construit un petit pavillon dit du ''Cadran solaire'' ou du ''Méridien''. Ce petit pavillon date de 1925 et abritera le commissariat en 1933, puis l'office du tourisme. Dans la cour s'élèvent 4 statues qui ont disparu en 1939.
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Tout bien national doit être vendu. Les bâtiments de l'abbaye ayant été rénovés et reconstruits entre 1755 et 1765 par l'abbé Paul Louis Victor de Saint-Aignan de Beauvilliers, les bâtiments sont dans un état proche du neuf lorsqu'ils sont vendus. La vente commence en 1792 par les jardins et diverses dépendances.
 
  
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Le 20 mars 1802, l'aile nord, le bâtiment sur la cour et une partie de l'ail ouest de l'abbaye sont vendus à Philippe Duluc, tanneur à Saint-Germain-les-Couilly pour la somme de 140.000 francs.
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== Hôpital miliaire ==
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[[File:L3397 - Lagny-sur-Marne - Hotel de ville.jpg|thumb|Inscription ''Hôpital miliaire'']]
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La gendarmerie est installée dans les locaux, mais doit déménager, en effet, en 1794, cet édifice est transformé en hôpital militaire et le manque de place se fait sentir. Tout le bâtiment est réquisitionné, y compris [[Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre|l'église Saint-Pierre]] jouxtant ce dernier.  
  
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Un fait important intervint pendant cette période, la partie de l'abbaye, vendue à Philippe Duluc, qui pensait pouvoir y exercer son activité, est revendue en 1818 à Jean Michel Maire Ridet qui décide la démolition de la galerie nord du cloitre et le bâtiment sur la cour. Changement de propriétaire en 1818, ce dernier, Pierre Antoine Pézé, stoppe les démolitions et reconstruit le bâtiment sur la cour de l'Abbaye et construit un petit pavillon dit du ''Cadran solaire'' ou du ''Méridien''. Ce petit pavillon date de 1925 et abritera le commissariat en 1933, puis l'office du tourisme. Dans la cour s'élèvent 4 statues qui ont disparues en 1939.
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Cet hôpital dit ''de la montagne'' se vide petit à petit de ses blessés. Trois cents prisonniers de guerre les remplaceront en novembre 1794 mais se trouvant trop loin des champs de bataille l'hôpital ferme définitivement en janvier 1795, la municipalité et la gendarmerie réintégreront cet endroit<ref> ''Lagny 789-1799'', Musée municipal Gatien-Bonnet, page 34</ref>.  
  
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Le 19 février 1821, les bâtiments non vendus sont redonnés au Département de Seine-et-Marne. Cette partie héberge la gendarmerie, les prisons, la justice de paix et l'école. Ils seront, après de nombreuses procédures cèdés à la ville le 1er novembre 1838.  
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Selon les différentes sources, il est difficile de dater exactement l'inscription ''Hôpital miliaire'' qui se trouve à l'entrée principale de l'hôtel de ville. Deux dates sont citées :
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* 1794 : Un hôpital militaire est installé dans l'ancienne abbaye<ref> ''Lagny 1789-1799'', 1989, page 34</ref> ;
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* 1815 : Un hôpital militaire est ouvert pour les armées alliées<ref>''Magazine Lagny-sur-Marne'' n° 22, 1972, page 4</ref>
  
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D'importants travaux sont entrepris pour permettre à ce bâtiment d'accueillir à nouveau la municipalité qui fait de ce lieu, sa mairie en décembre 1841/janvier 1842.
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== Hôtel de ville ==
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Le 19 février 1821, les bâtiments non vendus sont redonnés au Département de Seine-et-Marne. Cette partie héberge la gendarmerie, les prisons, la justice de paix et l'école. Ils seront, après de nombreuses procédures cédés à la ville le 1er novembre 1838.  
  
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Petit à petit, la municipalité rachètera les bâtiments vendus en 1818. En 1964, chose faite, la commune est propriétaire de la totalité de l'Abbaye.  
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D'importants travaux sont entrepris pour permettre à ce bâtiment d'accueillir à nouveau la municipalité qui fait de ce lieu, sa mairie en décembre 1841/janvier 1842. Petit à petit, la municipalité rachètera les bâtiments vendus en 1818. En 1964, chose faite, la commune est propriétaire de la totalité de l'Abbaye.  
  
 
Cet édifice est inscrit aux ''Monuments historiques '' par arrêté du 30 mai 1969<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00087043 Reste de l'abbaye inscrit Monument historique]</ref> en tant qu'ancienne Abbaye Saint-Pierre.
 
Cet édifice est inscrit aux ''Monuments historiques '' par arrêté du 30 mai 1969<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00087043 Reste de l'abbaye inscrit Monument historique]</ref> en tant qu'ancienne Abbaye Saint-Pierre.
  
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== Salle des mariages ==
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=== Salle des mariages ===
 
[[File:L127 - Lagny-sur-Marne - Salle des mariages.JPG|thumb|La salle des mariages]]
 
[[File:L127 - Lagny-sur-Marne - Salle des mariages.JPG|thumb|La salle des mariages]]
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Cette salle date de 1896. Les murs sont ornés de trois tableaux, dons du Baron Alphonse Rothschild<ref>[https://www.lagny-sur-marne.fr/municipalite/votre-mairie/hotel-de-ville/ ''Don du Baron Alphonse Rothschild'']</ref>, d'un cartel Louis XIV datant de 1755 ainsi qu'une pendule Louis XVI, datant des années 1785, qui ont fait l'objet d'une campagne de financement en 2017 pour une restauration <ref>[https://actu.fr/ile-de-france/lagny-sur-marne_77243/pendules-a-restaurer-la-ville-compte-sur-les-habitants_8538821.html ''Campagne de financement pour la restauration des pendules'']</ref>.
  
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Pendant la seconde guerre mondiale, cette salle fut transformée en bureau du maire, la Kommandantur allemande ayant établit son bureau dans le cabinet du Maire.
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Cette très grande pièce créée en 1936 faisait office de salle des fêtes. Elle accueille maintenant de nombreuses manifestations <small>(liste non exhaustive)</small>, telles que :
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* Le ''Salon du livre''<ref>[https://actu.fr/ile-de-france/lagny-sur-marne_77243/lagny-sur-marne-le-salon-du-livre-du-3-octobre-accueillera-jane-goyrand_36354802.html ''Salon du livre'']</ref> ;
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* Le [[Concours international de Piano]] ;
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* L'exposition ''Léo Gausson & Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme''<ref>[https://www.fondationlaposte.org/florilettres/entretiens/entretien-avec-celine-cotty-propos-recueillis-par-nathalie-jungerman ''Léo Gausson & Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme'']</ref>
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* ''200 ans d'histoire : Sapeurs-pompiers de Lagny-sur-Marne''<ref>[https://www.marneetgondoire.fr/en/tout-l-agenda/evenement-37/200-ans-d-histoire-sapeurs-pompiers-de-lagny-sur-marne-4843/2021/10/08.html?tx_cal_controller%5Btype%5D=tx_cal_phpicalendar&cHash=8dcf51a7225d2bf133caba522d4e75f8 ''200 ans d'histoire : Sapeurs-pompiers de Lagny-sur-Marne'']</ref>.
 
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== Œuvres exposées ==
 
== Œuvres exposées ==
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De nombreux tableaux ornent les murs de ce bâtiment, des peintres locaux [[Emile Prodhon]], [[Jean-Baptiste Le Prince]] ou [[Benjamin Raynaud]] mais également des peintres moins connu pour les habitants de la ville Lucien Griveau, Pierre-Louis Delaval ou Marie Cognet (1870-1944) - Nature morte au faisan, don du Baron Rotschild en 1900.
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De nombreux tableaux ornent les murs de ce bâtiment, des peintres locaux [[Emile Prodhon]], [[Jean-Baptiste Le Prince]] ou [[Benjamin Raynaud]] mais également des peintres moins connu pour les habitants de la ville à savoir Lucien Griveau, Pierre-Louis Delaval ou Marie Cognet dont le tableau ''Nature morte au faisan'' est un don du Baron Rotschild en 1900.
  
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File:L3100 - Marie Cognet (1870-1944) - Nature morte au faisan.jpg|Nature morte au faisan<br><small>Marie Cognet (1870-1944)</small><br><small>Escaliers d'honneur</small>
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File:L3094 - Atelier de Rubens ou de Jordaens - Diogène et sa lanterne.jpg|Diogène et sa lanterne<br><small>Atelier de Rubens ou de Jordaens</small><br><small>Escaliers d'honneur</small>
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File:L3099 - Lucien Griveau (1858-1923) - Église de Gouvernes.jpg|Église de Gouvernes<br><small>Lucien Griveau (1858-1923)</small><br><small>Escaliers d'honneur</small>
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File:L3095 - Charles Weisser (1864-1940) - Chien Barbet.jpg|Chien Barbet<br><small>Charles Weisser (1864-1940)</small><br><small>Salle des mariages</small>
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File:L3098 - Joseph Garibaldi (1863-1941) - Une rue à Yvoire.jpg|Une rue à Yvoire<br><small>Joseph Garibaldi (1863-1941)</small><br><small>Salle des mariages</small>
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File:L3097 - Louis Japy (1839-1916) - Les brumes de l'Aurore.jpg|Les brumes de l'Aurore<br><small>Louis Japy (1839-1916)</small><br><small>Salle des mariages</small>
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File:L3093 - Alphonse Lint (1848-1900).jpg|<br><small>Alphonse Lint (1848-1900)</small><br><small>Galerie</small>
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File:L3096 - Jean-Baptiste Le Prince (1734-1781) La diseuse de bonne aventure.jpg|La diseuse de bonne aventure<br><small>Jean-Baptiste Le Prince (1734-1781)</small><br><small>Escalier (coté Abbatiale)</small>
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== Sources ==
 
== Sources ==
 
* ''Un peu d'histoire, d'un hôtel de ville à l'autre'', de Pierre Eberhart
 
* ''Un peu d'histoire, d'un hôtel de ville à l'autre'', de Pierre Eberhart
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+
* ''Lagny-sur-Marne N° 22, 1972'',  de Pierre Eberhart
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* ''Lagny 1789-1799'', 1989, de Pierre Eberhart
 
==Articles connexes==
 
==Articles connexes==
 
* [[Mairies]]
 
* [[Mairies]]
 
* [[Abbaye Saint-Pierre]]
 
* [[Abbaye Saint-Pierre]]
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* [[Liste des maires]]
  
 
== Références ==
 
== Références ==
 
<references/>
 
<references/>
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== Liens externes ==
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* [https://www.lagny-sur-marne.fr/municipalite/votre-mairie/hotel-de-ville/ Site officiel de la ville de Lagny-sur-Marne]
  
 
[[Catégorie:Monuments historiques]]
 
[[Catégorie:Monuments historiques]]

Version actuelle datée du 18 janvier 2022 à 19:17

Hôtel de Ville
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de la façade

Présentation

Début de construction VIIe siècle
Destination initiale Abbaye
Destination actuelle Hôtel de ville
Statut patrimonial Logo monument historique - rouge ombré sans texte.svg Inscrit MH (1969)

Localisation

Adresse Place de l'hôtel de ville

modifier Consultez la documentation du modèle

L'Hôtel de Ville actuel occupe les bâtiments de l'ancienne Abbaye Saint-Pierre dissoute par la Révolution Française.

Le district de Meaux donne autorisation à la municipalité de s'installer dans l'ancienne abbaye, cette dernière étant vide de tout religieux depuis la fin 1790. La première séance se tient le 24 mai 1792.

L'administration cantonale, après quelques mois dans les locaux de l'abbaye, envisage d'acheter cette dernière, mais le montant de l'emprunt (40.000 francs), étant trop élevé, renonce à cet achat. Elle continue donc à louer le bâtiment espérant que ce bien national ne soit pas vendu.

Bien national

Tout bien national doit être vendu. Les bâtiments de l'abbaye ayant été rénovés et reconstruits entre 1755 et 1765 grâce à l'aide financière de l'abbé Paul Louis Victor de Saint-Aignan de Beauvilliers , les bâtiments sont dans un état proche du neuf lorsqu'ils sont vendus. La vente commence en 1792 par les jardins et diverses dépendances.

Le 20 mars 1802, l'aile nord, le bâtiment sur la cour et une partie de l'ail ouest de l'abbaye sont vendus à Philippe Duluc, tanneur à Saint-Germain-les-Couilly pour la somme de 140.000 francs.

Un fait important intervint pendant cette période, la partie de l'abbaye, vendue à Philippe Duluc, qui pensait pouvoir y exercer son activité, est revendue en 1818 à Jean Michel Maire Ridet qui décide la démolition de la galerie nord du cloitre et le bâtiment sur la cour. Changement de propriétaire en 1818, ce dernier, Pierre Antoine Pézé, stoppe les démolitions et reconstruit le bâtiment sur la cour de l'Abbaye et construit un petit pavillon dit du Cadran solaire ou du Méridien. Ce petit pavillon date de 1925 et abritera le commissariat en 1933, puis l'office du tourisme. Dans la cour s'élèvent 4 statues qui ont disparu en 1939.

Hôpital miliaire

Inscription Hôpital miliaire

La gendarmerie est installée dans les locaux, mais doit déménager, en effet, en 1794, cet édifice est transformé en hôpital militaire et le manque de place se fait sentir. Tout le bâtiment est réquisitionné, y compris l'église Saint-Pierre jouxtant ce dernier.

Cet hôpital dit de la montagne se vide petit à petit de ses blessés. Trois cents prisonniers de guerre les remplaceront en novembre 1794 mais se trouvant trop loin des champs de bataille l'hôpital ferme définitivement en janvier 1795, la municipalité et la gendarmerie réintégreront cet endroit[1].

Selon les différentes sources, il est difficile de dater exactement l'inscription Hôpital miliaire qui se trouve à l'entrée principale de l'hôtel de ville. Deux dates sont citées :

  • 1794 : Un hôpital militaire est installé dans l'ancienne abbaye[2] ;
  • 1815 : Un hôpital militaire est ouvert pour les armées alliées[3]

Hôtel de ville

Le 19 février 1821, les bâtiments non vendus sont redonnés au Département de Seine-et-Marne. Cette partie héberge la gendarmerie, les prisons, la justice de paix et l'école. Ils seront, après de nombreuses procédures cédés à la ville le 1er novembre 1838.

D'importants travaux sont entrepris pour permettre à ce bâtiment d'accueillir à nouveau la municipalité qui fait de ce lieu, sa mairie en décembre 1841/janvier 1842. Petit à petit, la municipalité rachètera les bâtiments vendus en 1818. En 1964, chose faite, la commune est propriétaire de la totalité de l'Abbaye.

Cet édifice est inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 30 mai 1969[4] en tant qu'ancienne Abbaye Saint-Pierre.

Salle des mariages

La salle des mariages

Cette salle date de 1896. Les murs sont ornés de trois tableaux, dons du Baron Alphonse Rothschild[5], d'un cartel Louis XIV datant de 1755 ainsi qu'une pendule Louis XVI, datant des années 1785, qui ont fait l'objet d'une campagne de financement en 2017 pour une restauration [6].

Pendant la seconde guerre mondiale, cette salle fut transformée en bureau du maire, la Kommandantur allemande ayant établit son bureau dans le cabinet du Maire.

Salon d'honneur

Salon d'honneur

Cette très grande pièce créée en 1936 faisait office de salle des fêtes. Elle accueille maintenant de nombreuses manifestations (liste non exhaustive), telles que :

  • Le Salon du livre[7] ;
  • Le Concours international de Piano ;
  • L'exposition Léo Gausson & Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme[8]
  • 200 ans d'histoire : Sapeurs-pompiers de Lagny-sur-Marne[9].

Œuvres exposées

De nombreux tableaux ornent les murs de ce bâtiment, des peintres locaux Emile Prodhon, Jean-Baptiste Le Prince ou Benjamin Raynaud mais également des peintres moins connu pour les habitants de la ville à savoir Lucien Griveau, Pierre-Louis Delaval ou Marie Cognet dont le tableau Nature morte au faisan est un don du Baron Rotschild en 1900.

  • Nature morte au faisan
    Marie Cognet (1870-1944)
    Escaliers d'honneur

  • Diogène et sa lanterne
    Atelier de Rubens ou de Jordaens
    Escaliers d'honneur

  • Église de Gouvernes
    Lucien Griveau (1858-1923)
    Escaliers d'honneur

  • Chien Barbet
    Charles Weisser (1864-1940)
    Salle des mariages

  • Une rue à Yvoire
    Joseph Garibaldi (1863-1941)
    Salle des mariages

  • Les brumes de l'Aurore
    Louis Japy (1839-1916)
    Salle des mariages


  • Alphonse Lint (1848-1900)
    Galerie

  • La diseuse de bonne aventure
    Jean-Baptiste Le Prince (1734-1781)
    Escalier (coté Abbatiale)

Sources

  • Un peu d'histoire, d'un hôtel de ville à l'autre, de Pierre Eberhart
  • Lagny-sur-Marne N° 22, 1972, de Pierre Eberhart
  • Lagny 1789-1799, 1989, de Pierre Eberhart

Articles connexes

Références

  1. ↑ Lagny 789-1799, Musée municipal Gatien-Bonnet, page 34
  2. ↑ Lagny 1789-1799, 1989, page 34
  3. ↑ Magazine Lagny-sur-Marne n° 22, 1972, page 4
  4. ↑ Reste de l'abbaye inscrit Monument historique
  5. ↑ Don du Baron Alphonse Rothschild
  6. ↑ Campagne de financement pour la restauration des pendules
  7. ↑ Salon du livre
  8. ↑ Léo Gausson & Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme
  9. ↑ 200 ans d'histoire : Sapeurs-pompiers de Lagny-sur-Marne

Liens externes

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