Maxence Roldes : Différence entre versions

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'''Maxence Roldes''', né le 13 septembre 1867 à Brantôme (Dordogne) et mort le 20 mai 1958 à [[Lagny-sur-Marne]], est un homme politique français.
 
'''Maxence Roldes''', né le 13 septembre 1867 à Brantôme (Dordogne) et mort le 20 mai 1958 à [[Lagny-sur-Marne]], est un homme politique français.
  
==Biographie==
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== Biographie ==
Employé des chemins de fer, il adhère successivement au parti socialiste ouvrier de France (1893), à l'Alliance communiste révolutionnaire (1896) puis à la [[WP:Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]].
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Fils de cheminot, Maxence Roldes abandonne ses études secondaires à l'âge de quatorze ans, et, après avoir été employé de commerce, travaille comme commis à la [[WP:Compagnie des chemins de fer d'Orléans|compagnie des chemins de Fer d'Orléans]], à Paris, à partir de 1885.
  
Candidat aux élections législatives à Paris en 1898, à Auxerre en 1902, à Tonnerre en 1914 puis en 1928, il est élu dans la circonscription Joigny-Tonnerre en 1932.
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Il s'engage en politique dans les années 1890, d'abord membre du Parti ouvrier, puis du [[WP:Parti ouvrier socialiste révolutionnaire|Parti ouvrier socialiste révolutionnaire]], il rejoint l'[[WP:alliance communiste révolutionnaire]|alliance communiste révolutionnaire]], animée par d'anciens [[WP:Blanquisme|blanquistes]]. Pendant toute cette période, il anime de nombreuses conférences et réunions publiques, un peu partout en France. En 1899, il observe et participe à la mobilisation des ouvriers et mineurs du [[WP:Le Creusot|Creusot]] et de [[WP:Montceau-les-Mines|Montceau-les-Mines]].
  
Il quitte la S.F.I.O. en 1933 pour le Parti socialiste de France, dont il démissionne peu après.
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Il se fixe ensuite dans l'[[WP:Yonne (département)|Yonne]], où il obtient un emploi de rédacteur en chef du journal radical local, ''L'Yonne'', qu'il n'occupe que pendant quelques mois, avant de travailler pour un autre journal local, ''Le Petit Sou''. La faiblesse de ses revenus le conduit à accepter un emploi au ministère de la Guerre, obtenu grâce à l'aide du radical [[WP:Maurice Berteaux|Maurice Berteaux]], alors ministre.
  
Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
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Ayant rejoint la [[WP:Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] à sa création, il devient permanent, comme délégué à la propagande, du nouveau parti socialiste unifié. Il écrit alors régulièrement dans [[WP:L'Humanité|L'Humanité]]. Membre de la commission administrative du parti de 1906 à 1907, puis de 1910 à 1914, il est alors secrétaire adjoint de la SFIO.
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Pendant plus de vingt ans, il est régulièrement candidat socialiste à diverses élections, notamment à toutes les élections législatives de 1898 à 1914, sans jamais être élu.
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Après un nouvel échec, dans l'Yonne, en 1928, il finit par entrer au Palais-Bourbon en 1932, élu dans la circonscription de Joigny-Tonnerre, où il bat le sortant [[WP:Lucien Roche|Lucien Roche]]. Passé chez les [[WP:Néo-socialisme|néo-socialistes]] en 1933, il les quitte pour montrer sa désapprobation à la participation d'[[WP:Adrien Marquet|Adrien Marquet]] au gouvernement, et retourne à la SFIO dès 1934.
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Réélu député en 1936, il vote en 1940 les [[WP:Vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain|pleins pouvoirs à Philippe Pétain]], ce qui marque la fin de sa carrière politique.
  
 
== Sources ==
 
== Sources ==

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Maxence Roldes
Description de l'image Maxence Roldes 1932.jpg.
Naissance
Brantôme
Décès (à 90 ans)
Lagny-sur-Marne
Profession
Député 1932/1940

Maxence Roldes, né le 13 septembre 1867 à Brantôme (Dordogne) et mort le 20 mai 1958 à Lagny-sur-Marne, est un homme politique français.

Biographie

Fils de cheminot, Maxence Roldes abandonne ses études secondaires à l'âge de quatorze ans, et, après avoir été employé de commerce, travaille comme commis à la compagnie des chemins de Fer d'Orléans, à Paris, à partir de 1885.

Il s'engage en politique dans les années 1890, d'abord membre du Parti ouvrier, puis du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, il rejoint l'[[WP:alliance communiste révolutionnaire]|alliance communiste révolutionnaire]], animée par d'anciens blanquistes. Pendant toute cette période, il anime de nombreuses conférences et réunions publiques, un peu partout en France. En 1899, il observe et participe à la mobilisation des ouvriers et mineurs du Creusot et de Montceau-les-Mines.

Il se fixe ensuite dans l'Yonne, où il obtient un emploi de rédacteur en chef du journal radical local, L'Yonne, qu'il n'occupe que pendant quelques mois, avant de travailler pour un autre journal local, Le Petit Sou. La faiblesse de ses revenus le conduit à accepter un emploi au ministère de la Guerre, obtenu grâce à l'aide du radical Maurice Berteaux, alors ministre.

Ayant rejoint la SFIO à sa création, il devient permanent, comme délégué à la propagande, du nouveau parti socialiste unifié. Il écrit alors régulièrement dans L'Humanité. Membre de la commission administrative du parti de 1906 à 1907, puis de 1910 à 1914, il est alors secrétaire adjoint de la SFIO.

Pendant plus de vingt ans, il est régulièrement candidat socialiste à diverses élections, notamment à toutes les élections législatives de 1898 à 1914, sans jamais être élu.

Après un nouvel échec, dans l'Yonne, en 1928, il finit par entrer au Palais-Bourbon en 1932, élu dans la circonscription de Joigny-Tonnerre, où il bat le sortant Lucien Roche. Passé chez les néo-socialistes en 1933, il les quitte pour montrer sa désapprobation à la participation d'Adrien Marquet au gouvernement, et retourne à la SFIO dès 1934.

Réélu député en 1936, il vote en 1940 les pleins pouvoirs à Philippe Pétain, ce qui marque la fin de sa carrière politique.

Sources

  • « Maxence Roldes », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Les Gens de Villiers-sur-Tholon (1914-1939), Perform éditeur.

Lien externe