Lavoir de la Planchette

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Lavoir de la planchette

Situé rue Saint-Paul (anciennement rue de la planchette jusqu'en 1851), ce lavoir, à trois pentes et à vaste bassin a été construit en 1834, sous la direction de l'architecte Félix Bourgeois.

Les matériaux utilisés pour sa construction proviennent des deux petits lavoirs qui faisaient partie de la fontaine Saint-Fursy qui se trouvait sur la place principale. Les débordements réguliers de ces deux lavoirs rendaient insalubre et dangereuse ladite place, d'où la décision du conseil municipal en date du 20 mai 1833 de reconstruire un nouveau lavoir, rue de la planchette.

Son alimentation en eau se fait, depuis l'origine de la construction, par le trop-plein de la fontaine principale[1].

Au fil du temps

Ce lavoir était toujours utilisé dans les années 1960, mais a bien failli être fermé beaucoup plus tôt. En effet, en 1861, le temps ayant fait des ravages sur les canalisations, celles-ci cédèrent et l'eau fit des dégâts dans les propriétés avoisinantes. En 1863, un projet prévoit des énormes travaux pour améliorer cet endroit, mais eu égard au prix élevé, il fut décidé que les réparations ne seraient pas entreprises de fermer le lavoir et vendre le terrain.

Sur l'insistance des utilisateurs de ce lavoir, les travaux de réparation minimum furent acceptés en 1865.

Une plainte est à l'origine d'un nouveau arrêté municipal du 20 avril 1875 qui restreint l'utilisation du lavoir aux personnes indigentes et aux femmes lavant pour leur propre compte, en effet, il existait des bateaux lavoirs sur la Marne et ce petit lavoir faisait concurrence aux propriétaires et locataires de ceux-ci.

En 1954, ce lavoir est désaffecté, mais une pétition est lancée par des habitants de la rue Saint-Paul pour la réouverture du lavoir, ce qui fut fait.

En 1983, on pouvait encore voir une riveraine laver son linge dans ce lavoir.

Sur décision de la municipalité, il a été décidé, en 2010, d'installer une grille pour interdire l'accès du lavoir au public. Cet endroit était devenu le lieu de rendez vous des sans-abri. Les associations Samu social et de la Croix-Rouge, connaissant les habitudes de ceux-ci, pouvaient intervenir pour leur venir en aide[2].

Références

  1. Lavoirs en péril au pays de Lagny, Bernard Wallez Page 43
  2. Le Parisien du 14 novembre 2010