Jean-Louis de La Marthonie de Caussade : Différence entre versions
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Cadet destiné à l'Église, élève du [[séminaire de Saint-Sulpice]] et [[doctorat|docteur]] de [[théologie]] en [[Sorbonne]] en [[1742]], on le dénomme « l'abbé de Caussade ». Il devient l'[[aumônier]] de [[Adélaïde de France (1732-1800)|Madame Adélaïde de France]]. | Cadet destiné à l'Église, élève du [[séminaire de Saint-Sulpice]] et [[doctorat|docteur]] de [[théologie]] en [[Sorbonne]] en [[1742]], on le dénomme « l'abbé de Caussade ». Il devient l'[[aumônier]] de [[Adélaïde de France (1732-1800)|Madame Adélaïde de France]]. | ||
| − | Il est désigné comme [[évêque de Poitiers]] en [[1748]], confirmé le [[21 avril]] [[1749]] et consacré en mai suivant par [[Louis-Jacques d’Audibert de Lussan]], l'[[archevêque de Bordeaux]]. Le [[7 avril]] [[1753]] il reçoit en [[commende]] l'[[abbaye Saint-Antoine-et-Saint-Pierre]] de [[Lézat-sur-Lèze]]<ref>Claude de Vic, ''Histoire générale de Languedoc : avec des notes et les pièces justificatives'', Volume 4 {{p.}}492.</ref>. « Pieux, instruit mais froid... il déplut et se déplut à Poitiers » et il obtient son transfert à l'[[évêché de Meaux]] en [[1759]]<ref>Armand Jean, ''Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801'', Paris et Mamers, 1891, {{p.}}145.</ref>. | + | Il est désigné comme [[Liste des évêques et archevêques de Poitiers|évêque de Poitiers]] en [[1748]], confirmé le [[21 avril]] [[1749]] et consacré en mai suivant par [[Louis-Jacques d’Audibert de Lussan]], l'[[archevêque de Bordeaux]]. Le [[7 avril]] [[1753]] il reçoit en [[commende]] l'[[abbaye Saint-Antoine-et-Saint-Pierre]] de [[Lézat-sur-Lèze]]<ref>Claude de Vic, ''Histoire générale de Languedoc : avec des notes et les pièces justificatives'', Volume 4 {{p.}}492.</ref>. « Pieux, instruit mais froid... il déplut et se déplut à Poitiers » et il obtient son transfert à l'[[évêché de Meaux]] en [[1759]]<ref>Armand Jean, ''Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801'', Paris et Mamers, 1891, {{p.}}145.</ref>. |
Nommé [[évêque de Meaux]], il reçoit ses [[bulle pontificale|bulles pontificales]] le [[9 avril]] [[1759]]. Il est également pourvu la même année en [[commende]] de l'[[abbaye d'Auberive]]. Il n'est guère populaire non plus dans son nouveau diocèse où en [[1767]] il accède aux exigences de la [[Commission des réguliers]] contre les [[Trinitaires]] et où en [[1773]] il se fait attribuer en sus l'abbaye de [[Lagny]]. Il meurt à Paris le [[3 février]] [[1779]] et il est inhumé dans l'[[église Saint-Sulpice]]<ref>Armand Jean, ''Op. cit'', {{p.}}329.</ref>. | Nommé [[évêque de Meaux]], il reçoit ses [[bulle pontificale|bulles pontificales]] le [[9 avril]] [[1759]]. Il est également pourvu la même année en [[commende]] de l'[[abbaye d'Auberive]]. Il n'est guère populaire non plus dans son nouveau diocèse où en [[1767]] il accède aux exigences de la [[Commission des réguliers]] contre les [[Trinitaires]] et où en [[1773]] il se fait attribuer en sus l'abbaye de [[Lagny]]. Il meurt à Paris le [[3 février]] [[1779]] et il est inhumé dans l'[[église Saint-Sulpice]]<ref>Armand Jean, ''Op. cit'', {{p.}}329.</ref>. | ||
Version du 26 janvier 2016 à 15:44
Jean-Louis de La Marthonie de Caussade (né à Périgueux vers 1712, mort à Paris le 3 février 1779) est évêque de Poitiers de 1748 à 1759 puis évêque de Meaux jusqu'à sa mort en 1779.
Biographie
Jean-Louis de La Marthonie de Caussade est le 3e fils et homonyme de Jean-Louis de La Marthonie, seigneur de Caussade, et d'Aimée de David de Lastours (teste en 1727).
Cadet destiné à l'Église, élève du séminaire de Saint-Sulpice et docteur de théologie en Sorbonne en 1742, on le dénomme « l'abbé de Caussade ». Il devient l'aumônier de Madame Adélaïde de France.
Il est désigné comme évêque de Poitiers en 1748, confirmé le 21 avril 1749 et consacré en mai suivant par Louis-Jacques d’Audibert de Lussan, l'archevêque de Bordeaux. Le 7 avril 1753 il reçoit en commende l'abbaye Saint-Antoine-et-Saint-Pierre de Lézat-sur-Lèze[1]. « Pieux, instruit mais froid... il déplut et se déplut à Poitiers » et il obtient son transfert à l'évêché de Meaux en 1759[2].
Nommé évêque de Meaux, il reçoit ses bulles pontificales le 9 avril 1759. Il est également pourvu la même année en commende de l'abbaye d'Auberive. Il n'est guère populaire non plus dans son nouveau diocèse où en 1767 il accède aux exigences de la Commission des réguliers contre les Trinitaires et où en 1773 il se fait attribuer en sus l'abbaye de Lagny. Il meurt à Paris le 3 février 1779 et il est inhumé dans l'église Saint-Sulpice[3].
Notes et références
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