Georges Béal : Différence entre versions

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[[Fichier:Georges Béal et son vase Les Barettes édité par Verlys.jpg|vignette|redresse|Georges Béal et son vase ''Les Barettes'' édité par Verlys.]]
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| nom                = Georges Béal
'''Georges Béal''' est un [[sculpteur]] [[ornemaniste]] [[France|français]] né le {{date-|30|07|1884}} à [[Paris]]<ref>Archives de Paris, {{12e|arrondissement}}, année 1884, acte de naissance {{numéro|2086}}.</ref> et mort le {{date-|10|08|1969}} en [[Seine-et-Marne]]<ref>Archives de Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, année 1969, transcription de l'acte de décès {{numéro|19}}.</ref>.
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| image              = Georges Béal et son vase Les Barettes édité par Verlys.jpg
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| légende            = Georges Béal et son vase ''Les Barettes'' édité par Verlys
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| date de naissance  = 30 juillet 1884
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'''Georges Béal''', né le 30 juillet 1884 à Paris<ref>Archives de Paris, 12ème arrondissement, année 1884, acte de naissance numéro 2086</ref> et mort le 10 aout 1969 à [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjAtMDUtMTciO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjM0ODc0O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=9.133331298828125%2C130&uielem_islocked=0&uielem_zoom=99&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Archives de Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, année 1969, transcription de l'acte de décès,numéro 19, page 26]</ref>.
  
Concepteur de modèles d'objets d'art de la vie quotidienne (services de table, café, thé, vases, pendulettes, luminaires, coupes…), il confie la réalisation de ses créations à des bronziers, orfèvres et verriers<ref>Martine Hanotelle-Hervé, « Georges Béal, sculpteur ornemaniste », ''Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie des {{9e}} et {{18e|arrondissements}} de Paris'', n°86, décembre 2017, {{pp.|52-60}}.</ref>.
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Concepteur de modèles d'objets d'art de la vie quotidienne (services de table, café, thé, vases, pendulettes, luminaires, coupes…), il confie la réalisation de ses créations à des bronziers, orfèvres et verriers<ref>Martine Hanotelle-Hervé, « Georges Béal, sculpteur ornemaniste », ''Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie des 9ème et 18ème arrondissements de Paris'', numéro 186, décembre 2017, pages 52 à 60}}</ref>.
  
 
== Biographie ==
 
== Biographie ==
 
=== Formation - La Réunion des fabricants de bronzes ===
 
=== Formation - La Réunion des fabricants de bronzes ===
Très jeune, Georges Béal décide de son métier. Influencé par son père, Jean-Marie Béal (1856-1944), artisan [[Gainerie|gainier]], il s'oriente dans le domaine des arts appliqués. En 1898, il entre à l'École professionnelle de dessin, modelage et ciselure de la Réunion des fabricants de bronzes à [[Paris]].  
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Très jeune, Georges Béal décide de son métier. Influencé par son père, Jean-Marie Béal (1856-1944), artisan [[WP:Gainerie|gainier]], il s'oriente dans le domaine des arts appliqués. En 1898, il entre à l'École professionnelle de dessin, modelage et ciselure de la Réunion des fabricants de bronzes à Paris.  
  
En 1901, il passe le concours de fin d'études en sculpture d'ornement et obtient le {{3e|prix}} pour un plateau porte-cartes dont le jury estime qu'il est {{citation|modelé et réparé avec une expérience rare à cet âge{{refnec}}}}. Pour ce prix, la Réunion des fabricants de bronzes lui remet une somme de {{unité|100|francs}} grâce au legs Didier. Les prix sont distribués dans la mairie du {{3e|arrondissement}} en février 1902<ref>Fonds de la Réunion des fabricants de bronzes, ''Annuaire'', Archives nationales, 106AS/63.</ref>.
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En 1901, il passe le concours de fin d'études en sculpture d'ornement et obtient le 3ème prix pour un plateau porte-cartes dont le jury estime qu'il est {{citation|modelé et réparé avec une expérience rare à cet âge<ref>Fonds de la Réunion des Fabricants de Bronzes, ''Annuaire 1897-1902'', Rapport de M. Joindy, membre du jury, p.74, Archives nationales, 106AS/63.</ref>}}. Pour ce prix, la Réunion des fabricants de bronzes lui remet une somme de 100 francs grâce au legs Didier. Les prix sont distribués dans la mairie du 3ème arrondissement le 16 février 1902.
  
En 1909, au Concours des jeunes artisans, la Réunion des fabricants de bronzes lui décerne un {{6e|prix}} pour la réalisation d'un vase en bronze ''Les Pissenlits'' avec une somme de {{unité|100|francs}} du legs Didier<ref>Le vase est reproduit dans le bulletin (cf. Fonds de la Réunion des Fabricants de Bronzes, ''Bulletin annuel'', Archives nationales, 106AS/65.</ref>.
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En 1909, au Concours des jeunes artisans, la Réunion des fabricants de bronzes lui décerne un 6ème prix pour la réalisation d'un vase en bronze ''Les Pissenlits'' avec une somme de 100 francs du legs Didier<ref>Le vase est reproduit dans le bulletin (cf. Fonds de la Réunion des Fabricants de Bronzes, ''Bulletin annuel 1909'', p.59), Archives nationales, 106AS/65.</ref>.
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<gallery mode="packed" heights="170" caption="Œuvres de Georges Béal de la période Art nouveau">
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<gallery mode="packed" heights="150" caption="Œuvres de Georges Béal de la période Art nouveau">
Fichier:BEAL 2016-07-21-15.jpg|Vide-poche, bronze, {{unité|13|cm}}.
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Fichier:BEAL 2016-07-21-15.jpg|Vide-poche, bronze, 13 cm.
Fichier:BEAL 2016-07-21-9.jpg|Plateau, argent, {{Dunité|30|22|cm}}.
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Fichier:BEAL 2016-07-21-9.jpg|Plateau, argent, 30x22 cm.
Fichier:BEAL 2016-07-21-6.jpg|Verseuse (1904), argent,, {{unité|16|cm}}.
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Fichier:BEAL 2016-07-21-6.jpg|Verseuse (1904), argent, 16 cm.
 
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=== Ses ateliers ===
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=== Ateliers ===
En 1920, Georges Béal crée son atelier de sculpture au 73, [[rue de Bagnolet]] à Paris dans un des sept locaux d'environ {{unité|27|}} situés sur cour au rez-de-chaussée<ref>Archives de Paris, permis de construire, 73, rue de Bagnolet, Paris {{20e}}, VO11/186 et 2351W/22.</ref>.
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En 1920, Georges Béal crée son atelier de sculpture au 73, rue de Bagnolet à Paris dans un des sept locaux d'environ 27 m² situés sur cour au rez-de-chaussée<ref>Archives de Paris, permis de construire, 73, rue de Bagnolet, Paris 20ème arrondissement, VO11/186 et 2351W/22.</ref>.
 
 
En février 1928, Béal achète une partie du terrain situé à l'angle de la [[rue Drevet]] et de la [[rue Gabrielle]] pour faire construire une maison, l'autre partie étant achetée par le peintre [[Maurice Cahours]] (1899-1974)<ref>Archives de Paris, sommier foncier, DQ18 1876 (pour Béal) et DQ18 1852 (pour Cahours). La maison de Cahours ouvre au 21, rue Gabrielle avec un atelier s'élevant sur deux étages.</ref>. Cette maison au 14, rue Drevet comporte un atelier au premier étage<ref>Archives de Paris, permis de construire : VO12/252 pour le 21, rue Gabrielle ; VO11/1028 pour le 14, rue Drevet.</ref>.
 
  
=== La Société des artistes français ===
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En février 1928, Béal achète une partie du terrain situé à l'angle de la rue Drevet et de la rue Gabrielle pour faire construire une maison, l'autre partie étant achetée par le peintre Maurice Cahours (1899-1974)<ref>Archives de Paris, sommier foncier, DQ18 1876 (pour Béal) et DQ18 1852 (pour Cahours). La maison de Cahours ouvre au 21, rue Gabrielle avec un atelier s'élevant sur deux étages.</ref>. Cette maison au 14, rue Drevet comporte un atelier au premier étage<ref>Archives de Paris, permis de construire : VO12/252 pour le 21, rue Gabrielle ; VO11/1028 pour le 14, rue Drevet.</ref>.
En 1906, Georges Béal présente au [[Salon des artistes français]] une vitrine<ref>{{numéro|4615}}.</ref> contenant des objets d'art en matériaux divers réalisés en collaboration, pour la ciselure, avec Raymond Bonnafoux et Georges Soudanas. Il précise dans le catalogue qu'il est élève de [[Furcy Rambaud]]<ref>''Catalogue des Salons des artistes français'', 1905-1907{{refins}}<!-- année et numéro de page à préciser. S'agissant d'un ouvrage publié, une cote de bibliothèque est inutile. -->.</ref>.
 
  
En 1907, il expose une vitrine<ref>{{numéro|4501}}.</ref> contenant des pièces d'orfèvrerie, fruits de la même collaboration que celle de l'année précédente.
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=== Société des artistes français ===
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En 1906, Georges Béal présente au [[WP:Salon des artistes français|Salon des artistes français]] une vitrine<ref name="Salons 1905-1907">Pierre Sanchez, Dominique Lobstein, ''Catalogue des Salons des artistes français 1905-1907'', Dijon, L'Échelle de Jacob</ref> contenant des objets d'art en matériaux divers réalisés en collaboration, pour la ciselure, avec Raymond Bonnafoux et Georges Soudanas. Il précise dans le catalogue qu'il est élève de Furcy Rambaud.
  
En 1910, il présente ''Les Orchidées'', une lampe électrique et un vide-poche avec des motifs végétaux<ref>''Catalogue des artistes français'', 1908-1910{{refins}}<!-- année et numéro de page à préciser -->.</ref>{{,}}<ref>Pour ces trois expositions, Béal mentionne l'adresse son domicile du 44, [[rue Alexandre-Dumas]] à Paris.</ref>.
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En 1907, il expose une vitrine<ref name="Salons 1905-1907" /> contenant des pièces d'orfèvrerie, fruits de la même collaboration que celle de l'année précédente.
  
En 1921, Béal présente une vitrine<ref>{{numéro|4729}}.</ref> contenant des objets en matériaux divers. Son atelier du 73, rue de Bagnolet est signalé pour la première fois au catalogue<ref>''Catalogue du Salon des artistes français en Arts appliqués du 4 mars au 17 avril 1921''{{refins}}<!-- numéro de page à préciser -->.</ref>.
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En 1910, il présente ''Les Orchidées'', une lampe électrique et un vide-poche avec des motifs végétaux<ref name="Salons 1908-1910">Pierre Sanchez, ''Catalogue des artistes français 1908-1910'', Dijon, L'Echelle de Jacob.</ref>. Pour ces trois expositions, en 1906, 1907 et 1910, Béal mentionne l'adresse de son domicile du 44, rue Alexandre-Dumas à Paris<ref name="Salons 1905-1907" /><sup>,</sup><ref name="Salons 1908-1910" />.
  
En 1922, il présente une vitrine<ref>{{numéro|n°4556}}.</ref> contenant divers objets d'art en argent et ivoire édités par la maison d'orfèvrerie Lapparra et Gabriel<ref>Existant actuellement sous le nom de Souche Lapparra.</ref> : cafetière en argent à anses d'ivoire, théière sucrier, crémier, plateau en métal argenté, légumier en argent, plat rond, saucière en argent avec plateau, couvert table en argent, couteau de table à manche en argent, couteau de table à manche en ivoire<ref>''Catalogue de l'Exposition d'art appliqué organisé au Salon de la Société des artistes français : du 5 mai au 30 juin 1922''{{refins}}<!-- numéro de page à préciser -->.</ref>.
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En 1921, Béal présente une vitrine<ref>''Catalogue du Salon des artistes français en Arts appliqués du 4 mars au 17 avril 1921'', Son atelier du 73, rue de Bagnolet est signalé pour la première fois au catalogue.</ref>contenant des objets en matériaux divers.
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En 1922, il présente une vitrine<ref>''Catalogue de l'Exposition d'art appliqué organisé au Salon de la Société des artistes français : du 5 mai au 30 juin 1922''</ref> contenant divers objets d'art en argent et ivoire édités par la maison d'orfèvrerie Lapparra et Gabriel<ref>Existant actuellement sous le nom de Souche Lapparra.</ref> : cafetière en argent à anses d'ivoire, théière sucrier, crémier, plateau en métal argenté, légumier en argent, plat rond, saucière en argent avec plateau, couvert table en argent, couteau de table à manche en argent, couteau de table à manche en ivoire.
  
 
=== La Société des artistes décorateurs ===
 
=== La Société des artistes décorateurs ===
À partir de 1921, Georges Béal expose aux [[Salon des artistes décorateurs]] (SAD). Il est membre actif de la Société des artistes décorateurs de 1922 à 1949. Il y envoie les objets suivants<ref>''Société des artistes décorateurs'', catalogues{{refins}}.</ref> :
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À partir de 1921, Georges Béal expose aux [[WP:Salon des artistes décorateurs|Salon des artistes décorateurs]] (SAD). Il est membre actif de la Société des artistes décorateurs de 1922 à 1949. Il y envoie les objets suivants<ref>Louis Chéronnet, ''Société des artistes décorateurs'', catalogues 1904-1990, Paris [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32869935k].</ref>:
 
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! Salons de la Société des artistes décorateurs (SAD) !! Ouvrages créés par Georges Béal !! Entreprises éditrices
 
! Salons de la Société des artistes décorateurs (SAD) !! Ouvrages créés par Georges Béal !! Entreprises éditrices
 
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| 1921 ||Sept appliques de meuble en bronze doré (pour la parfumerie d'Orsay) || [[Christofle|Christofle et {{Cie}}]]
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| 1921 ||Sept appliques de meuble en bronze doré (pour la parfumerie d'Orsay) || [[WP:Christofle|Christofle et Cie]]
 
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| 1922|| Légumier. Saucière sur plateau. Services à thé et à café sur plateau. Plat. Couverts et Couteau. Service tête à tête en vermeil (Modèle ''Mado'')<ref>Yvanhoé Rambosson, « La première Exposition de la Décoration Française Contemporaine », ''Art et Décoration'', tome 42, juillet-décembre 1922, {{pp.|182 et 190}}.</ref> || Lapparra et Gabriel, orfèvres
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| 1922|| Légumier. Saucière sur plateau. Services à thé et à café sur plateau. Plat. Couverts et Couteau. Service tête à tête en vermeil (Modèle ''Mado'')<ref>Yvanhoé Rambosson, « La première Exposition de la Décoration Française Contemporaine », ''Art et Décoration'', tome 42, juillet-décembre 1922, pages 182 et 190 : "L'orfèvrerie est représentée par des oeuvres de premier ordre. Le service tête à tête en vermeil de MM. Lapparra et Gabriel (sculpteur Béal) pourrait être victorieusement comparé à de belles pièces du passé. J'en dirais autant des envois de M.Puiforcat et du service de MM. Tétard"; le service tête à tête en vermeil est représenté p.182.</ref> || Lapparra et Gabriel, orfèvres
 
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| 1923 || Un vase argenté à 8 pans ; Un service à thé argent et bois d'amourette || Lapparra et Gabriel, orfèvres
 
| 1923 || Un vase argenté à 8 pans ; Un service à thé argent et bois d'amourette || Lapparra et Gabriel, orfèvres
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| 1923 || Un lustre bronze et marbre (5 lumières) || Bonvoisin, bronzes
 
| 1923 || Un lustre bronze et marbre (5 lumières) || Bonvoisin, bronzes
 
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| 1923 || Service de couverts et de couteaux en argent à pans filetés (8 pièces) et différents plats à pans filetés en argent; Service de couverts et de couteaux en argent à joncs (8 pièces) et différents plats à joncs en argent<ref> René Chavance, « Le {{XIVe|Salon}} des artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', tome 43, janvier-juin 1923, pp.|186 et 189}}.</ref> || Cardeillac; collaboration avec Puechmagre, dessinateur
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| 1923 || Service de couverts et de couteaux en argent à pans filetés (8 pièces) et différents plats à pans filetés en argent; Service de couverts et de couteaux en argent à joncs (8 pièces) et différents plats à joncs en argent<ref> René Chavance, « Le 14ème salon des artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', tome 43, janvier-juin 1923, pages 186 et 189 : "La fantaisie de M. Puiforcat s'exprime dans d'ingénieuses combinaisons de métal et de matières précieuses, jade, ivoire, aventurine. Plus sévère, l'invention de MM. Puechmagre et Béal, mise à profit par M. Cardeilhac, s'applique à des réalisations harmonieusement équilibrées"; la saucière à joncs en argent est représentée p.186.</ref> || Cardeillac ; collaboration avec Puechmagre, dessinateur
 
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| 1924 || Un service à thé en argent et nacre sur plateau, érable, nacre et argent<ref>Léon Deshairs, « Le {{XVe|Salon}} des artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', tome 45, janvier-juin 1924, {{p.|173}}.</ref> || Société française de joaillerie et orfèvrerie R. Linzeler
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| 1924 || Un service à thé en argent et nacre sur plateau, érable, nacre et argent<ref>Léon Deshairs, « Le 15ème salon des artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', tome 45, janvier-juin 1924, page 173: le service en argent et nacre créé par Béal et édité par Linzeler est représenté</ref> || Société française de joaillerie et orfèvrerie R. Linzeler
 
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| 1924 || Deux pendulettes, bronze doré || Leblanc-Barbedienne
 
| 1924 || Deux pendulettes, bronze doré || Leblanc-Barbedienne
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| 1927 || Un service à café argent, bois d'amarante et ébène sur plateau || Béal
 
| 1927 || Un service à café argent, bois d'amarante et ébène sur plateau || Béal
 
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| 1927 || Deux services à thé, argent<ref>René Chavance, « {{17e|Salon}} des artistes décorateurs », ''Les Échos des Industries d'Art'', 23, juin 1927, {{p.|14}}.</ref> || Lapparra, orfèvre
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| 1927 || Deux services à thé, argent<ref>René Chavance, « 17ème salon des artistes décorateurs », ''Les Échos des Industries d'Art'', numéro 23, juin 1927, Page 14 "L'orfèvrerie semble bien avoir trouvé, au moins pour un temps, la forme qui sied à notre époque. Et si M. Pierre Dumont, M. Henri Lapparra, M. Adolphe Truffier, M. Georges Béal cherchent ici une courbe compliquée, ajoutent là un ornement, ils ne peuvent guère s'écarter des normes admises désormais"</ref> || Lapparra, orfèvre
 
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| 1928 || Vase en bronze patiné : ''Les Prismes'' ; Vases en verre-pressé : ''Capillaires, Mimosa''<ref name="Mimosa">Vase modèle ''Mimosa'' édité par Etling [https://www.catawiki.eu/lots/32351815-georges-beal-etling-vase-mimosa-art-deco] (consulté le 09/03/2020).</ref>|| Société Etling
 
| 1928 || Vase en bronze patiné : ''Les Prismes'' ; Vases en verre-pressé : ''Capillaires, Mimosa''<ref name="Mimosa">Vase modèle ''Mimosa'' édité par Etling [https://www.catawiki.eu/lots/32351815-georges-beal-etling-vase-mimosa-art-deco] (consulté le 09/03/2020).</ref>|| Société Etling
 
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| 1932 || Vase : ''Trois poissons'' ; Serre-livres : ''Les Cygnes (en verre pressé)<ref name="livre">''Opalescence, le verre moulé des années 1920-1930'', [exposition du 15 octobre au 29 novembre 1986], Bruxelles, Éd. Banque Bruxelles-Lambert, 1986.</ref> || Société Etling
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| 1932 || Vase : ''Trois poissons'' ; Serre-livres : ''Les Cygnes'' (en verre pressé)<ref name="livre">''Opalescence, le verre moulé des années 1920-1930'', [exposition du 15 octobre au 29 novembre 1986], Bruxelles, Éd. Banque Bruxelles-Lambert, 1986.</ref> || Société Etling
 
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| 1933 || Coupe Vase ||  
 
| 1933 || Coupe Vase ||  
 
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| 1935 || Coupe d'aviation métal argenté<ref>La coupe d'aviation exposée en 1935 au SAD pourrait correspondre à celle dont le dessin est conservé aux Archives Lapparra : coupe Béal ''Aviation'', {{date-|12 février 1933}}, {{numéro|12294}}.</ref>{{,}}<ref>La coupe Béal, dont le dessin porte le {{numéro|12294}} (Archives Lapparra) a été choisie comme récompense pour le deuxième prix d'un concours d'aviation en 1943, obtenu par la section scolaire de Jouy-en-Josas et de l'aéro-club Louis Blériot. Reproduction dans la revue l'''Aérophile'', mars 1944, {{p.|32}} ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6553779h/f9.image en ligne]).</ref> || Maison Barbedienne
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| 1935 || Coupe d'aviation métal argenté<ref>La coupe d'aviation exposée en 1935 au SAD pourrait correspondre à celle dont le dessin est conservé aux Archives Lapparra : coupe Béal ''Aviation'', 12 février 1933, numéro 12294 .</ref>,<ref>La coupe Béal, dont le dessin porte le numéro 12294 (Archives Lapparra) a été choisie comme récompense pour le deuxième prix d'un concours d'aviation en 1943, obtenu par la section scolaire de Jouy-en-Josas et de l'aéro-club Louis Blériot. Reproduction dans la revue l'''Aérophile'', mars 1944, pages 32 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6553779h/f9.image en ligne])</ref> || Maison Barbedienne
 
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=== La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie ===
 
=== La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie ===
La [[Société d'encouragement à l'art et à l'industrie]] (SEAI) attribue, pour des artistes français se présentant à des salons ou à des concours, des récompenses sous forme de primes et d'une plaquette en bronze {{Dunité|59|41|mm}} gravée par [[Oscar Rory]]<ref>''La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie''{{refins}}.</ref>. Béal a reçu trois récompenses de cette société :
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La [[WP:Société d'encouragement à l'art et à l'industrie|Société d'encouragement à l'art et à l'industrie]] (SEAI)<ref>''La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie: son historique, 1889-1929'', Paris, Éd. Chaix, 1930.</ref> attribue, pour des artistes français se présentant à des salons ou à des concours, des récompenses sous forme de primes et d'une plaquette en bronze 59x41 mm gravée par [[WP:Louis Oscar Roty|Louis Oscar Roty]]. Béal a reçu trois récompenses de cette société :
* au [[Salon des artistes français]] de 1922, la SEAI lui décerne la {{1re|prime}} ({{unité|300|francs}}) avec la plaquette gravée par Roty<ref>« Chronique », ''Art et Décoration'', juillet 1922, {{p.|3}}.</ref> ;
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* au [[WP:Salon des artistes français|Salon des artistes français]] de 1922, la SEAI lui décerne la 1ère prime (300 francs) avec la plaquette gravée par Roty<ref>« Chronique », ''Art et Décoration'', juillet 1922, page 3.</ref> ;
* au [[Salon des artistes décorateurs]] de 1922, la SEAI lui décerne la {{2e|prime}} ({{unité|200|francs}}) avec la plaquette gravée par Roty<ref>« Chronique », ''Art et Décoration'', avril 1922, {{p.|2}}.</ref> ;
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* au [[WP:Salon des artistes décorateurs|Salon des artistes décorateurs]] de 1922, la SEAI lui décerne la 2ème prime (200 francs) avec la plaquette gravée par Roty<ref>« Chronique », ''Art et Décoration'', avril 1922, page 2</ref> ;
 
* au Concours du luminaire électrique en 1924, la SEAI lui attribue la plaquette gravée par Roty.
 
* au Concours du luminaire électrique en 1924, la SEAI lui attribue la plaquette gravée par Roty.
 
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<gallery mode="packed" heights="200" caption="Plaquette de la SEAI gravée par [[Oscar Roty]], récompense décernée à G. Béal lors du Salon des artistes français de 1922">
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<gallery mode="packed" heights="150" caption="Plaquette de la SEAI gravée par [[WP:Oscar Roty|Oscar Roty]], récompense décernée à G. Béal lors du Salon des artistes français de 1922">
 
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=== La parfumerie d'Orsay ===
 
=== La parfumerie d'Orsay ===
La parfumerie d'Orsay<ref>À l'actuel emplacement du magasin Dunhill.</ref> était située au 15, [[Rue de la Paix (Paris)|rue de la Paix]], à l'angle de la [[rue Daunou]] à [[Paris]]. Georges Béal participe à la décoration de la parfumerie avec l'architecte [[Louis Süe]] (1875-1968) et le peintre [[André Mare]] (1887-1932). Ces deux artistes dirigent la Compagnie des arts français<ref>Florence Camard, ''Süe et Mare et la Compagnie des Arts Français'', Éditions de l'Amateur, {{pp.|182-183}}.</ref>. Dix-sept bronzes d'ameublement créés par Béal (poignée, entrée de serrure…) sont répertoriés sur trois plaques de verre<ref>Archives Christofle, plaques de verre, 1921{{refinc}}.</ref>. Sept d'entre-eux sont présentés au [[Salon des artistes décorateurs]] de 1921. Trois d'entre-eux illustrent l'article d'Émile Sedeyn dans ''Art et Décoration'' de 1921, qui écrit : {{citation|La Maison Christofle édite de beaux bronzes de {{M.|Béal}}<ref>Émile Sedeyn, « Le {{XIIe|Salon}} des Artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', 1921, {{p.|104}}.</ref>}}. Une bonbonnière à décor de roses et fleurs ciselées, signée Béal, a pu être créée pour la parfumerie<ref>Archives Christofle, plaque de verre, 1920 et collection privée{{refinc}}.</ref>. Béal est probablement l'auteur des sept frontons des baies d'entrée de la parfumerie<ref>Archives Christofle, plaques de verre, 1922 et avril 1923{{refinc}}.</ref>.
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La parfumerie d'Orsay<ref>À l'actuel emplacement du magasin Dunhill.</ref> était située au 15, Rue de la Paix, à l'angle de la rue Daunou à Paris . Georges Béal participe à la décoration de la parfumerie avec l'architecte [[WP:Louis Süe|Louis Süe]] (1875-1968) et le peintre [[WP:André Mare|André Mare]] (1887-1932). Ces deux artistes dirigent la Compagnie des arts français<ref>Florence Camard, ''Süe et Mare et la Compagnie des Arts Français'', Éditions de l'Amateur, pages 182 et 183</ref>. Dix-sept bronzes d'ameublement créés par Béal (poignée, entrée de serrure…) sont répertoriés sur trois plaques de verre<ref>La Maison Christofle, Patrimoine, plaques de verre, 1921.</ref>. Sept d'entre-eux sont présentés au [[WP:Salon des artistes décorateurs|Salon des artistes décorateurs]] de 1921. Trois d'entre-eux illustrent l'article d'Émile Sedeyn dans ''Art et Décoration'' de 1921, qui écrit : {{citation|La Maison Christofle édite de beaux bronzes de ''Monsieur Béal''<ref>Émile Sedeyn, « Le 12ème salon des Artistes décorateurs », ''Art et Décoration'', 1921, page 104</ref>}}. Une bonbonnière à décor de roses et fleurs ciselées, signée Béal, a pu être créée pour la parfumerie<ref>La maison Christofle, Patrimoine, plaque de verre, 1920 et collection privée.</ref>. Béal est probablement l'auteur des sept frontons des baies d'entrée de la parfumerie<ref>La maison Christofle, Patrimoine, plaques de verre, 1922 et avril 1923.</ref>.
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<gallery mode="packed" heights="170" caption="La parfumerie d'Orsay.">
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Fichier:Parfumerie d'Orsay façade.tif|La façade du 15, rue de la Paix, avril 1923.
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File:Parfumerie Orsay façade.tif|La façade du 15, rue de la Paix à Paris, avril 1923
Fichier:Parfumerie d'Orsay fronton.tif|Un fronton de baie d'entrée en cours d'exécution par le sculpteur avec ses outils.
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File:Parfumerie Orsay fronton.tif|Un fronton avec les outils du sculpteur
 
Fichier:BEAL 2016-07-21-13.jpg|Georges Béal, ''Bonbonnière'' (1920).
 
Fichier:BEAL 2016-07-21-13.jpg|Georges Béal, ''Bonbonnière'' (1920).
 
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=== Le musée Galliéra ===
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=== Musée Galliéra ===
[[Fichier:Béal lettre Galliéra.jpg|vignette|redresse|Lettre de Georges Béal pour l'''Exposition d'Art moderne'' de 1923, [[Paris]], [[palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris]].]]
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[[Fichier:Béal lettre Galliéra.jpg|vignette|redresse|Lettre de Georges Béal pour l'''Exposition d'Art moderne'' de 1923, Paris, [[WP:palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris|musée Galliéra]].]]
À l'exposition d'art moderne du [[palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris|musée Galliéra]] de l'hiver 1923-1924 à Paris, Béal présente ses créations en argent et ivoire édités par les orfèvres Lapparra et Gabriel et montrés auparavant au [[Salon des artistes français]] de 1922<ref>Une lettre écrite par Georges Béal avec un en-tête de son atelier de la rue de Bagnolet témoigne de sa participation au musée Galliéra à l'''Exposition d'Art moderne'', archives palais Galliéra, musée de la Mode de la ville de Paris{{refinc}}<!-- Omission de la cote -->.</ref>.  
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À l'exposition d'art moderne du musée Galliéra de l'hiver 1923-1924 à Paris, Béal présente ses créations en argent et ivoire édités par les orfèvres Lapparra et Gabriel et montrés auparavant au [[WP:Salon des artistes français|Salon des artistes français]] de 1922<ref>Une lettre écrite par Georges Béal avec un en-tête de son atelier de la rue de Bagnolet témoigne de sa participation au musée Galliéra à l'''Exposition d'Art moderne'', archives palais Galliéra, musée de la Mode de la ville de Paris</ref>.  
  
En 1924, il expose à l'exposition générale annuelle d'art appliqué au musée Galliéra<ref>Yvanhoé Rambosson, « L'Exposition générale annuelle d'art appliqué au Musée Galliéra », ''L'Amour de l'Art'', n°20, 1924, {{p.|28}}.</ref>.
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En 1924, il expose à l'exposition générale annuelle d'art appliqué au musée Galliéra<ref>Yvanhoé Rambosson, « L'Exposition générale annuelle d'art appliqué au Musée Galliéra », ''L'Amour de l'Art'', n°20, 1924, page 28</ref>.
  
=== L'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris ===
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=== Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris ===
L'[[Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes]] est marquée par une innovation qui consiste en une étroite collaboration entre industriels et artistes<ref>Geneviève Tixier, ''Les Arts décoratifs, les arts graphiques, les arts du spectacle des années 1920-30''.</ref>. Béal collabore avec une douzaine d'entreprises industrielles et expose dans différents lieux de l'exposition<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, {{pp.|65}}, 123, 133, 247, 248.</ref>. Les objets exposés sont groupés en classe par leur nature et leur destination<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris : son objet, son programme, son importance économique.</ref>.
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L'[[WP:Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes|Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes]] est marquée par une innovation qui consiste en une étroite collaboration entre industriels et artistes<ref>Geneviève Tixier, ''Les Arts décoratifs, les arts graphiques, les arts du spectacle des années 1920-30''.</ref>. Béal collabore avec une douzaine d'entreprises industrielles et expose dans différents lieux de l'exposition<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 65, 123, 133, 247, 248</ref>. Les objets exposés sont groupés en classe par leur nature et leur destination<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris : son objet, son programme, son importance économique.</ref>.
  
Béal obtient des distinctions dans trois classes<ref>« Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, Liste des Récompenses », ''Journal officiel de la République Française'', 5 janvier 1926.</ref>. Deux médailles d'or lui sont décernées :
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Béal obtient des distinctions dans trois classes<ref>« Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, Liste des Récompenses », ''Journal officiel de la République Française'', 5 janvier 1926</ref>. Deux médailles d'or lui sont décernées :
* en groupe I, architecture ; classe 4, art et industrie du métal : béquille (poignée de porte) et plaque (plaque de propreté) en bronze ciselé et doré au mercure, fabriqués par la Maison de fonderie de cuivre et de fer de Biuret-Debourin et édités par Bricard<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, Volume III : décoration fixe de l'architecture (classes 2 à 4) ; Béal est mentionné {{p.|53}} ; planche XLV : représentation des deux créations de Béal.</ref> ;
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* en groupe I, architecture ; classe 4, art et industrie du métal : béquille (poignée de porte) et plaque (plaque de propreté) en bronze ciselé et doré au mercure, fabriqués par la Maison de fonderie de cuivre et de fer de Biuret-Debourin et édités par Bricard<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, Volume III : décoration fixe de l'architecture (classes 2 à 4) ; Béal est mentionné page 53 ; planche XLV : représentation des deux créations de Béal.</ref> ;
* en groupe II, mobilier ; classe 10, art et industrie du métal : lampe avec deux abat-jour, fabriquée par Aucoc<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, Volume V : accessoires du mobilier (classes 9 à 12) ; Béal est mentionné {{p.|37}} ; planche XXIII : reproduction de la lampe.</ref> ;
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* en groupe II, mobilier ; classe 10, art et industrie du métal : lampe avec deux abat-jour, fabriquée par Aucoc<ref>''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, volume V : accessoires du mobilier (classes 9 à 12) ; Béal est mentionné page 37 ; planche XXIII : reproduction de la lampe.</ref> ;
* un diplôme d'honneur lui est attribué en groupe II, mobilier ; classe 9, tabletterie et maroquinerie : services à thé et de table avec combinaison de pierres précieuses<ref>« L'Art de la Bijouterie, la Joaillerie, l'Orfèvrerie, l'Horlogerie, les Pierres précieuses », in ''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Édition de luxe de l'horloger, {{p.|48}}.</ref>.
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* un diplôme d'honneur lui est attribué en groupe II, mobilier ; classe 9, tabletterie et maroquinerie : services à thé et de table avec combinaison de pierres précieuses<ref>« L'Art de la Bijouterie, la Joaillerie, l'Orfèvrerie, l'Horlogerie, les Pierres précieuses », in ''Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Édition de luxe de l'horloger, page 48</ref>.
  
 
Béal participe aussi à la réalisation de deux ensembles :  
 
Béal participe aussi à la réalisation de deux ensembles :  
* le salon de réception d'une ambassade française située dans la cour des Métiers de l'esplanade des Invalides. Il réalise l'orfèvrerie<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, {{p.|95.}}</ref>{{,}}<ref>''1925 quand l'art déco séduit le monde'', [Cité de l'architecture  et du patrimoine du 16 octobre 2013 au 17 février 2014], Éd. Norma, {{p.|112}}.</ref>{{,}}<ref>« Exposition internationale des Arts décoratifs - Art et Industrie du Métal », ''L'Art Vivant'', 1925, n°20, {{p.|21}}.</ref> ;
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* le salon de réception d'une ambassade française située dans la cour des Métiers de l'esplanade des Invalides. Il réalise l'orfèvrerie<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 95</ref>,<ref>''1925 quand l'Art déco séduit le monde'', Cité de l'architecture  et du patrimoine du 16 octobre 2013 au 17 février 2014, Éd. Norma, page 112</ref>,<ref>« Exposition internationale des Arts décoratifs - Art et Industrie du Métal », ''L'Art vivant'', 1925, n°20, page 21</ref> ;
* les salles de l'enseignement technique situées au premier étage du [[Grand Palais (Pari)|Grand Palais]] ; pour la salle 27, dite « atelier des créateurs de modèles », il collabore dans le domaine sculpteur-dessinateur, bronze, orfèvrerie<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, {{p.|318}}.</ref>.
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* les salles de l'enseignement technique situées au premier étage du [[WP:Grand Palais (Paris)|Grand Palais]] ; pour la salle 27, dite « atelier des créateurs de modèles », il collabore dans le domaine sculpteur-dessinateur, bronze, orfèvrerie<ref>''Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes'', 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 318</ref>.
  
=== L'Exposition universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937, Paris ===
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=== Exposition universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937 à Paris ===
[[Fichier:Béal Vase lumineux, Expo 1937, Mobilier national.jpg|vignette|redresse|Vase lumineux, métal argenté, commandé par l'État pour l'Exposition universelle de 1937, {{unité|50|cm}}, [[Paris]], [[Mobilier national]].]]
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[[Fichier:Béal Vase lumineux, Expo 1937, Mobilier national.jpg|vignette|redresse|Vase lumineux, métal argenté, commandé par l'État pour l'Exposition universelle de 1937, 50 cm, Paris, [[WP:Mobilier national|Mobilier national]].]]
Le ministère du Commerce et de l'Industrie commande à Georges Béal la création d'un vase lumineux en métal argenté pour l'[[Exposition universelle de 1937]]<ref>''Livre d'or officiel de l'Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937'', Paris, République française, Ministère du Commerce et de l'Industrie, {{p.|375}}.</ref>.
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Le ministère du Commerce et de l'Industrie commande à Georges Béal la création d'un vase lumineux en métal argenté pour l'[[WP:Exposition universelle de 1937|Exposition universelle de 1937]]<ref>''Livre d'or officiel de l'Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937'', Paris, République française, ministère du Commerce et de l'Industrie, page 375</ref>.
 
Le dossier complet de la commande et du contrat est conservé aux Archives nationales<ref>Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937, Paris, dossier des commandes et travaux, Archives nationales, cote F/12/12163.</ref>.
 
Le dossier complet de la commande et du contrat est conservé aux Archives nationales<ref>Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937, Paris, dossier des commandes et travaux, Archives nationales, cote F/12/12163.</ref>.
  
Le vase fut exposé dans le pavillon de la classe 44 (orfèvrerie) et lui vaut une médaille d'argent. Il est conservé à Paris au [[Mobilier national]]. Il a été présenté à Paris à la [[manufacture des Gobelins]] lors de l'exposition ''L'Esprit et la Main'' du 27 mars au {{date-|13 décembre 2015}}.
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Le vase fut exposé dans le pavillon de la classe 44 (orfèvrerie) et lui vaut une médaille d'argent. Il est conservé à Paris au Mobilier national. Il a été présenté à Paris à la [[WP:manufacture des Gobelins|manufacture des Gobelins]] lors de l'exposition ''L'Esprit et la Main'' du 27 mars au 13 décembre 2015.
  
=== La verrerie ===
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=== Verrerie ===
À partir de 1928, Georges Béal travaille avec des entreprises de verrerie comme Etling et Verlys, dont il fut l'un des artistes principaux<ref>Guiseppe Cappa, ''Le génie verrier de l'Europe'', éd. Mardaga, 1998, {{pp.|251-252}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Victor Arwas, ''Glass Art Nouveau to Art Deco'', Londres, Academy Editions, 1977, {{pp.|69-70}}.</ref>{{,}}<ref name="livre"/>{{,}}<ref>Guiseppe Cappa, ''L'Europe de l'art verrier, Des précurseurs de l'Art Nouveau à l'Art actuel 1850-1990'', éd. Mardaga, 1991, {{p.|165}}.</ref>. Cette entreprise éditait des objets d'art en verre pressé-moulé, ainsi que de la statuaire en bronze, terre cuite et céramique.
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À partir de 1928, Georges Béal travaille avec des entreprises de verrerie comme Etling et Verlys, dont il fut l'un des artistes principaux<ref name="Le génie">Guiseppe Cappa, ''Le génie verrier de l'Europe'', éd. Mardaga, 1998, pages 251 et 252</ref>{{,}}<ref name="Glass">Victor Arwas, ''Glass Art Nouveau to Art Deco'', Londres, Academy Editions, 1977, pages 69 et 70</ref>,<ref name="livre"/>,<ref>Guiseppe Cappa, ''L'Europe de l'art verrier, Des précurseurs de l'Art Nouveau à l'Art actuel 1850-1990'', éd. Mardaga, 1991, page 165</ref>. Cette entreprise éditait des objets d'art en verre pressé-moulé, ainsi que de la statuaire en bronze, terre cuite et céramique.
  
Béal réalise, entre autres, des coupes et des vases aux décors végétaux stylisés. Ses reliefs sont moins saillants que ceux des autres créateurs. Parmi ses œuvres référencées figurent un vase en verre opalescent moulé à la presse à motif de ''Pommes de pin'' en relief<ref>''Le génie verrier de l'Europe''.</ref>, un vase-fleur avec une base lumineuse et trois oiseaux perchés<ref>''Glass Art Nouveau to Art Deco''</ref>, un vase ''Pin'', un serre-livres ''Les Cygnes''<ref>Exposé au Salon des artistes décorateurs de 1932.</ref> et une coupelle ''Tournesol'', une coupe et un bol modèle ''Tournesol'' et une coupe modèle ''Chardon'' en verre pressé-moulé<ref>''Opalescence, le verre moulé des années 1920-19030''</ref>.
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Béal réalise, entre autres, des coupes et des vases aux décors végétaux stylisés. Ses reliefs sont moins saillants que ceux des autres créateurs. Parmi ses œuvres référencées figurent un vase en verre opalescent moulé à la presse à motif de ''Pommes de pin'' en relief<ref name="Le génie" />, un vase-fleur avec une base lumineuse et trois oiseaux perchés<ref name="Glass" />, un vase ''Pin'', un serre-livres ''Les Cygnes'' (exposé au SAD de 1932) et une coupelle ''Tournesol'', une coupe et un bol modèle ''Tournesol'' et une coupe modèle ''Chardon'' en verre pressé-moulé<ref name="livre" />.
  
Il fournit des modèles de vases givrés, dont le modèle ''Les Barettes'', pour la marque Verlys, dont les usines étaient situées aux [[Les Andelys|Andelys]]<ref>''Opalescence, le verre moulé des années 1920-1930''.</ref>. Le modèle ''Mimosa'' édité par Verlys est différent du modèle ''Mimosa'' édité par Etling et exposé au Salon des artistes décorateurs de 1928<ref name="Mimosa" />.
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Il fournit des modèles de vases givrés, dont le modèle ''Les Barettes'', pour la marque Verlys, dont les usines étaient situées aux [[WP:Les Andelys|Andelys]]<ref name="livre" />. Le modèle ''Mimosa'' édité par Verlys est différent du modèle ''Mimosa'' édité par Etling et exposé au Salon des artistes décorateurs de 1928<ref name="Mimosa" />.
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Fichier:BEAL 2016-07-21-1.jpg|Maison Verlys, modèle ''Les Barettes'', 255 mm.  
 
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== Notes et Références ==
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== Références ==
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<references/>
  
== Bibliographie ==
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== Annexes ==
* Emmanuel Bénézit, ''Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays'', Paris, Gründ, 1999, volume 1, p. 915.
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=== Bibliographie ===
* Thierry Roche, ''Dictionnaire biographique des sculpteurs des années 1920-1930'', Éditeur Beau fixe, octobre 2007, p. 48.
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* Emmanuel Bénézit, ''Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays'', Paris, Gründ, 1999, volume 1, page 915.
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* Thierry Roche, ''Dictionnaire biographique des sculpteurs des années 1920-1930'', Éditeur Beau fixe, octobre 2007, page 48.
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=== Liens externes ===
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* [https://www.musee-orsay.fr/fr/espace-professionnels/professionnels/chercheurs/rech-rec-art-home/notice-artiste.html?nnumid=2485 Georges Béal au musée d'Orsay]
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* [https://www.oxfordartonline.com/benezit/view/10.1093/benz/9780199773787.001.0001/acref-9780199773787-e-00014395 Georges Béal sur le Bénézit]
  
{{Portail|France|sculpture|arts décoratifs|Art déco}}
 
 
{{CLEDETRI:Béal, Georges}}
 
{{CLEDETRI:Béal, Georges}}
 
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[[Catégorie:Personnalités diverses]]
[[Catégorie:Sculpteur français du XXe siècle]]
+
[[Catégorie:Décès à Lagny-sur-Marne]]
[[Catégorie:Sculpteur ornemaniste]]
 
[[Catégorie:Sculpteur Art déco]]
 
[[Catégorie:Naissance en juillet 1884]]
 
[[Catégorie:Décès en août 1969]]
 

Version actuelle datée du 9 novembre 2020 à 13:34

Georges Béal
Description de cette image, également commentée ci-après
Georges Béal et son vase Les Barettes édité par Verlys
Naissance
Paris
Décès (à 85 ans)
Lagny-sur-Marne
Profession
Sculpteur

Georges Béal, né le 30 juillet 1884 à Paris[1] et mort le 10 aout 1969 à Lagny-sur-Marne[2].

Concepteur de modèles d'objets d'art de la vie quotidienne (services de table, café, thé, vases, pendulettes, luminaires, coupes…), il confie la réalisation de ses créations à des bronziers, orfèvres et verriers[3].

Biographie

Formation - La Réunion des fabricants de bronzes

Très jeune, Georges Béal décide de son métier. Influencé par son père, Jean-Marie Béal (1856-1944), artisan gainier, il s'oriente dans le domaine des arts appliqués. En 1898, il entre à l'École professionnelle de dessin, modelage et ciselure de la Réunion des fabricants de bronzes à Paris.

En 1901, il passe le concours de fin d'études en sculpture d'ornement et obtient le 3ème prix pour un plateau porte-cartes dont le jury estime qu'il est « modelé et réparé avec une expérience rare à cet âge[4] ». Pour ce prix, la Réunion des fabricants de bronzes lui remet une somme de 100 francs grâce au legs Didier. Les prix sont distribués dans la mairie du 3ème arrondissement le 16 février 1902.

En 1909, au Concours des jeunes artisans, la Réunion des fabricants de bronzes lui décerne un 6ème prix pour la réalisation d'un vase en bronze Les Pissenlits avec une somme de 100 francs du legs Didier[5].

Ateliers

En 1920, Georges Béal crée son atelier de sculpture au 73, rue de Bagnolet à Paris dans un des sept locaux d'environ 27 m² situés sur cour au rez-de-chaussée[6].

En février 1928, Béal achète une partie du terrain situé à l'angle de la rue Drevet et de la rue Gabrielle pour faire construire une maison, l'autre partie étant achetée par le peintre Maurice Cahours (1899-1974)[7]. Cette maison au 14, rue Drevet comporte un atelier au premier étage[8].

Société des artistes français

En 1906, Georges Béal présente au Salon des artistes français une vitrine[9] contenant des objets d'art en matériaux divers réalisés en collaboration, pour la ciselure, avec Raymond Bonnafoux et Georges Soudanas. Il précise dans le catalogue qu'il est élève de Furcy Rambaud.

En 1907, il expose une vitrine[9] contenant des pièces d'orfèvrerie, fruits de la même collaboration que celle de l'année précédente.

En 1910, il présente Les Orchidées, une lampe électrique et un vide-poche avec des motifs végétaux[10]. Pour ces trois expositions, en 1906, 1907 et 1910, Béal mentionne l'adresse de son domicile du 44, rue Alexandre-Dumas à Paris[9],[10].

En 1921, Béal présente une vitrine[11]contenant des objets en matériaux divers. En 1922, il présente une vitrine[12] contenant divers objets d'art en argent et ivoire édités par la maison d'orfèvrerie Lapparra et Gabriel[13] : cafetière en argent à anses d'ivoire, théière sucrier, crémier, plateau en métal argenté, légumier en argent, plat rond, saucière en argent avec plateau, couvert table en argent, couteau de table à manche en argent, couteau de table à manche en ivoire.

La Société des artistes décorateurs

À partir de 1921, Georges Béal expose aux Salon des artistes décorateurs (SAD). Il est membre actif de la Société des artistes décorateurs de 1922 à 1949. Il y envoie les objets suivants[14]:

Salons de la Société des artistes décorateurs (SAD) Ouvrages créés par Georges Béal Entreprises éditrices
1921 Sept appliques de meuble en bronze doré (pour la parfumerie d'Orsay) Christofle et Cie
1922 Légumier. Saucière sur plateau. Services à thé et à café sur plateau. Plat. Couverts et Couteau. Service tête à tête en vermeil (Modèle Mado)[15] Lapparra et Gabriel, orfèvres
1923 Un vase argenté à 8 pans ; Un service à thé argent et bois d'amourette Lapparra et Gabriel, orfèvres
1923 Trois pendulettes dorées Servin, horloger
1923 Un lustre bronze et marbre (5 lumières) Bonvoisin, bronzes
1923 Service de couverts et de couteaux en argent à pans filetés (8 pièces) et différents plats à pans filetés en argent; Service de couverts et de couteaux en argent à joncs (8 pièces) et différents plats à joncs en argent[16] Cardeillac ; collaboration avec Puechmagre, dessinateur
1924 Un service à thé en argent et nacre sur plateau, érable, nacre et argent[17] Société française de joaillerie et orfèvrerie R. Linzeler
1924 Deux pendulettes, bronze doré Leblanc-Barbedienne
1927 Un service à café argent, bois d'amarante et ébène sur plateau Béal
1927 Deux services à thé, argent[18] Lapparra, orfèvre
1928 Vase en bronze patiné : Les Prismes ; Vases en verre-pressé : Capillaires, Mimosa[19] Société Etling
1932 Vase : Trois poissons ; Serre-livres : Les Cygnes (en verre pressé)[20] Société Etling
1933 Coupe Vase
1935 Coupe d'aviation métal argenté[21],[22] Maison Barbedienne

La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie

La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie (SEAI)[23] attribue, pour des artistes français se présentant à des salons ou à des concours, des récompenses sous forme de primes et d'une plaquette en bronze 59x41 mm gravée par Louis Oscar Roty. Béal a reçu trois récompenses de cette société :

  • au Salon des artistes français de 1922, la SEAI lui décerne la 1ère prime (300 francs) avec la plaquette gravée par Roty[24] ;
  • au Salon des artistes décorateurs de 1922, la SEAI lui décerne la 2ème prime (200 francs) avec la plaquette gravée par Roty[25] ;
  • au Concours du luminaire électrique en 1924, la SEAI lui attribue la plaquette gravée par Roty.

La parfumerie d'Orsay

La parfumerie d'Orsay[26] était située au 15, Rue de la Paix, à l'angle de la rue Daunou à Paris . Georges Béal participe à la décoration de la parfumerie avec l'architecte Louis Süe (1875-1968) et le peintre André Mare (1887-1932). Ces deux artistes dirigent la Compagnie des arts français[27]. Dix-sept bronzes d'ameublement créés par Béal (poignée, entrée de serrure…) sont répertoriés sur trois plaques de verre[28]. Sept d'entre-eux sont présentés au Salon des artistes décorateurs de 1921. Trois d'entre-eux illustrent l'article d'Émile Sedeyn dans Art et Décoration de 1921, qui écrit : « La Maison Christofle édite de beaux bronzes de Monsieur Béal[29] ». Une bonbonnière à décor de roses et fleurs ciselées, signée Béal, a pu être créée pour la parfumerie[30]. Béal est probablement l'auteur des sept frontons des baies d'entrée de la parfumerie[31].

Musée Galliéra

Lettre de Georges Béal pour l'Exposition d'Art moderne de 1923, Paris, musée Galliéra.

À l'exposition d'art moderne du musée Galliéra de l'hiver 1923-1924 à Paris, Béal présente ses créations en argent et ivoire édités par les orfèvres Lapparra et Gabriel et montrés auparavant au Salon des artistes français de 1922[32].

En 1924, il expose à l'exposition générale annuelle d'art appliqué au musée Galliéra[33].

Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris

L'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes est marquée par une innovation qui consiste en une étroite collaboration entre industriels et artistes[34]. Béal collabore avec une douzaine d'entreprises industrielles et expose dans différents lieux de l'exposition[35]. Les objets exposés sont groupés en classe par leur nature et leur destination[36].

Béal obtient des distinctions dans trois classes[37]. Deux médailles d'or lui sont décernées :

  • en groupe I, architecture ; classe 4, art et industrie du métal : béquille (poignée de porte) et plaque (plaque de propreté) en bronze ciselé et doré au mercure, fabriqués par la Maison de fonderie de cuivre et de fer de Biuret-Debourin et édités par Bricard[38] ;
  • en groupe II, mobilier ; classe 10, art et industrie du métal : lampe avec deux abat-jour, fabriquée par Aucoc[39] ;
  • un diplôme d'honneur lui est attribué en groupe II, mobilier ; classe 9, tabletterie et maroquinerie : services à thé et de table avec combinaison de pierres précieuses[40].

Béal participe aussi à la réalisation de deux ensembles :

  • le salon de réception d'une ambassade française située dans la cour des Métiers de l'esplanade des Invalides. Il réalise l'orfèvrerie[41],[42],[43] ;
  • les salles de l'enseignement technique situées au premier étage du Grand Palais ; pour la salle 27, dite « atelier des créateurs de modèles », il collabore dans le domaine sculpteur-dessinateur, bronze, orfèvrerie[44].

Exposition universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937 à Paris

Vase lumineux, métal argenté, commandé par l'État pour l'Exposition universelle de 1937, 50 cm, Paris, Mobilier national.

Le ministère du Commerce et de l'Industrie commande à Georges Béal la création d'un vase lumineux en métal argenté pour l'Exposition universelle de 1937[45]. Le dossier complet de la commande et du contrat est conservé aux Archives nationales[46].

Le vase fut exposé dans le pavillon de la classe 44 (orfèvrerie) et lui vaut une médaille d'argent. Il est conservé à Paris au Mobilier national. Il a été présenté à Paris à la manufacture des Gobelins lors de l'exposition L'Esprit et la Main du 27 mars au 13 décembre 2015.

Verrerie

À partir de 1928, Georges Béal travaille avec des entreprises de verrerie comme Etling et Verlys, dont il fut l'un des artistes principaux[47],[48],[20],[49]. Cette entreprise éditait des objets d'art en verre pressé-moulé, ainsi que de la statuaire en bronze, terre cuite et céramique.

Béal réalise, entre autres, des coupes et des vases aux décors végétaux stylisés. Ses reliefs sont moins saillants que ceux des autres créateurs. Parmi ses œuvres référencées figurent un vase en verre opalescent moulé à la presse à motif de Pommes de pin en relief[47], un vase-fleur avec une base lumineuse et trois oiseaux perchés[48], un vase Pin, un serre-livres Les Cygnes (exposé au SAD de 1932) et une coupelle Tournesol, une coupe et un bol modèle Tournesol et une coupe modèle Chardon en verre pressé-moulé[20].

Il fournit des modèles de vases givrés, dont le modèle Les Barettes, pour la marque Verlys, dont les usines étaient situées aux Andelys[20]. Le modèle Mimosa édité par Verlys est différent du modèle Mimosa édité par Etling et exposé au Salon des artistes décorateurs de 1928[19].

Références

  1. Archives de Paris, 12ème arrondissement, année 1884, acte de naissance numéro 2086
  2. Archives de Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, année 1969, transcription de l'acte de décès,numéro 19, page 26
  3. Martine Hanotelle-Hervé, « Georges Béal, sculpteur ornemaniste », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie des 9ème et 18ème arrondissements de Paris, numéro 186, décembre 2017, pages 52 à 60}}
  4. Fonds de la Réunion des Fabricants de Bronzes, Annuaire 1897-1902, Rapport de M. Joindy, membre du jury, p.74, Archives nationales, 106AS/63.
  5. Le vase est reproduit dans le bulletin (cf. Fonds de la Réunion des Fabricants de Bronzes, Bulletin annuel 1909, p.59), Archives nationales, 106AS/65.
  6. Archives de Paris, permis de construire, 73, rue de Bagnolet, Paris 20ème arrondissement, VO11/186 et 2351W/22.
  7. Archives de Paris, sommier foncier, DQ18 1876 (pour Béal) et DQ18 1852 (pour Cahours). La maison de Cahours ouvre au 21, rue Gabrielle avec un atelier s'élevant sur deux étages.
  8. Archives de Paris, permis de construire : VO12/252 pour le 21, rue Gabrielle ; VO11/1028 pour le 14, rue Drevet.
  9. 9,0, 9,1 et 9,2 Pierre Sanchez, Dominique Lobstein, Catalogue des Salons des artistes français 1905-1907, Dijon, L'Échelle de Jacob
  10. 10,0 et 10,1 Pierre Sanchez, Catalogue des artistes français 1908-1910, Dijon, L'Echelle de Jacob.
  11. Catalogue du Salon des artistes français en Arts appliqués du 4 mars au 17 avril 1921, Son atelier du 73, rue de Bagnolet est signalé pour la première fois au catalogue.
  12. Catalogue de l'Exposition d'art appliqué organisé au Salon de la Société des artistes français : du 5 mai au 30 juin 1922
  13. Existant actuellement sous le nom de Souche Lapparra.
  14. Louis Chéronnet, Société des artistes décorateurs, catalogues 1904-1990, Paris [1].
  15. Yvanhoé Rambosson, « La première Exposition de la Décoration Française Contemporaine », Art et Décoration, tome 42, juillet-décembre 1922, pages 182 et 190 : "L'orfèvrerie est représentée par des oeuvres de premier ordre. Le service tête à tête en vermeil de MM. Lapparra et Gabriel (sculpteur Béal) pourrait être victorieusement comparé à de belles pièces du passé. J'en dirais autant des envois de M.Puiforcat et du service de MM. Tétard"; le service tête à tête en vermeil est représenté p.182.
  16. René Chavance, « Le 14ème salon des artistes décorateurs », Art et Décoration, tome 43, janvier-juin 1923, pages 186 et 189 : "La fantaisie de M. Puiforcat s'exprime dans d'ingénieuses combinaisons de métal et de matières précieuses, jade, ivoire, aventurine. Plus sévère, l'invention de MM. Puechmagre et Béal, mise à profit par M. Cardeilhac, s'applique à des réalisations harmonieusement équilibrées"; la saucière à joncs en argent est représentée p.186.
  17. Léon Deshairs, « Le 15ème salon des artistes décorateurs », Art et Décoration, tome 45, janvier-juin 1924, page 173: le service en argent et nacre créé par Béal et édité par Linzeler est représenté
  18. René Chavance, « 17ème salon des artistes décorateurs », Les Échos des Industries d'Art, numéro 23, juin 1927, Page 14 "L'orfèvrerie semble bien avoir trouvé, au moins pour un temps, la forme qui sied à notre époque. Et si M. Pierre Dumont, M. Henri Lapparra, M. Adolphe Truffier, M. Georges Béal cherchent ici une courbe compliquée, ajoutent là un ornement, ils ne peuvent guère s'écarter des normes admises désormais"
  19. 19,0 et 19,1 Vase modèle Mimosa édité par Etling [2] (consulté le 09/03/2020).
  20. 20,0, 20,1, 20,2 et 20,3 Opalescence, le verre moulé des années 1920-1930, [exposition du 15 octobre au 29 novembre 1986], Bruxelles, Éd. Banque Bruxelles-Lambert, 1986.
  21. La coupe d'aviation exposée en 1935 au SAD pourrait correspondre à celle dont le dessin est conservé aux Archives Lapparra : coupe Béal Aviation, 12 février 1933, numéro 12294 .
  22. La coupe Béal, dont le dessin porte le numéro 12294 (Archives Lapparra) a été choisie comme récompense pour le deuxième prix d'un concours d'aviation en 1943, obtenu par la section scolaire de Jouy-en-Josas et de l'aéro-club Louis Blériot. Reproduction dans la revue l'Aérophile, mars 1944, pages 32 (en ligne)
  23. La Société d'encouragement à l'art et à l'industrie: son historique, 1889-1929, Paris, Éd. Chaix, 1930.
  24. « Chronique », Art et Décoration, juillet 1922, page 3.
  25. « Chronique », Art et Décoration, avril 1922, page 2
  26. À l'actuel emplacement du magasin Dunhill.
  27. Florence Camard, Süe et Mare et la Compagnie des Arts Français, Éditions de l'Amateur, pages 182 et 183
  28. La Maison Christofle, Patrimoine, plaques de verre, 1921.
  29. Émile Sedeyn, « Le 12ème salon des Artistes décorateurs », Art et Décoration, 1921, page 104
  30. La maison Christofle, Patrimoine, plaque de verre, 1920 et collection privée.
  31. La maison Christofle, Patrimoine, plaques de verre, 1922 et avril 1923.
  32. Une lettre écrite par Georges Béal avec un en-tête de son atelier de la rue de Bagnolet témoigne de sa participation au musée Galliéra à l'Exposition d'Art moderne, archives palais Galliéra, musée de la Mode de la ville de Paris
  33. Yvanhoé Rambosson, « L'Exposition générale annuelle d'art appliqué au Musée Galliéra », L'Amour de l'Art, n°20, 1924, page 28
  34. Geneviève Tixier, Les Arts décoratifs, les arts graphiques, les arts du spectacle des années 1920-30.
  35. Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 65, 123, 133, 247, 248
  36. Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris : son objet, son programme, son importance économique.
  37. « Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, Liste des Récompenses », Journal officiel de la République Française, 5 janvier 1926
  38. Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, Volume III : décoration fixe de l'architecture (classes 2 à 4) ; Béal est mentionné page 53 ; planche XLV : représentation des deux créations de Béal.
  39. Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Rappel général-section artistique et technique, volume V : accessoires du mobilier (classes 9 à 12) ; Béal est mentionné page 37 ; planche XXIII : reproduction de la lampe.
  40. « L'Art de la Bijouterie, la Joaillerie, l'Orfèvrerie, l'Horlogerie, les Pierres précieuses », in Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Édition de luxe de l'horloger, page 48
  41. Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 95
  42. 1925 quand l'Art déco séduit le monde, Cité de l'architecture et du patrimoine du 16 octobre 2013 au 17 février 2014, Éd. Norma, page 112
  43. « Exposition internationale des Arts décoratifs - Art et Industrie du Métal », L'Art vivant, 1925, n°20, page 21
  44. Catalogue général officiel de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, 1925, Paris, Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes et des Télégraphes, page 318
  45. Livre d'or officiel de l'Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937, Paris, République française, ministère du Commerce et de l'Industrie, page 375
  46. Exposition Universelle des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne de 1937, Paris, dossier des commandes et travaux, Archives nationales, cote F/12/12163.
  47. 47,0 et 47,1 Guiseppe Cappa, Le génie verrier de l'Europe, éd. Mardaga, 1998, pages 251 et 252
  48. 48,0 et 48,1 Victor Arwas, Glass Art Nouveau to Art Deco, Londres, Academy Editions, 1977, pages 69 et 70
  49. Guiseppe Cappa, L'Europe de l'art verrier, Des précurseurs de l'Art Nouveau à l'Art actuel 1850-1990, éd. Mardaga, 1991, page 165

Annexes

Bibliographie

  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Paris, Gründ, 1999, volume 1, page 915.
  • Thierry Roche, Dictionnaire biographique des sculpteurs des années 1920-1930, Éditeur Beau fixe, octobre 2007, page 48.

Liens externes