Fursy de Péronne : Différence entre versions

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Arrivé dans le Nord de la Gaule, Fursy accomplit des miracles ce qui amena Erchinoald, maire du palais sous Clovis II à l'accueillir dans son château de Péronne et  à lui demander de baptiser son fils. Il lui demanda ensuite de fonder un monastère dans l'un de ses domaines. C'est ainsi que Fursy fonda le monastère Saint-Pierre de [[Lagny-sur-Marne]], vers 644. Les dons d'Erchinoald, de Clovis II et de la reine Bathilde permirent à l'[[Abbaye Saint-Pierre de Lagny|abbaye de Lagny]] de s'enrichir et de devenir un modèle pour les autres monastères. Fursy fonda également l'abbaye du Mont Saint-Quentin près de Péronne (Somme).
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Arrivé dans le Nord de la Gaule, Fursy accomplit des miracles ce qui amena Erchinoald, maire du palais sous Clovis II à l'accueillir dans son château de Péronne et  à lui demander de baptiser son fils. Il lui demanda ensuite de fonder un monastère dans l'un de ses domaines. C'est ainsi que Fursy fonda le monastère Saint-Pierre de [[Lagny-sur-Marne]], vers 644. Les dons d'Erchinoald, de Clovis II et de la reine Bathilde permirent à l'[[Abbaye Saint-Pierre]] de s'enrichir et de devenir un modèle pour les autres monastères. Fursy fonda également l'abbaye du Mont Saint-Quentin près de Péronne (Somme).
  
Il décida de retourner en Angleterre pour visiter le monastère qu'il avait créé et revoir son frère. Arrivé à Mézerolles, village du Ponthieu, il tomba malade. Il expira un 16 janvier vers 648.  
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Il décida de retourner en Angleterre pour visiter le monastère qu'il avait créé et revoir son frère. Arrivé à Mézerolles, village du Ponthieu, il tomba malade. Il expira un 16 janvier vers 648.
  
 
=== Le choix de la sépulture ===
 
=== Le choix de la sépulture ===

Version du 27 mai 2017 à 08:57

<td colspan="2" style="text-align:center; line-height: 1.5em;">Image illustrative de l'article Fursy de Péronne
Fursy de Péronne</td> </tr> <tr> <th colspan="2" style="padding:4px;text-align:center;background-color:#FFD700;color:#000000"> fondateur du monastère de Kilursa, près de Galway, du monastère de Cnobbetsburg (Burgh Castel, Norfolk (comté)), du monastère Saint-Pierre de Lagny-sur-Marne, de l'Abbaye du Mont Saint-Quentin</th></tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Naissance </th> <td >vers 567
île d'Inisquin, Lough Corrib (Irlande) </td> </tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Décès </th> <td >vers 648 
Mézerolles </td> </tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Nationalité </th> <td >Gaule franque </td> </tr> <tr> <th scope=row >Ordre religieux </th> <td >Erreur Lua dans package.lua à la ligne 80 : module 'Module:Wikidata' not found. </td> </tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Vénéré par </th> <td >l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe </td> </tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Fête </th> <td >16 janvier </td> </tr> <tr> <th scope=row style="width:40%;">Saint patron </th> <td >de Péronne (Somme) </td> </tr> <tr>
Fursy de Péronne

Fursy de Péronne ou saint Fursy est un saint catholique, né vers 567 en Irlande sur l'île d'Inisquin, Lough Corrib, et mort en France, à Mézerolles, vers 648. Son nom, Fursey, Fursy ou Furcy, signifie « vertu ». Il est fêté le 16 janvier. Il est à noter que son lieu de naissance n'est mentionné dans aucun des textes contemporains et que son lieu de décès, Macerias, n'est pas identifié correctement.

Biographie

Origines familiales

Fursy était le fils de Fintan et Gelgès. Fintan, son père, était le fils du roi de Munster (Irlande), sa mère, Gelgehes, était la fille d’un chef de clan irlandais. Ses frères Feuillien de Fosses et Ultan de Fosses furent également des saints missionnaires. Éduqué par des religieux, il devint expert dans la connaissance des saintes Écritures et se fit moine.

Mission en Irlande et Angleterre

Fursy fonda en Irlande le monastère de Kilursa, près de Galway. Il en sortait souvent pour évangéliser les contrées voisines. Un jour qu'il allait en mission dans le royaume de son père, il tomba malade. Au cours de sa maladie, il eut des visions et des extases qui lui firent entrevoir les difficultés et les tribulations que lui réservait la vie. Rétabli, il décida de bâtir un nouveau monastère.

Il alla en Angleterre et, grâce au soutien du roi des Royaume d'Est-Anglie, Sigeberht d'Est-Anglie, il fonda le monastère de Cnobheresburg, couramment situé à Burgh Castle dans le Norfolk (comté). Quelques années plus tard, il abandonna la direction du monastère à son frère Foillan, et se retira au désert avec son autre frère Ultan pour s'adonner à la contemplation et à la pénitence. Penda, roi de Mercie, les sortit de leur retraite, ils passèrent alors en Gaule dans le possible dessein d'aller à Rome. Ils débarquèrent à Quentovic (Etaples) vers 639.

Péronne et Lagny-sur-Marne

Arrivé dans le Nord de la Gaule, Fursy accomplit des miracles ce qui amena Erchinoald, maire du palais sous Clovis II à l'accueillir dans son château de Péronne et à lui demander de baptiser son fils. Il lui demanda ensuite de fonder un monastère dans l'un de ses domaines. C'est ainsi que Fursy fonda le monastère Saint-Pierre de Lagny-sur-Marne, vers 644. Les dons d'Erchinoald, de Clovis II et de la reine Bathilde permirent à l'Abbaye Saint-Pierre de s'enrichir et de devenir un modèle pour les autres monastères. Fursy fonda également l'abbaye du Mont Saint-Quentin près de Péronne (Somme).

Il décida de retourner en Angleterre pour visiter le monastère qu'il avait créé et revoir son frère. Arrivé à Mézerolles, village du Ponthieu, il tomba malade. Il expira un 16 janvier vers 648.

Le choix de la sépulture

Une querelle opposa Haynuon, gouverneur de la région et Erchinoald au sujet de la sépulture de l'abbé. Erchinoald décida de s'en remettre au jugement de Dieu. La dépouille fut déposée sur un chariot attelé de deux bœufs. On s'accorda sur le fait que la dépouille reposerait dans le domaine sur lequel le chariot s'arrêterait. Sur le parcours, il y eut de nombreux miracles de guérison : aveugles, paralytiques… Le chariot s'arrêta à Péronne. Le corps de Fursy fut déposé dans l'église Saint-Pierre, en construction, derrière le maître-autel.

Il y eut plusieurs translations de ses reliques : celle de 654 pour la reposition du corps dans l'église achevée ; celle du 17 septembre 1256, en présence de Louis IX de France (saint Louis) ; celle du 13 septembre 1641, où un fragment du chef fut donné à l'abbaye bénédictine de Lagny-sur-Marne. En 1793, des ossements échappèrent à la profanation, et l'on en fit une reconnaissance solennelle en 1853.

Saint Fursy est le patron de Péronne (Somme), Lagny-sur-Marne et de sept paroisses dans lediocèse d'Amiens : Authuille, Frohen-le-Grand, Gueschart, Lesbœufs, Le Meillard, Pys...

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bède le Vénérable, Historia ecclesiastica gentis Anglorum
  • Bède le Vénérable, Martyrologe
  • Vita Fursei Virtutesque Fursei Abbatis Latiniacensis, MGH SS MR, IV, Bruno Krusch (ed.), Hanovre-Leipzig, 1902, pp.423-449.
  • Bède, Historia Ecclesiastica gentis Anglorum, III, 19, B. Colgrave et R.A.B. Mynors (eds), Oxford, 1969, pp.268-276.
  • Additamentum Nivialense de Fuillano, MGH SS MR, IV, Bruno Krusch (ed.), Hanovre-Leipzig, 1902, pp.449-451.
  • Aldhelmi et ad Aldhelmum Epistulae, MGH SS Auct.ant., 15, Rudolf Ehwald (ed.), Berlin, 1919, pp.498-499.
  • Atsma, Hartmut (ed.), La Neustrie – Les pays au nord de la Loire de 650 à 850 (Colloque historique international), Beihefte der Francia, v.16, t.2, Paris, Jan Thorbecke Verlag Sigmaringen, 1989.
  • Bozóky, Edina, « La légende des saints Lugle et Luglien », in Revue du Nord, v.3, n°391-392, 2011, pp. 761-777.
  • Carozzi, Claude, Le voyage dans l’au-delà – D’après la littérature latine (Ve-XIIIe siècle), Rome, Collection de l’Ecole française de Rome, 1994.
  • Derberding, Richard, The Rise of the Carolingians and The Liber Historiae Francorum, Oxford, Clarendon Press, 1987.
  • Dierkens,nAlain, Abbayes et Chapitres entre Sambre et Meuse (VIIe-XIe siècle) – Contributions à l’histoire religieuse des campagnes au Haut Moyen âge, Beihefte der Francia, v.14, Paris, Jan Thorbecke Verlag Sigmaringen, 1985.
  • Grosjean, Paul, « Notes d’hagiographie celtique », in Analecta Bollandiana, 75, 1957, pp. 373-420.
  • Grosjean, Paul, « Sur quelques exégètes irlandais du VIIe siècle », in Sacris Erudiri, t.VII, 1955, pp.67-98.
  • Hennig, J., « The Irish background of saint Fursy », in Irish Ecclesiastical Record, t.77, 1952, pp.18-28.
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  • Löwe, Heinz, Die Iren und Europa im früheren Mittelalter, v.3, Stuttgart, Klett-Cotta, 1983.
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  • O’Riain, Pàdraig, Feastdays of the saints: a history of Irish martyrologies, v.86, Bruxelles, Société des Bollandistes, 2006.
  • Picard, Jean-Michel (ed.), Ireland and Northern France (AD 600-850), Dublin, Four Courts Press, 1991.
  • Picard, Jean-Michel, Aquitaine and Ireland in the Middle Ages, Dublin, Four Courts Press, 1995.
  • Prinz, Fr., Frühes Mönchtum im Frankenreich. Kultur und Gesellschaft in Gallien, den Rheinlanden und Bayern am Beispiel der monastischen Entwicklung (4. Bis 8.Jahrhundert), Munich-Vienne, 1965.
  • Richter, Michael, Ireland and her neighbours in the seventh century, Dublin, Four Courts Press, 1999.
  • Traube, Ludwig, Perrona Scottorum: ein Beitrag zur Ueberlieferungsgeschichte und zur Palaeographie des Mittelalters, Munich, Verlag der Königliche Akademie, 1900.
  • Wood, Ian, The Merovingian Kingdoms – 450-751, Londres, Longman, 1993.