Francis Llacer : Différence entre versions

De Lagny-sur-Marne Wiki
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==Biographie==
 
==Biographie==
=== La jeune pousse parisienne ===
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=== Quinze première années au Paris SG (1984-1999) ===
Défenseur, Francis Llacer rejoint le [[PSG]] le [[12 juillet]] [[1985]] en tant que minime deuxième année. À l'âge de 18 ans, il est champion de France de l'équipe des cadets du PSG avec le brassard de capitaine. L'année suivante il est finaliste de la coupe Gambardella avec la même équipe<ref>[http://www.footmercato.net/des-nouvelles-de-francis-llacer_26560 Des nouvelles de... Francis Llacer], footmercato, 22 octobre 2008</ref>.
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Arrivé au [[Paris Saint-Germain]] à treize ans, Francis Llacer est champion de France cadets en 1988 puis finaliste de la [[Coupe Gambardella 1988-1989]], perdue au tirs-au-but<ref name="psgmag">{{Lien web |langue=fr |titre=Portraits d’anciens du PSG : Llacer, Pantelic, Revault |url=http://www.psgmag.net/1007-Portraits-d-anciens-du-PSG-Llacer.html#nh1 |date=7 octobre 2010 |site=psgmag.net |consulté le=18/12/2014 }}</ref>.
  
=== Les grandes années PSG ===
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La saison suivante, sous la direction de [[Tomislav Ivic]], le natif de [[Seine-et-Marne]] fait ses premières apparitions sous le maillot de l’équipe professionnelle. L’entraineur yougoslave profite du [[Tournoi de Paris de football|Tournoi de Paris]] pour le lancer à seulement 17 ans. Une victoire 4-0 face à [[Club de Regatas Vasco da Gama|Vasco da Gama]] salue les premiers pas du joueur. Mais ce n’est que lors de la saison 1990-1991 que le jeune [[Paris]]ien s’impose dans l’effectif. [[Henri Michel (football)|Henri Michel]] lui donne sa chance alors qu’il n’a pas encore vingt ans. Malgré une [[saison sportive]] délicate pour le club, la carrière parisienne de Francis Llacer est lancée<ref name="psgmag"/>. Après cette première saison complète, il signe son premier contrat professionnel<ref name="footmercato">{{Lien web |langue=fr |titre=Des nouvelles de Francis Llacer |url=http://www.footmercato.net/ligue1/des-nouvelles-de-francis-llacer_26560 |date=22 octobre 2008 |site=footmercato.net |consulté le=18/12/2014 }}</ref>.
Il intègre le groupe professionnel du [[Paris Saint-Germain Football Club|PSG]] et signe son premier contrat pro en [[1991]]. Il est alors sélectionné en [[Équipe de France de football Espoirs|équipe de France Espoirs]] ([[1992]]-[[1994]]). Malgré des débuts prometteurs, il ne connaîtra cependant par la suite jamais la joie d'être sélectionné en [[Équipe de France de football|équipe de France A]]. Sa carrière au PSG coïncide avec les grandes heures du club et devient un joueur important du dispositif parisien : il participe ainsi au titre de [[Championnat de France de football 1993-1994|champion de France]] du PSG en [[1994]] et enlève trois coupes nationales, soit la [[Coupe de France de football|coupe de France]] à deux reprises en [[Coupe de France de football 1992-1993|1993]] et [[Coupe de France de football 1994-1995|1995]] et la [[Coupe de la Ligue française de football 1994-1995|coupe de la Ligue en 1995]]. Il participe également aux campagnes européennes, avec notamment quatre demi-finales consécutives de [[1993]] à [[1996]] (demi-finaliste de la [[Coupe UEFA 1992-1993|Coupe UEFA 1993]], [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1993-1994|Coupe des coupes 1994]], [[Ligue des champions de l'UEFA 1994-1995|Ligue des champions 1995]]), avec en point d'orgue le titre Vainqueur de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1995-1996|Coupe des Coupes en 1996]].  
 
  
À son crédit, on pourra noter un très beau but lors de la saison 1994-1995 qu'il marque d’une reprise de volée face au [[Stade Malherbe de Caen]]. Étant issu du centre de formation, Llacer est aujourd'hui considéré par les supporters du club comme un joueur emblématique de ces années. Llacer est des rares joueurs à avoir réussi à s'imposer dans l'équipe première du PSG en sortant de la formation du [[Camp des Loges (football)|Camp des Loges]].
+
Après des débuts prometteurs, lors des premières années de l’ère [[Canal+]], Llacer ne confirme pas totalement les attentes qui sont placées en lui. Si son engagement physique est exemplaire, sa qualité technique ne tient pas la comparaison avec le reste de l’effectif que la chaine cryptée met en place suite au rachat du club. Le joueur reconnaît d’ailleurs volontiers qu’il serait prétentieux pour lui de prétendre à autre chose qu’à une place dans le groupe. Les trois années avec [[Artur Jorge]] comme entraîneur sont donc délicates pour Llacer. L’entraineur portugais, peu adepte du turnover, ne lui faisant que peu confiance. Mais cela ne l’empêche pas de fêter le titre de [[Championnat de France de football 1993-1994|Champion de France 1994]] avec tout l’enthousiasme qui le caractérise, une écharpe du [[Supporters du Paris Saint-Germain#Kop of Boulogne|Kop de Boulogne]] autour du cou<ref name="psgmag"/>.
  
=== Exil à Strasbourg, Saint-Étienne et Montpellier ===
+
Par ailleurs, Llacer s’impose en [[équipe de France espoirs de football|équipe de France espoirs]] dont il hérite du brassard de capitaine. Il dispute un match avec la [[Équipe de France de football A'|sélection A’]] face à la Slovaquie, en [[mai 1995]] à [[Cherbourg]], aux côtés de [[Lilian Thuram]] notamment<ref name="psgmag"/>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=France - B/A'-Team - International Results 1922-2001 |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-b-intres.html |date=3 février 2002 |site=rsssf.com |consulté le=18/12/2014 }}</ref>.
À l'été [[1996]], soit peu de temps après son titre européen, il est prêté pour une saison au club du [[RC Strasbourg]]. Il évolue ensuite par la suite à l'[[Association sportive de Saint-Étienne Loire|AS Saint-Étienne]] et au [[Montpellier Hérault Sport Club|Montpellier Hérault Club]] de [[1999]] à [[2001]].  
 
  
=== Retours au PSG ===
+
L’arrivée de [[Luis Fernandez (football)|Luis Fernandez]] aux commandes du groupe sportif pour la [[Saison 1994-1995 du Paris Saint-Germain|saison 1994-1995]] entraîne un changement de statut pour Llacer. Celui-ci bénéficie clairement de la confiance de son nouvel entraineur. Fernandez profite de l’engagement sans faille de Llacer pour le faire rentrer régulièrement en fin de match, lorsqu’il s’agit de tenir le score. Cette confiance retrouvée est symbolisée par un but mythique que « Cisco » inscrit au [[stade Michel-d'Ornano]] de [[Caen]] en [[octobre 1994]] : il effectue une reprise de volée de 30 mètres qui va se loger dans la lucarne opposée du [[gardien de but (football)|gardien de but]]. Après avoir remporté le doublé [[Coupe de France de football 1994-1995|Coupe de France]]—[[Coupe de la Ligue française de football 1994-1995|Coupe de la Ligue]] en [[1995 en football|1995]], Francis Llacer remporte la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1995-1996|Coupe des coupes 1996]], il dispute les 9 matches du [[PSG]] dans cette compétition<ref name="psgmag"/>{{,}}<ref name="footmercato"/>.
En [[1997]], il connaît une blessure avec Strasbourg, une blessure qui l'empêche cependant de jouer et il doit revenir rapidement au PSG pour se faire soigner, il y restera jusqu'en [[1999]].
 
  
Il revient définitivement dans son club de cœur en [[2001]] une troisième fois, jusqu'à sa retraite professionnelle en [[mai 2003]]. Il quitte le club après une ultime défaite en finale de la [[Coupe de France de football 2002-2003|Coupe de France]] contre [[Association de la jeunesse auxerroise|Auxerre]] et un duel perdu face à [[Fabien Cool]]. Ce passage au PSG ne sera pas très glorieux ce qui lui vaut d'être récompensé par le ''[[Ballon de plomb]]'' des ''[[Les Cahiers du football|Cahiers du football]]''.
+
Suite au départ de [[Luis Fernandez (football)|Luis Fernandez]], Llacer est prêté au [[RC Strasbourg]] à l’été 1996<ref name="footmercato"/>. L’aventure en [[Alsace]] tourne court : gravement blessé en [[janvier 1997]], Llacer retourne au [[Centre d'entraînement Ooredoo|Camp des Loges]] pour se faire soigner et réintègre donc l’effectif [[paris]]ien pour la [[saison 1997-1998 du Paris Saint-Germain|saison 1997-1998]], d’abord sans jouer. Mais il profite de la cascade de blessures, suspensions et méformes pour fouler régulièrement la pelouse. De [[novembre 1997]] à [[février 1998]], il enchaîne les titularisations, le plus souvent en tant que latéral gauche. Une fois [[Didier Domi]] revenu, Francis Llacer disparaît de l’équipe<ref name="psgmag"/>.
  
Il est licencié par le club pour faute grave peu avant l'été 2003 suite à une affaire financière pour laquelle il est condamné<ref>[http://www.20minutes.fr/article/14904/Paris-Le-redoutable-coup-de-dette-de-Francis-Llacer.php Le redoutable coup de dette de Francis Llacer], 20 minutes, 26 juin 2003</ref>. Il sera cependant indemnisé en février 2010 à hauteur de {{unité|440000|€}}, le tribunal estimant que le joueur avait déjà été condamné au pénal<ref>[http://www.20minutes.fr/article/381350/Sport-Le-PSG-condamne-a-payer-400-000-euros-a-Llacer.php Le PSG condamné à payer {{unité|400.000|euros}} à Llacer], 20 minutes, 2 février 2010</ref>.
+
Il passe à nouveau le début de la [[saison 1998-1999 du Paris Saint-Germain|saison 1998-1999]] sans jouer et sans même être appelé dans le groupe, [[Alain Giresse]] ne comptant pas sur lui. Mais quand [[Artur Jorge]] revient, le Portugais s’appuie sur le seul joueur de champ qu’il connaît car présent lors de son premier passage. Pour le premier match du nouvel entraîneur à [[Lyon]], Llacer est titulaire au [[milieu de terrain]]. Le match suivant à [[Nantes]], il est expulsé. Mais Jorge, voulant avant tout de la solidité défensive, continue à compter sur lui. Llacer est systématiquement titulaire et se voit même nommé vice-capitaine de l’équipe : lorsque [[Marco Simone]] est absent, il porte le brassard. Lors d’un match à [[Racing Club de Lens|Lens]], il se blesse. À son retour, [[Philippe Bergeroo]] a remplacé Jorge et Lacer ne joue presque plus<ref name="psgmag"/>.
  
Cette décision a été confirmée par la Cour d'appel de Paris.
+
=== Exil au Sud (1999-2001) ===
 +
Pour la saison, Bergeroo ne compte pas sur lui, et ne le fait participer à aucune rencontre. Llacer trouve une solution en [[octobre 1999]], en devenant le joker de l’[[AS Saint-Étienne]]. Là-bas, il est apprécié en tant que joueur de devoir, et se fait remarquer par les supporters parisiens en portant un maillot du club de la capitale sous son maillot vert lors du match entre les deux équipes au [[stade Geoffroy-Guichard]]<ref name="psgmag"/>.
  
=== Fin de carrière ===
+
Il enchaîne ensuite avec un transfert au [[Montpellier HSC]] en [[Championnat de France de football de Ligue 2|deuxième division]] où, là encore, il donne satisfaction. Il participe à la remontée du club de [[Louis Nicollin]], et commence l’exercice 2001-2002 avec l’équipe [[Hérault (département)|hérault]]aise<ref name="psgmag"/>.
  
Fin [[2005]], Llacer rejoint son ancien entraîneur et ami, [[Luis Fernandez (football)|Luis Fernandez]], dans l'équipe [[Israël|israélienne]] du [[Betar Jérusalem]].
+
=== Retour et fin mitigé au PSG (2001-2003) ===
 +
Mais [[Luis Fernandez (football)|Luis Fernandez]], revenu au [[Paris Saint-Germain]], décide de rappeler son ancien joueur. Llacer ne se fait pas prier, et préfère sa place de remplaçant à [[Paris]] à son statut de titulaire à [[Montpellier]]. Il devient un joueur de banc appréciable, rentrant régulièrement pour tenir un score et durcir le jeu. Il passe ainsi deux nouvelles saisons dans la capitale, faisant moins d’une vingtaine d’apparitions lors de chacune d’elles. Son dernier match est face à l'[[AJ Auxerre]], en finale de [[Coupe de France de football 2002-2003|Coupe de France]], perdu dans les dernières secondes<ref name="psgmag"/>.
  
Le [[24 mai]] [[2011]], Francis Llacer reconnaît ne pas « ''avoir tout donné'' » lors de la défaite des Parisiens contre [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Bordeaux]] (3-2) à la dernière journée du [[Championnat de France de football 1998-1999|championnat 1998-1999]], un match qui avait offert le titre aux Girondins plutôt qu'au rival [[Olympique de Marseille|marseillais]]. Llacer déclare : « ''On n'était pas à 100 % motivé pour faire un résultat contre Bordeaux. Je n'étais pas le seul. Après, peut-être que cela a dû se voir chez moi plus que chez les autres… Etant vraiment frappé de l'empreinte du club et étant né à Paris, je voyais d'un meilleur œil le fait que le titre de champion aille aux Girondins de Bordeaux'' ». Cette confidence de Francis Llacer s'est faite sur [[RMC]] où il avait fait la démarche d'appeler dans l'émission de [[Vincent Moscato]] comme un simple auditeur. Joueur emblématique du PSG, Llacer était entré en cours de jeu le soir en question.
+
Durant l'été 2003, Llacer est licencié, à 31 ans, pour faute grave par le [[PSG]] pour une tentative d’[[escroquerie]]. S'il est condamné au pénal dans cette affaire, son licenciement est jugé abusif en [[2010]]<ref name="psgmag"/>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le PSG condamné à payer {{unité|400.000|euros}} à Llacer |url=http://www.20minutes.fr/article/381350/Sport-Le-PSG-condamne-a-payer-400-000-euros-a-Llacer.php |date=2 février 2010 |site=20minutes.fr |consulté le=18/12/2014 }}</ref>.
  
== Vie privée ==
+
=== Reconversion ===
Il vit actuellement dans le village de [[Jablines]] (Seine-et-Marne) où il dirige un centre d'équitation{{refnec}}.
+
En [[2005 en football|2005]], son nom réapparaît aux côtés de [[Luis Fernandez (football)|Luis Fernandez]], quand celui-ci prend les rênes du [[Betar Jérusalem]] : Llacer sera alors son adjoint<ref name="psgmag"/>.
  
Il est également le cousin du mannequin [[Jessica Stam]]{{refnec}}.
+
Il quitte ensuite le monde du [[football]] pour s'occuper d’un centre d’[[équitation]] à [[Jablines]] ([[Seine-et-Marne]])<ref name="footmercato"/>.
  
En juillet 2013, il acquiert le centre Horseland à Prémesques (59), centre équestre qui avait connu de nombreux déboires et n'avait jamais ouvert ses portes.
+
== Style de jeu ==
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{{...}}
  
 
== Statistiques ==
 
== Statistiques ==
 
{{Fstats début |cont=x|clig=oui | dmaj=30 juin 2003 |titre=Statistiques de Francis Llacer|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.francis.llacer.270.fr.html |site=footballdatabase.eu}}
 
{{Fstats début |cont=x|clig=oui | dmaj=30 juin 2003 |titre=Statistiques de Francis Llacer|url=http://www.footballdatabase.eu/football.joueurs.francis.llacer.270.fr.html |site=footballdatabase.eu}}
{{Fstats|1989-1990 |[[Paris Saint-Germain Football Club|Paris SG]]|France |[[Championnat de France de football 1989-1990|Division 1]] |7|0|-|-|mcl=- |bcl=- |nco=[[Coupe UEFA 1989-1990|C3]] |mco=1 |bco=0 }}
+
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{{Fstats|2002-2003 |[[Paris Saint-Germain Football Club|Paris SG]]|France |[[Championnat de France de football 2002-2003|Ligue 1]] |13|0|4|0|mcl=- |bcl=- |nco=[[Coupe UEFA 2002-2003|C3]] |mco=4 |bco=0 }}
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* Finaliste de la [[Coupe Gambardella]] en 1989 avec la réserve du PSG
 
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* Vainqueur de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en 1995 avec le PSG
 
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* Vainqueur de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football|Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe]] en 1996 avec le PSG
 
* Vainqueur de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football|Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe]] en 1996 avec le PSG
 
* Vainqueur de la [[Coupe Intertoto]] en 2001 avec le PSG
 
* Vainqueur de la [[Coupe Intertoto]] en 2001 avec le PSG
* International minimes, cadets, juniors, espoirs (30 sélections) et A' (1 sel.)
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* [[Ballon de plomb]] 2003 décerné par [[Les Cahiers du football]]
 
* [[Ballon de plomb]] 2003 décerné par [[Les Cahiers du football]]
* 215 matchs et 4 buts en D1
 
 
* Le plus beau but des 2000 premiers but inscrit par le PSG en championnat
 
* Le plus beau but des 2000 premiers but inscrit par le PSG en championnat
  
 
== Notes et références ==
 
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Version du 18 décembre 2014 à 18:28

Modèle:Infobox Footballeur

Francis Llacer, né le 9 septembre 1971 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), est un footballeur français.

Biographie

Quinze première années au Paris SG (1984-1999)

Arrivé au Paris Saint-Germain à treize ans, Francis Llacer est champion de France cadets en 1988 puis finaliste de la Coupe Gambardella 1988-1989, perdue au tirs-au-but[1].

La saison suivante, sous la direction de Tomislav Ivic, le natif de Seine-et-Marne fait ses premières apparitions sous le maillot de l’équipe professionnelle. L’entraineur yougoslave profite du Tournoi de Paris pour le lancer à seulement 17 ans. Une victoire 4-0 face à Vasco da Gama salue les premiers pas du joueur. Mais ce n’est que lors de la saison 1990-1991 que le jeune Parisien s’impose dans l’effectif. Henri Michel lui donne sa chance alors qu’il n’a pas encore vingt ans. Malgré une saison sportive délicate pour le club, la carrière parisienne de Francis Llacer est lancée[1]. Après cette première saison complète, il signe son premier contrat professionnel[2].

Après des débuts prometteurs, lors des premières années de l’ère Canal+, Llacer ne confirme pas totalement les attentes qui sont placées en lui. Si son engagement physique est exemplaire, sa qualité technique ne tient pas la comparaison avec le reste de l’effectif que la chaine cryptée met en place suite au rachat du club. Le joueur reconnaît d’ailleurs volontiers qu’il serait prétentieux pour lui de prétendre à autre chose qu’à une place dans le groupe. Les trois années avec Artur Jorge comme entraîneur sont donc délicates pour Llacer. L’entraineur portugais, peu adepte du turnover, ne lui faisant que peu confiance. Mais cela ne l’empêche pas de fêter le titre de Champion de France 1994 avec tout l’enthousiasme qui le caractérise, une écharpe du Kop de Boulogne autour du cou[1].

Par ailleurs, Llacer s’impose en équipe de France espoirs dont il hérite du brassard de capitaine. Il dispute un match avec la sélection A’ face à la Slovaquie, en mai 1995 à Cherbourg, aux côtés de Lilian Thuram notamment[1],[3].

L’arrivée de Luis Fernandez aux commandes du groupe sportif pour la saison 1994-1995 entraîne un changement de statut pour Llacer. Celui-ci bénéficie clairement de la confiance de son nouvel entraineur. Fernandez profite de l’engagement sans faille de Llacer pour le faire rentrer régulièrement en fin de match, lorsqu’il s’agit de tenir le score. Cette confiance retrouvée est symbolisée par un but mythique que « Cisco » inscrit au stade Michel-d'Ornano de Caen en octobre 1994 : il effectue une reprise de volée de 30 mètres qui va se loger dans la lucarne opposée du gardien de but. Après avoir remporté le doublé Coupe de FranceCoupe de la Ligue en 1995, Francis Llacer remporte la Coupe des coupes 1996, où il dispute les 9 matches du PSG dans cette compétition[1],[2].

Suite au départ de Luis Fernandez, Llacer est prêté au RC Strasbourg à l’été 1996[2]. L’aventure en Alsace tourne court : gravement blessé en janvier 1997, Llacer retourne au Camp des Loges pour se faire soigner et réintègre donc l’effectif parisien pour la saison 1997-1998, d’abord sans jouer. Mais il profite de la cascade de blessures, suspensions et méformes pour fouler régulièrement la pelouse. De novembre 1997 à février 1998, il enchaîne les titularisations, le plus souvent en tant que latéral gauche. Une fois Didier Domi revenu, Francis Llacer disparaît de l’équipe[1].

Il passe à nouveau le début de la saison 1998-1999 sans jouer et sans même être appelé dans le groupe, Alain Giresse ne comptant pas sur lui. Mais quand Artur Jorge revient, le Portugais s’appuie sur le seul joueur de champ qu’il connaît car présent lors de son premier passage. Pour le premier match du nouvel entraîneur à Lyon, Llacer est titulaire au milieu de terrain. Le match suivant à Nantes, il est expulsé. Mais Jorge, voulant avant tout de la solidité défensive, continue à compter sur lui. Llacer est systématiquement titulaire et se voit même nommé vice-capitaine de l’équipe : lorsque Marco Simone est absent, il porte le brassard. Lors d’un match à Lens, il se blesse. À son retour, Philippe Bergeroo a remplacé Jorge et Lacer ne joue presque plus[1].

Exil au Sud (1999-2001)

Pour la saison, Bergeroo ne compte pas sur lui, et ne le fait participer à aucune rencontre. Llacer trouve une solution en octobre 1999, en devenant le joker de l’AS Saint-Étienne. Là-bas, il est apprécié en tant que joueur de devoir, et se fait remarquer par les supporters parisiens en portant un maillot du club de la capitale sous son maillot vert lors du match entre les deux équipes au stade Geoffroy-Guichard[1].

Il enchaîne ensuite avec un transfert au Montpellier HSC en deuxième division où, là encore, il donne satisfaction. Il participe à la remontée du club de Louis Nicollin, et commence l’exercice 2001-2002 avec l’équipe héraultaise[1].

Retour et fin mitigé au PSG (2001-2003)

Mais Luis Fernandez, revenu au Paris Saint-Germain, décide de rappeler son ancien joueur. Llacer ne se fait pas prier, et préfère sa place de remplaçant à Paris à son statut de titulaire à Montpellier. Il devient un joueur de banc appréciable, rentrant régulièrement pour tenir un score et durcir le jeu. Il passe ainsi deux nouvelles saisons dans la capitale, faisant moins d’une vingtaine d’apparitions lors de chacune d’elles. Son dernier match est face à l'AJ Auxerre, en finale de Coupe de France, perdu dans les dernières secondes[1].

Durant l'été 2003, Llacer est licencié, à 31 ans, pour faute grave par le PSG pour une tentative d’escroquerie. S'il est condamné au pénal dans cette affaire, son licenciement est jugé abusif en 2010[1],[4].

Reconversion

En 2005, son nom réapparaît aux côtés de Luis Fernandez, quand celui-ci prend les rênes du Betar Jérusalem : Llacer sera alors son adjoint[1].

Il quitte ensuite le monde du football pour s'occuper d’un centre d’équitation à Jablines (Seine-et-Marne)[2].

Style de jeu

Statistiques

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  • International minimes, cadets, juniors, espoirs (30 sélections) et A' (1 sel.)
  • 215 matchs et 4 buts en D1

Palmarès

Notes et références

  1. 1,00, 1,01, 1,02, 1,03, 1,04, 1,05, 1,06, 1,07, 1,08, 1,09, 1,10 et 1,11 « Portraits d’anciens du PSG : Llacer, Pantelic, Revault », sur psgmag.net, (consulté le 18 décembre 2014)
  2. 2,0, 2,1, 2,2 et 2,3 « Des nouvelles de Francis Llacer », sur footmercato.net, (consulté le 18 décembre 2014)
  3. (en) « France - B/A'-Team - International Results 1922-2001 », sur rsssf.com, (consulté le 18 décembre 2014)
  4. « Le PSG condamné à payer 400,000 euros à Llacer », sur 20minutes.fr, (consulté le 18 décembre 2014)


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