Albâtre gypseux
Des carrières d'albâtre gypseux étaient situées à Lagny-sur-Marne et étaient exploitées avantageusement par les sculpteurs[1].
Cet albâtre gypseux était décrit de la manière suivante[2]. :Jacques-Amédée Le Paire, le décrivait ainsi[3] :« Un très bel albâtre sypseux qui jouit d'une demi-transparence et de divers accidens qui l'égalent presque à l'albâtre calcaire »
« Ce gypse ou albâtre gris, dû à un accident de formation , et qui se trouve nulle part ailleurs dans le département, est connu sous le nom d'albâtre de Lagny »
Cet albâtre était destiné à la fabrication de vases, figures et statues. Il a été découvert des statues datant du 16ème siècle sculptées dans de l'albâtre gypseux de Lagny-sur-Marne[4].
Dans l'inventaire des monuments de sculpture réunis au Musée des monuments français (1795), il fait état d'ouvrages faits à partir d'albâtre gypseux de Lagny-sur-Marne :
- Dans la chapelle d'Ecouen : Un groupe de grandeur naturelle représentant l'éducation de la vierge [5].
- La figure de Philippe Chabot, amiral mort en 1543, exécutée par Jean Cousin[6].
- L'abbaye de Saint-Denis, bas relief représentation d'annonciation[7].
Références
- ↑ Dictionnaire classique des sciences naturelles, de Pierre Auguste Joseph Drapiez, 1837, page 218
- ↑ Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle, appliquée aux arts, à l'agriculture, à l'économie rurale et domestique, à la médecine etc. par une Société de Naturalistes et d'Agriculteurs, 1816, page 285
- ↑ [Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu'au 20 septembre 1792, 1880, page 7]
- ↑ La sculpture La peinture de Auguste Demmin, page 1254
- ↑ Description historique et chronologique des monuments de sculpture réunis au Musée des monuments français, 1803 de Alexandre Lenoir, page 184
- ↑ Description historique et chronologique des monuments de sculpture réunis au Musée des monuments français, 1803 de Alexandre Lenoir,, page 173
- ↑ Description historique et chronologique des monuments de sculpture réunis au Musée des monuments français, 1803 de Alexandre Lenoir, page 130