Monuments aux morts
La ville a payé un lourd tribut aux guerres. Il existe de nombreux endroits pour rendre hommage aux soldats morts au combat, loin de leur patrie d'origine ou suite à leurs blessures.
Sommaire
Monument aux morts 1870-1871
Il se situe au cimetière communal[1]. Il porte l'inscription suivante :
« République française, à la mémoire des soldats morts à lagny pendant la guerre de 1870-1871. Souscription patriotique 1876" »
Monument aux morts coloniaux du XIXe
Érigé en 1901, il fut déplacé dans cimetière communal. Il est spécifique aux expéditions coloniales (Tonkin, Marco, Madagascar)
« Honneur Patrie Souvenir Français aux enfants de Lagny morts pour la patrie 1901 »
Monument aux morts pour la France
Il se situe au cimetière communal. Il est composé de deux murs parallèles avec les noms des Latignaciens morts pour la France[2] .
Monument aux morts ensemble scolaire Saint-Laurent
Il situé dans les jardins de l'École notre dame St Laurent réquisitionné durant la première guerre mondiale en hôpital. Il a été élevé en mémoire des soldats blessés qui n'ont pas survécu à leurs blessures[3].
Monument dit « le Poilu »
Initialement situé au carrefour Verdun, il se situe maintenant dans le jardin de l'abbatiale. Ce monument a connu une triste fin. Commandé par la municipalité au sculpteur André Becquerel, ce monument en calcaire honorait les soldats morts lors de la première guerre mondiale. Il fut inauguré en 1921.
Il représentait un poilu appuyé sur un parapet de tranchée, regardant vers l’Est, cramponné au drapeau et écrasant de son talon la tête de l'aigle impérial, symbole de l’Allemagne Vaincue. Etaient gravées sur les côtés « 1914-1918 La Ville de Lagny à ses héros » et la liste des 213 poilus latigniaciens morts pour la patrie.
Lors de la seconde guerre mondiale, le 30 juillet 1940, le symbole de l'aigle piétiné par un soldat mis en colère les soldats allemands qui détruisirent à coups de burin le monument et le jeta dans la Marne toute proche.
Un ancien combattant ayant vu la scène, ira la nuit, récupérer la tête du soldat et enterra celle-ci dans son jardin pour la ressortir au lendemain de la libération, le 3 septembre 1944. D'autres morceaux furent retrouvés en 1944 [4]. Dans les années 1980, lors d'un nettoyage de la Marne, d'autres morceaux furent découverts qui servirent à refaire un semblant de monument. Ce monument a été inauguré le 24 mai 1984.
En 2014, des employés de la municipalité, lors de travaux, tombèrent sur une statuette de céramique contenant de la terre sacrée de Verdun. Elle représente une borne coiffée d’un casque de avec une inscription « Cette borne renferme une parcelle de terre sacrée de Verdun » . Cet objet fut enterré en 1956 à l'endroit même où le monument aux Morts de la 1ère guerre mondiale était érigé. Cette céramique se trouve actuellement au Musée Gatien-Bonnet[5].
Monument aux morts 1939/1944
Suite à la destruction du premier monument, il fut décidé d'en reconstruire un autre. En 1955, le même sculpteur fut retenu. Il représente un soldat sans visage, le regard tourné vers le ciel, dos à une haie de verdure que l'on peut assimiler à la forêt noire. A ses pieds, plusieurs croix de guerre sont sculptées comme pour symboliser des tombes.
Il porte l'inscription :« La ville de Lagny à ses enfants morts pour la France »
Plaques commémoratives
- Abside de l'abbatiale Saint-Pierre Notre Dame-des Ardents
- Abside de l'abbatiale Saint-Pierre Notre Dame-des Ardents
- Place Paul Tessier
- 13 rue du Chemin de Fer
- Rue Delambre
- Hall d'entrée de l'hôtel de ville
- 5 rue du Poids au Lombards
- Centre bus RATP
- Rue Jeanne d'Arc
- Carré militaire au cimetière
Tombes militaires
- Tombe collective 1870-1871, aucune inscription sur celle-ci, sauf une dalle devant le monument où il est inscrit :
« Hier ruhen 315 Deutche soldaten 1870 - 1871 »
- Tombe militaire anglaise
Références
- ↑ Monument aux morts 1870-1871
- ↑ Monument aux morts pour la France
- ↑ Monument aux morts du Lycée Saint-Laurent
- ↑ Mémoires du pays de Lagny de Pierre Herbin 1976
- ↑ Terre sacrée de Verdun