Ensemble scolaire Saint-Laurent La Paix Notre-Dame
L'ensemble scolaire Saint Laurent La Paix Notre Dame a été fondé en 1854, par les Frères de la Doctrine chrétienne de Nancy[1].
Historique
A l'origine, cette propriété, composé d'un château et d'une ferme, était celle de Marie Auchard, nourrice du Roi de Rome, fils de Napoléon 1er. Deux peupliers furent plantés côté entrée principale, peupliers qui à l'heure actuelle n'existent plus.
L'Abbé Oudry, Doyen de Lagny, acquiert le château avec l'idée de le modifier en école[2];
Il annonça cette acquisition à M. de Jonquiers, Président du Conseil Général dans les termes suivants :
« Je suis heureux de vous apprendre que mes longs et périlleux efforts viennent d'atteindre leur but. Les Frères de la Doctrine Chrétienne de Nancy prennent le Pensionnat de M. Pommier. L'affaire est terminée. Hier soir, le Très Honoré Frère Supérieur Général et le curé de Lagny étaient chez notre aimable Sous-Préfet, et notre digne Évêque pour leur faire connaître cette fondation. Il n'y a pas encore, dans notre département, de Pensionnat tenu par des Frères. C'est le premier. »
Les premiers élèves, c'est à dire, 44 élèves dont 19 pensionnaires, furent accueillis dans un bâtiment nommé « château Saint Laurent ». En 1912, par manque de personnel, les Frères de la Doctrine chrétienne de Nancy demandèrent aux Frères Maristes de les aider. Ils forment ainsi une seule communauté[3].
Le nombre d'élèves augmentant régulièrement chaque année, il fallut construire de nouveaux bâtiments. A l'occasion d'un des agrandissements de cet ensemble scolaire, une chapelle fut construite en 1877.
En 1903, les Frères furent expulsés et les dispersés, leur congrégation est dissoute. Quelque temps plus tard, M. Delacroix (Fr. Florent) fait appel à Notre Dame de l'Hermitage pour faire revivre cet établissement. L'appel fut entendu, des Frères de l'Hermitage arrivèrent, et aidés des Frères de Nancy, l'école pu ainsi être ré-ouverte
Période de guerre
Les bâtiments furent réquisitionnés comme hôpital miliaire à plusieurs reprises, en 1870, ils hébergèrent des allemands et des français, le personnel de l'établissement assurant les soins infirmiers.
Pendant la première guerre mondiale, l'établissement fut encore une fois réquisitionné. 3164 blessés furent soignés et 15 n'ont pas survécu à leurs blessures. Un moment aux morts fut élevé en leur mémoire dans l'enceinte du parc[4].
En mai 1918, l'établissement vidé de tous les blessés, retrouva sa fonction qu'elle n'avait pas quittée, même pendant ces périodes difficiles, c'est à dire, l'enseignement.
Présent
En 2017, l'ensemble scolaire se compose d'une maternelle, d'un élémentaire, d'un collège et d'un lycée.