Laure Fonta : Différence entre versions
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Laure Fonta, de son vrai nom Laure Poinet, est née le 30 janvier 1845 à Paris, et morte le 29 mai 1915 à Lagny-sur-Marne, est une chorégraphe française.
Sommaire
Biographie
Danseuse et chorégraphe à l'opéra de Paris de 1875 à 1881, elle joue le rôle de Fenella dans la Muette, opéra en 5 actes de Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne, créé le 29 février 1828, à l'Opéra de Paris.
Elle joue le rôle de Fenella dans la Muette, opéra en 5 actes de Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret d'Eugène Scribe1 et Germain Delavigne1, créé le 29 février 1828, à l'Opéra de Paris.
On la décrit de cette façon« Elle est jeune, elle est fraîche, elle est jolie. Elle a autant de noms que de qualité physique. Elle s'est appelée successivement Laure Poinet, Laura Ponti et Laure Ponta. De jolies épaules qui demanderaient à être remplies ; danse comme dans le monde. A l'air d'avoir appris aux cours de Laborde, rue de la Victoire[1] »
Elle quitte l'Opéra en 1881 et se tourne vers les danses anciennes. Elle fait rééditer en 1888, l'ouvrage de Thoinot Arbeau (1519-1595) Orchésographie sorti en 1589[2]
Elle est enterrée à Conches-sur-Gondoire[3].
Ouvrages
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- Les danses de nos pères : reconstitution des anciennes danses des XVIIe et XVIIIe siècles, avec gravures théorie, musique, 107 pages[4].
Musique notée/ partition
- Boccane, 9 pages
- Musette, 11 pages
- Rondeau, 9 pages
- Beaujoyeux, 9 pages
- Gavotte La majeur, 14 pages
- Musette berceuse, 7 pages
- Sarabande, 9 pages
- Villanelle, 9 pages
- Forlane, 11 pages
- Tambourin, 11 pages
- Rigaudon, 7 pages
- Menuet, 23 pages[5].
Représentations à l'Opéra de Paris
- 1863 : La Muette de Portici, opéra de Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne, Fenella[6],[7].
- 1863 : Giselle, reprise à l'opéra[8].
- 1864 : Roland à Roncevaux, opéra d'Auguste Mermet, ballet réglé et dansé par Laure Fonta, Angélina Fioretti et Blanche Montaubry[9].
- 1865 : Le Roi d'Yvetot, ballet chorégraphié par Lucien Petipa, première à l'Opéra de Paris, Rosette[10].
- 1868 : Les Abeilles, ballet de La Juive de Fromental Halévy, avec Eugénie Fiocre[11].
- 1869 : Faust de Gounod, ballet chorégraphié par Henri Justamant et dansé par Angelina Fioretti, Laure Fonta et Eugénie Fiocre, 3 mars[12].
- 1872 : Ballet du 3e acte de Robert le diable, avec Blanche Montaubry[13].
Références
- ↑ Photographies à la plume. Les théâtres en robe de chambre, par Frédéric Gilbert, E. Coulon, 1866, page 18
- ↑ Quinze ans de ma vie, Par Loïe Fuller
- ↑ Cimetière de Conches-sur-Gondoire
- ↑ Les danses de nos pères
- ↑ Musique notée/partition
- ↑ « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
- ↑ « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
- ↑ Geoffrey Ashton, Giselle, Woodbury, N.Y., Barron's, (ISBN 978-0-8120-5673-0, lire en ligne), p. 42
- ↑ « Le Courrier artistique », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
- ↑ « La Comédie », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
- ↑ « La Comédie », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
- ↑ « Les nouvelles " Divas " du ballet de " Faust " à l'Opéra », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- ↑ « La Comédie », sur Gallica, (consulté le 9 janvier 2022)
