Joseph Ducher : Différence entre versions
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Nom de naissance | Gaspard Joseph Amand Ducher |
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Naissance |
Châteldon |
Décès |
Lagny-sur-Marne |
Profession |
Avocat au parlement de Paris |
Gaspard Joseph Amand Ducher, né le 16 juillet 1744 à Châteldon et mort en 1804 à Lagny-sur-Marne, est un avocat au parlement de Paris.
Sommaire
Biographie
Gaspard Joseph Amand Ducher est fils d'Antoine Ducher, notaire de Châteldon et de Marguerite de Fougerolles. Les Ducher doivent leur anoblissement à une charge de finances, dont mourût Jean-Hugues Ducher, bailli de Chateldon et conseiller intime de Louis-Emmanuel de Valois, duc d'Angoulème, baron de Chateldon du chef de sa femme, Henriette de la Guiche.
Il rentre au collège de jésuites de Toulouse mais l'espoir d'y faire carrière, malheureusement, docteur en théologie à dix huit ans et clerc tonsuré à vingt ans, il doit rentrer dans la vie civile lorsqu'au moment de prononcer ses vœux, le pape supprime en 1773, l'ordre des Jésuites.
Avocat
Il se fait admettre comme avocat au Parlement de Paris. Il écrit son premier ouvrage qui n'a jamais été imprimé, Les institutions du Droit civil.
Il publie, en 1781, son précis Coutumes générales et locales du Bourbonnais, ouvrage qui lui confirme une excellente situation, affable et bienveillant, orateur facile et brillant, Ducher voyait accroître chaque jour sa clientèle. Ses relations de l'époque était Malesherbes, Barère et Condorcet. Ce dernier lui proposa un jour d'épouser une de ses cousines, Joseph Ducher ayant fait vœux de célibat lors de son séjour chez les jésuites refusa, il ne se maria jamais.
Sa réussite au barreau de Paris, Joseph Ducher l'a doit à M. Douet, richissime fermier-général et baron de Chateldon qui le présenta à Lavoisier. Ducher le défendit dans une affaire difficile et gagna son procès. Lavoisier le présente au ministre comte de Montmorin.
Diplomate
Le ministre lui propose de quitter son métier d'avocat pour la diplomatie et en 1785, il est vice-consul aux États-Unis à New-York et Portsmouth et publie un Traité des lois commerciales et Tarifs des divers États de l’Union.
En 1790 de retour en France à la veille de la Révolution Française, il travaille aux Affaires Étrangères et le 2 frimaire an II (22 novembre 1793) la Convention nationale fait imprimer son projet des codes des Douanes.
Révolution française
Royaliste, Joseph Ducher se tient à l'écart de la Révolution Française. Ses amis d'avant essayaient de l'entraîner dans le mouvement de la révolution, mais il résista, sa carrière fut brisée rapidement et perdit au même moment, la totalité de sa fortune qu'il avait placée en Amérique. Il reprend son métier d'avocat et lutte contre la misère en alternant la plaidoirie et l'écriture.
Fidèle à ses amis, M. Douet lui demande de le défendre alors que ce dernier avait été arrêté et jeté en prison comme aristocrate, c'était un procès perdu d'avance, et M. Douet fut exécuté le 25 floréal an II (14 mai 1794).
Après ce procès, Joseph Ducher fut arrêté comme contre révolutionnaire et suspecté d'aristocratie. Il doit son salut à Barère qui prétendit que Joseph Ducher était son secrétaire, en fait, ce dernier corrigeait uniquement les discours que « l'Anacréon de la guillotine » débitait le lendemain à la tribune de la Convention.
La convention fait imprimer plusieurs ouvrages de Joseph Ducher et immédiatement, il est à nouveau inquiété.
Fin de vie
Il se retire à Lagny-sur-Marne où une famille lui donne l'hospitalité, c'est à dire, caché dans un grenier. Il meurt au début de l’année 1804 à Lagny-sur-Marne alors qu’il venait d’être nommé ambassadeur à Copenhague, par Bonaparte alors premier consul[1].
Publications
- Bonnes finances, bonne paix (1796)
- Convention nationale. Acte de navigation, avec ses rapports au commerce, aux finances, à la nouvelle diplomatie des Français. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Du 14 germinal, l'an II de la république française une et indivisible" (1794)
- Convention nationale. Les deux Hémisphères, Le 7e jour du 2e mois de l'an II... (1793)
- Convention nationale. Acte de navigation avec ses rapports au commerce, aux finances, à la nouvelle diplomatie des Français. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Décret du 18 août 1793 (1793)
- Convention nationale. Douanes nationales et affaires étrangères. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Le 22 brumaire an II" (1793)
- Convention nationale. Projet de code des douanes, 2 frimaire, année II.
- Suppression des barrières entre la France et les colonies (1792)
- Nouvelle alliance à proposer entre les républiques française et américaine (1789)
- Coutumes générale et locales de Bourbonnois, avec des notes (1781)
- Convention nationale. Projet de code des douanes, 2 frimaire année II...
- Convention nationale. Acte de navigation avec ses rapports au commerce, aux finances, à la nouvelle diplomatie des Français Du 14 germinal l'an II de la République... 2e partie
- Nouvelle alliance à proposer entre les Républiques française et américaine,
- De la Dette publique en France, en Angleterre et dans les États-Unis de l'Amérique,
- Nouvelle alliance à proposer entre les républiques française et américaine
- Convention nationale. Douanes nationales et affaires étrangères, le 22 brumaire an II
- Analyse des loix commerciales, avec le tarif des droits sur les bâtiments et les marchandises dans les treize États Unis de l'Amérique, [20 octobre 1790.]
- Convention nationale. Les deux hémisphères, Le 7e jour du 2e mois de l'an II
- Convention nationale. Acte de navigation, avec ses rapports au commerce, aux finances, à la nouvelle diplomatie des Français. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Décret du 18 août 1793