Philbert Guybert : Différence entre versions
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Philibert ou Philbert Guibert ou Guybert, né vers 1579 et mort le 21 juillet 1633 est un docteur en médecine français.
Biograhie
Philbert Guybert est le fils Marie de Baulard et de Claude Guybert, avocat au Parlement. Il passe une partie de sa jeunesse à Lagny-sur-Marne et y habite jusqu'à son mariage[1],[2] avec Isabelle Gillot, fille d'un greffier de l'amirauté vers 1607. Il s'installe dans la capitale dans une maison, rue Saint-André des Arts, héritée de son père en 1605.
Vers 1608, il entreprend des études de médecine à la Faculté de Médecine de Paris. et en 1611, il obtient son diplôme de docteur en médecine, puis, par décret du 7 novembre 1626 il est nommé professeur de pharmacie[3]
En 1608, sa femme hérite du Moulin de Villeneuve il entreprit de grands travaux sur celui-ci.« Dès 1608, il avait fait outre plusieurs ouvrages de maçonnerie et charpenterie qui ont esté faicz audit moulin de Villeneuve, relever les étables, construire une chambre avec cheminée carrelée, deux arches de pierre, un grand mur et un moulin à blé, du côté du devant une grande île pour empêcher que l'eau ne se pardi, un glacis, des vannes, ainsi que des fossez autour dud. moulain pour escouler les eaues[4] »
Il s'y attacha si fort qu'il prit titre d'Escuyer sieur de Villeneuve
Il est l'auteur de Les Œuvres Charitables, un recueil de différents traités écrits entre 1623 et 1633 et incitait les malades à se passer des services des apothicaires et à faire leurs remèdes eux-mêmes[5].
Le premier ouvrage, écrit en 1623, s'intitulait Médecin charitable et fait suite à un conflit entre médecins et apothicaires, Philbert Guybert décide de :.« décrire familièrement la manière de faire et préparer en votre maison les remèdes qui se pratiquent journellement par les bons et fidèles Médecins pour toutes sortes de maladies, lesquels pourrez faire facilement vous-même, ou si vous n’en voulez prendre la peine, les pourrez faire faire par votre serviteur ou servante, comme il se pratique tous les jours en plusieurs bonnes maisons de cette ville de Paris, et ailleurs[6] »
Il donne ainsi, la préparation de 106 remèdes à faire soi-même. Quelques exemples de remèdes :
- La Manière de faire diverses Confitures,
- Le Traicté de la Conservation de Santé,
- Le discours de la Peste,
- Le Traicté de la Saignée,
- La Methode agreable & facile pour se purger doucement & sans aucun dégout,
- La manière d'embaumer les corps morts etc[7].
Les apothicaires sont furieux de la parution de ces ouvrages, mais le succès étant présent, Philbert Guybert décide l'écriture d'autres ouvrages sur le même thème suivent. Ils sont traduits en langue anglaise.
Ouvrages principaux
- 1623 : Le médecin charitable, 1ère édition[8]
- 1625 : le Prix et Valeur des Médicaments
- 1625 : L’Apothicaire charitable
- 1627 : Œuvres Charitables (cet ouvrage est une compilation ds trois premiers ouvrages)[9]
Références
- ↑ Le Cadre de vie des médecins parisiens auz XVIe et XVIIe siècles, Françoise Lehoux A. et J. Picard, 1976 , page 10
- ↑ Le pays de Lagny, de Pierre Ebarhart, page 36
- ↑ Histoire des "Œuvres charitables" de Philibert Guybert, Philippe Albo
- ↑ Françoise LEHOUX, Le cadre de vie des médecins parisiens aux XVIe et XVIIe siècles, Paris, Editions A. et J. Picard,
- ↑ Encyclopédie de Diderot et d'Alembert : médecine, t. 6,
- ↑ Philbert Guybert sur la Bibliothèque Diderot de Lyon
- ↑ Orthographe conservé volontairement
- ↑ Toutes les œuvres charitables de P. G., etc. Revues ... augmentées, de Philibert Guibert, texte intégral
- ↑ Philbert Guybert sur la BNF