Benjamin Raynaud : Différence entre versions
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Son enfance fut difficile, son père, Cincinnatus Raynaud, artiste nomade et médiocre, et bien que protégé par la princesse Borhgèse, sœur de Napoléon, n'a jamais percé en tant qu'artiste, et aucune œuvre ne lui a survécu. Il fit travailler son fils dès l'âge de 10 ans, puis ensuite, le plaça pour un salaire dérisoire dans l'atelier de décors de M. Séchan. | Son enfance fut difficile, son père, Cincinnatus Raynaud, artiste nomade et médiocre, et bien que protégé par la princesse Borhgèse, sœur de Napoléon, n'a jamais percé en tant qu'artiste, et aucune œuvre ne lui a survécu. Il fit travailler son fils dès l'âge de 10 ans, puis ensuite, le plaça pour un salaire dérisoire dans l'atelier de décors de M. Séchan. | ||
− | Ses parents, forcés de quitter la capitale, | + | Ses parents, forcés de quitter la capitale, laissèrent Benjamin qui avait alors 14 ans, seul avec l'obligation de subvenir aux besoins de ses trois frères. Après l'atelier de décors, son père le fit travailler un temps chez un fabricant de portraits, ce qui lui permit de comprendre la technique de la lithographie. |
Il fit également des dessins sur bois pour le ''Journal des enfants''. | Il fit également des dessins sur bois pour le ''Journal des enfants''. |
Version du 27 mai 2019 à 17:38
Benjamin Raynaud, né en 1812 à Toulon et mort en 1843 à Lagny-sur-Marne, est un peintre.
Biographie
Son enfance fut difficile, son père, Cincinnatus Raynaud, artiste nomade et médiocre, et bien que protégé par la princesse Borhgèse, sœur de Napoléon, n'a jamais percé en tant qu'artiste, et aucune œuvre ne lui a survécu. Il fit travailler son fils dès l'âge de 10 ans, puis ensuite, le plaça pour un salaire dérisoire dans l'atelier de décors de M. Séchan.
Ses parents, forcés de quitter la capitale, laissèrent Benjamin qui avait alors 14 ans, seul avec l'obligation de subvenir aux besoins de ses trois frères. Après l'atelier de décors, son père le fit travailler un temps chez un fabricant de portraits, ce qui lui permit de comprendre la technique de la lithographie.
Il fit également des dessins sur bois pour le Journal des enfants.
A la mort de son père en 1934, il retourna à Paris pour soutenir financièrement sa mère et ses trois frères. Le hasard le sortira de cette situation difficile pour lui. Le Musée de Versailles cherchait des artistes pour reproduire les tableaux, statues et les décorations des appartements du palais de Louis XIV, il fut retenu et travailla pendant 7 ans en dessinant plus de 3.000 bois pour les galeries historiques de Versailles.
Il continua la lithographie, et put envoyer au salon de 1837, un tableau tiré d'un roman de F. Cooper. En 1840, il composa et exposa au Louvre un Épisode de la campagne de Russie.
A la mort de sa mère et son travail étant terminé sur Versailles, il revient à Paris où il travailla au Musée de la Céramique pendant 6 ans.
Ses œuvres représentaient pour la plupart, des batailles et scènes de guerre.
En 1841, suite à son mariage avec une latignacienne, il vient s'installer à Lagny-sur-Marne où il meurt en 1843. Il est enterré au cimetière de Lagny[1].
Œuvres
- Le Combat d'Ostrowno, exposée à hôtel de ville de Lagny-sur-Marne
- 1840 : Épisode de la campagne de Russie
- 1842 : La convalescence
- 1842 : Vue des vaux de Cernay
Rue
Le 16 octobre 1984, son nom est donné à une voie ouverte dans la ZAC des Hauts-de-Lagny[2]..
Article connexe
Références
- ↑ L'art en province: histoire, littérature, voyages pages 203-205
- ↑ Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée municipal Gatien-Bonnet, 1995, page 9