Pierre Hasquenoph : Différence entre versions
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De 1950 à 1955 il étudia au [[WP:Conservatoire de Paris|Conservatoire de Paris]] en classe de composition de [[WP:Darius Milhaud|Darius Milhaud]] et [[WP:Jean Rivier|Jean Rivier]]. Il fit carrière à la radio, d'abord en tant que metteur-en-ondes (1956), puis chef du service symphonique de la RTF (1958), enfin du service lyrique de l'[[WP:Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]] (1960). De 1973 à 1982, il fut directeur du service de musique de chambre de [[WP:Radio France|Radio France]]. Sans rejeter les apports des courants anciens ou modernes, Hasquenoph s'est toujours réclamé d'une liberté de langage indépendante de toute école. | De 1950 à 1955 il étudia au [[WP:Conservatoire de Paris|Conservatoire de Paris]] en classe de composition de [[WP:Darius Milhaud|Darius Milhaud]] et [[WP:Jean Rivier|Jean Rivier]]. Il fit carrière à la radio, d'abord en tant que metteur-en-ondes (1956), puis chef du service symphonique de la RTF (1958), enfin du service lyrique de l'[[WP:Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]] (1960). De 1973 à 1982, il fut directeur du service de musique de chambre de [[WP:Radio France|Radio France]]. Sans rejeter les apports des courants anciens ou modernes, Hasquenoph s'est toujours réclamé d'une liberté de langage indépendante de toute école. | ||
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* [http://data.bnf.fr/fr/14794795/pierre_hasquenoph/ Pierre Hasquenoph sur la BNF] | * [http://data.bnf.fr/fr/14794795/pierre_hasquenoph/ Pierre Hasquenoph sur la BNF] | ||
| + | * [http://pierre.hasquenoph.free.fr/ Vie et œuvres de Pierre Hasquenoph] | ||
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Version actuelle datée du 5 juillet 2020 à 15:45
Pierre Hasquenoph
Plaque apposée sur la maison de Pierre Hasquenoph
| Naissance |
Pantin |
|---|---|
| Décès |
(à 59 ans) Nanterre |
| Profession |
Compositeur |
Pierre Hasquenoph, né le 20 octobre 1922 à Pantin et mort le 31 mars 1982 à Nanterre, était un compositeur français.
Biographie
Sa famille s'installa à Lagny-sur-Marne en 1936. Il fit de brèves études de médecine avant de se diriger assez rapidement vers la musique. Il entra à l'École César Franck, suivit l'enseignement de Guy de Lioncourt (Composition musicale et harmonie), de René Alix (contrepoint rigoureux et fugue) et Marcel Labey (direction d'orchestre)[1].
De 1950 à 1955 il étudia au Conservatoire de Paris en classe de composition de Darius Milhaud et Jean Rivier. Il fit carrière à la radio, d'abord en tant que metteur-en-ondes (1956), puis chef du service symphonique de la RTF (1958), enfin du service lyrique de l'ORTF (1960). De 1973 à 1982, il fut directeur du service de musique de chambre de Radio France. Sans rejeter les apports des courants anciens ou modernes, Hasquenoph s'est toujours réclamé d'une liberté de langage indépendante de toute école.
Il se marie à Lagny-sur-Marne le 19 juin 1947 avec Elisabeth Herbin, fille de Pierre Herbin[2].
Œuvres (sélection)
- 1949 - 1958 Symphonie n°1
- 1951 : La papillon qui tapait du pied, ballet
- 1951 – 1959 : Symphonie n°2, pour cordes et percussions
- 1952 : Trio à cordes
- 1952 : Quatuor à cordes n°1
- 1954 : 8 inventions, pour piano
- 1954 : Symphonie n°3, pour quatuor de saxophones et orchestre
- 1954 : Sonata espressa, pour clarinette et basson, op.6
- 1954 – 1958 : Symphonie n°4
- 1959 : Concerto pour flûte et cordes
- 1960 : Sonate en duo, pour violon et piano
- 1961 : Concerto pour orchestre
- 1962 : 2ème de la symphonie n°3, pour orchestre seul
- 1962 – 1963 : Lucrèce de Padoue, opéra-bouffe
- 1963 – 1964 : Structures polyphoniques, pour orchestre à cordes
- 1964 : Divertissement pour dixtuor
- 1969 : Et tu auras nom...Tristan, ballet d'après Joseph Bédier
- 1970 : Pentamorphoses, pour 11 cordes et clavecin
- 1971 : Quintette pour cuivres
- 1975 : Comme il vous plaira, opéra-féerie d'après Shakespeare
- 1980 : Sonate pour 2 pianos
- 1980 : Concerto pour piano et 12 cordes
Récompenses
- 1950 : 1ère mention au Grand Prix Musical de la Ville de Paris pour sa symphonie n°1
- 1959 : Grand Prix Musical de la ville de Paris pour sa symphonie n°4
Références
- ↑ Biographie de Pierre Hasquenoph
- ↑ Figures locales, illustres méconnus, tome 3, page 79
