Mystère de l’épée de Jeanne d’Arc : Différence entre versions
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− | + | Dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais, elle arbore fièrement l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, que la tradition présente comme étant celle que portait Charles Martel à la Bataille de Poitiers en 732. | |
− | + | Cette épée la suit dans toutes ses batailles et ne la quitte jamais jusqu'au jour où elle apprend par ''ses voix'', sur les fossés de Melun, que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par la nouvelle, qu'elle garde pour elle, la Pucelle, de retour à Lagny, ceint sa plus belle épée, celle de Vaires-sur-Marne qu'elle a prise au chef de bande vaincu, [[Franquet d'Arras]], et part vers son destin, Compiègne. | |
− | + | Lorsqu'elle quitte Lagny Jeanne d'Arc s'y défait de six épées. L'une d'elles est l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, jugée désormais inutile et d'ailleurs endommagée, aurait été, dit-on, remise par Jeanne d'Arc à une autorité de l'Abbaye qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la Vierge des Ardents, ou encore, enterrée sous l'autel<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/la-legende-de-l-epee-de-jeanne-d-arc-fascine-toujours-07-01-2013-2458655.php ''La légende de l'épée de Jeanne d'Arc fascine toujours'' Le Parisien du 7 janvier 2013]</ref>. | |
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+ | En fait, nul ne sait ce qu'il est advenu de celle-ci : Jeanne d'Arc prise par l'Anglais, dira l'avoir donnée à ses frères, qui s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de combat) et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois, la compagne providentielle de tous les combats.<ref> Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation(février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)</ref> | ||
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+ | Six siècles après, personne n’a encore découvert le mystère de l’épée. | ||
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+ | [[Catégorie:Jeanne d'Arc]] |
Version actuelle datée du 12 décembre 2019 à 15:05
La légende de l’épée de Jeanne d’Arc à Lagny se transmet de génération en génération, sans que les faits soient prouvés, comme pour toute légende. Il est dit que l’épée de Jeanne d’Arc serait cachée dans l'église.
Jeanne d’Arc passa deux fois à Lagny-sur-Marne, une première fois en septembre 1429 et la seconde fois en avril/mai 1430.
Lors de ce passage, en 1430, elle apprend qu’une troupe alliée de l’Angleterre est dans la plaine de Vaires qui se trouve non loin de Lagny-sur-Marne. Elle part donc au combat et fait prisonnier Franquet d’Arras, le chef des ennemis. Elle prend possession de son épée et rentre sur Lagny-sur-Marne.
Dès le début de sa mission officielle contre l'Anglais, elle arbore fièrement l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, que la tradition présente comme étant celle que portait Charles Martel à la Bataille de Poitiers en 732.
Cette épée la suit dans toutes ses batailles et ne la quitte jamais jusqu'au jour où elle apprend par ses voix, sur les fossés de Melun, que son destin va la livrer bientôt à l'Anglais. Atterrée par la nouvelle, qu'elle garde pour elle, la Pucelle, de retour à Lagny, ceint sa plus belle épée, celle de Vaires-sur-Marne qu'elle a prise au chef de bande vaincu, Franquet d'Arras, et part vers son destin, Compiègne.
Lorsqu'elle quitte Lagny Jeanne d'Arc s'y défait de six épées. L'une d'elles est l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois, jugée désormais inutile et d'ailleurs endommagée, aurait été, dit-on, remise par Jeanne d'Arc à une autorité de l'Abbaye qui l'aurait fait enfouir dans un souterrain situé sous l'abbatiale ou murer dans un pilier de la chapelle de la Vierge des Ardents, ou encore, enterrée sous l'autel[1].
En fait, nul ne sait ce qu'il est advenu de celle-ci : Jeanne d'Arc prise par l'Anglais, dira l'avoir donnée à ses frères, qui s'occupaient de l'intendance (chevaux et équipements de combat) et, depuis, on n'a plus trace de l'épée de Fierbois, la compagne providentielle de tous les combats.[2]
Six siècles après, personne n’a encore découvert le mystère de l’épée.
Références
- ↑ La légende de l'épée de Jeanne d'Arc fascine toujours Le Parisien du 7 janvier 2013
- ↑ Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation(février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)