Camille de Neufville de Villeroy : Différence entre versions

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'''Camille de Neufville de Villeroy''' , né le 22 août 1606 à Rome et mort le 3 juin 1693 à Lyon, est un [[WP :homme d'Église |homme d'Église]]. Il est [[WP :liste des archevêques de Lyon|archevêque et comte de Lyon]], [[WP :primatie|primat]] des Gaules, de 1653 à 1693.
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== Biographie ==
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=== Jeunesse et formation ===
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Second des cinq fils de [[WP :Charles de Neufville|Charles Ier de Neufville de Villeroy]], marquis d'Halincourt, et petit-fils de [[WP:Famille de Neufville de Villeroy|Nicolas IV de Neufville de Villeroy]], ancien ministre des rois de France, il nait à Rome où son père est ambassadeur du roi<ref name="''Patrice Béghain''">Patrice Béghain,Bruno Benoit ,Gérard Corneloup, Bruno Thévenon ''Dictionnaire historique de Lyon'', Editions Stéphane Bachès, 2009, page 1504</ref>. Il doit son prénom à son parrain Camille Borghèse, pape sous le nom de [[WP:Paul V|Paul V]].
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En 1607 il arrive à Lyon. En 1612, il reçoit la tonsure<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>. L'année suivante, il est reçu [[WP:Chapitre de Saint-Jean (Lyon)|chanoine-comte]] de [[WP:Primatiale Saint-Jean de Lyon|Saint-Jean de Lyon]]<ref name="Vachet">{{ouvrage|langue=Fr|auteur1=Adolphe Vachet|auteur2= Pierre Hector Coullié |titre=Les anciens chanoines-comtes de Lyon |éditeur=impr. de E. Vitte |lieu=Lyon |année=1897 |pages totales=388 |passage= 195-196 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5819933g/f210.item.r=Camille |consulté le=mars 2023}}.</ref>{{,}}<ref name="Berthod-p106">{{ouvrage|auteur1=Bernard Berthod |auteur2= Jacqueline Boucher |auteur3= Bruno Galland |auteur4= Régis Ladous |auteur5= André Pelletier |titre = Archevêques de Lyon|éditeur= Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire |année= 2012 |pages totales= 192 |passage=106}}</ref>, avant de laisser la place à son frère, [[WP:Nicolas de Neufville de Villeroy|Nicolas]], en 1614<ref name="Vachet"/>. N'étant que le cadet de la famille, sa voie est toute tracée : il fera une carrière ecclésiastique. En 1616, il est nommé abbé de [[WP:Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle|Saint-Wandrille]] en [[WP:Seine-Maritime|Seine-Maritime]] puis en 1617 abbé d'[[WP:Basilique Saint-Martin d'Ainay|Ainay]] et abbé de l'[[WP:Abbaye de l'Île Barbe|Île Barbe]] en 1618<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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Il fait ses études à la [[WP:Sorbonne|Sorbonne]] et soutient son doctorat<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>. Il devient alors docteur en théologie<ref name="Berthod-p106" />.
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Il revient à Lyon en 1646 pour assurer la fonction de Lieutenant général du gouvernement du Lyonnais, du Beaujolais et du Forez auprès de son frère aîné, [[WP:Nicolas de Neufville de Villeroy|Nicolas]]<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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=== Double charge : gouverneur et archevêque ===
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[[Fichier:Ombreval-chateau3.jpg|thumb|200px| Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de [[WP:Neuville-sur-Saône|Neuville-sur-Saône]]]]
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Dès juin 1630 (il n'a pas encore vingt-quatre ans), il achète le [[WP:château d'Ombreval|château d'Ombreval]], à ''Vimy'', au nord de Lyon, et en fait une résidence somptueuse. Il a l'occasion d'y recevoir Louis XIII.
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Il est reçu à nouveau au Chapitre de Lyon, en 1635, remplaçant son frère<ref name="Vachet"/>.
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En 1641, il est nommé abbé commendataire de [[WP:abbaye de Mozac|Mozac]] en [[WP:Basse-Auvergne]]. Il le restera jusqu'en 1655. Cependant il vit à Vimy qui prendra un jour le nom de « Neufville » ou « Neuville ».
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Le 6 mai 1646<ref name="Berthod-p107">{{ouvrage|auteur1=Bernard Berthod |auteur2= Jacqueline Boucher |auteur3= Bruno Galland |auteur4= Régis Ladous |auteur5= André Pelletier |titre = Archevêques de Lyon|éditeur= Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire |année= 2012 |pages totales= 192 |passage=107}}</ref>, il est nommé par le roi Lieutenant général auprès de son frère [[WP:Nicolas de Neufville de Villeroy|Nicolas]], gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais. Cette commission l'autorise à exercer la charge de gouverneur lors des absences de son aîné, souvent accaparé par ses fonctions de maréchal de France, à la cour du roi<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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Pendant [[WP:la Fronde|la Fronde]], il affirme sa fidélité au Roi [[WP:Louis XIV de France|Louis XIV]], et maintient sous l'autorité royale la seconde ville du royaume<ref name="Berthod-p106" />.
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En 1653, conformément au [[WP:Concordat de Bologne|Concordat de Bologne]], il devient archevêque de Lyon, succédant à [[WP:Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu|Alphonse de Richelieu]] dans ses fonctions<ref name="Berthod-p107" />.
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Dès lors, Camille de Neufville de Villeroy assure une double charge, temporelle et spirituelle, et s'établit au palais de l'archevêché<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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En 1658 il accueille Louis XIV<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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Par Lettres de juillet 1666, la baronnie de Vimy est érigée en marquisat sous le nom de Neuville. La seigneurie, considérable, comprend Ombreval, Montjoly, Ligneux, Montanay, Romanèche, Montellier, La Morelle, Bussiges, Beaulieu, Salornay et La Saussaye<ref>{{ouvrage|auteur=Éric Thiou|titre = Dictionnaire des Titres...|année=2003|passage= 181}}. Les lettres sont enregistrées au parlement de Paris le 29 juillet 1666, et à la cour des Comptes le 26 juin 1674.</ref>.
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=== Politique mise en œuvre ===
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[[fichier:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome I 0074.jpg|vignette|Gravure du XIXe siècle.]]
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Camille de Neufville de Villeroy réforme son [[WP:diocèse|diocèse]], laissé à l'abandon par son prédécesseur<ref>[[WP:Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu|Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu]], frère aîné du Premier ministre de Louis XIII, et cardinal comme lui</ref>. Il applique des méthodes d'inspiration [[WP:Charles Borromée|borroméenne]]. Il visite méthodiquement, du [[WP:Massif du Jura|Jura]] au [[WP:Dauphiné|Dauphiné]] et au [[WP:Forez|Forez]], les 760 paroisses de cet immense diocèse, soutient les [[WP:Liste des congrégations catholiques|congrégation]]s religieuses, crée des fondations [[WP:séminaire (catholique)|séminaire]]s ([[WP:Séminaire Saint-Irénée (Sainte-Foy-lès-Lyon)|séminaire Saint-Irénée]], séminaire Saint-Charles, missionnaires de Saint-Joseph, de Saint-Lazare)<ref name="Berthod-p108">{{ouvrage|auteur1=Bernard Berthod |auteur2= Jacqueline Boucher |auteur3= Bruno Galland |auteur4= Régis Ladous |auteur5= André Pelletier |titre = Archevêques de Lyon|éditeur= Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire |année= 2012 |pages totales= 192 |passage=108}}</ref>, aide au développement des [[WP:couvent|couvent]]s (féminins notamment), et restaure la discipline dans le [[WP:clergé régulier|clergé régulier]] et [[WP:clergé|séculier]].
  
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Par son autorité, Camille de Neufville de Villeroy fait figure d'exception dans l'exercice de sa charge de gouverneur. Au moment où les intendants prennent le pas sur les autres gouverneurs dans le royaume, Saint-Simon souligne qu'il ne fléchit pas : « tout tremblait sous lui, les villes, les troupes, jusqu'à l'intendant. »<ref>{{ouvrage|auteur1 = André Pelletier |auteur2= Jacques Rossiaud |auteur3= [[WP:Françoise Bayard|Françoise Bayard]] |auteur4= Pierre Cayez |titre = Histoire de Lyon des origines à nos jours |éditeur= Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire |année= 2007 |pages totales= 956 |passage=449}}</ref> Il précise : « Il avait plus d'esprit et de sens encore que son frère, fut peu archevêque et moins commandant que roi en ces provinces qu'il ne quittait presque jamais. » <ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
  
'''Camille de Neufville de Villeroy''' (Rome, 22 août 1606 - Lyon, 3 juin 1693)  fut [[liste des archevêques de Lyon|archevêque et comte de Lyon]], [[primat]] des Gaules, de 1653 à 1693.
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Toutefois il privilégie toujours la négociation sur la contrainte. Ses bonnes relations avec les Jésuites soutiennent son action de lutte contre le [[WP:jansénisme|jansénisme]], alors fermement combattu par les autorités royales et pontificales. Il est à noter aussi qu'il nomme son demi-frère Antoine de Neufville [[WP:vicaire général|vicaire général]] pour solliciter ses conseils<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
  
Second des cinq fils de [[Famille de Neufville de Villeroy|Charles Ier de Neufville de Villeroy]], marquis d'Halincourt, et petit-fils de [[Famille de Neufville de Villeroy|Nicolas IV de Neufville de Villeroy]], ancien ministre des rois de France, il doit son prénom à son parrain Camille Borghèse, pape sous le nom de [[Paul V]].<br/>
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De même il juge inutile de lutter contre la ''religion prétendument réformée'', peu répandue en région lyonnaise, mais importante dans le commerce de la ville. En sorte que, lors de la [[WP:Édit de Fontainebleau (1685)|révocation de l’Édit de Nantes]], en 1685, « l'abjuration se fit sans grandes peines ni formalités »<ref>Lambert d'Herbigny, ''Mémoire sur le Gouvernement du Lyonnais'', in ''Revue Historique de Lyon'', 1902</ref>. Quant aux récalcitrants, ils purent partir avec leurs biens.
À l'âge de cinq ans il est nommé [[Régime de la commende|Abbé commendataire]] de l'abbaye d'[[Ainay]], à Lyon, où sa famille résidait. Il étudie à Lyon chez les [[Jésuites]], puis à Rome, d'où il revient docteur en théologie.
 
[[image:Ombreval-chateau3.jpg|thumb|right|200px| Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de [[Neuville-sur-Saône]]]]
 
Il restaure son abbaye gravement endommagée par les guerres de religion, et y accueille les princes du moment, dont le roi [[Louis XIII]]. En juin 1630, il achète le ''château d'Ombreval'', à ''Vimy'', au Nord de Lyon, et en fait une résidence somptueuse.
 
En 1641, il est nommé abbé commendataire de [[abbaye de Mozac|Mozac]] en [[Basse-Auvergne]]. Il le restera jusqu'en 1655.
 
  
En 1645, il est nommé Lieutenant du Roi auprès de son frère aîné [[Nicolas de Neufville de Villeroy|Nicolas]], gouverneur de Lyonnais, Forez et Beaujolais. Alors que [[la Fronde]] menace, Camille affirme sa fidélité au Roi [[Louis XIV de France|Louis XIV]], et maintient sous l'autorité royale la seconde ville du royaume.<br/>
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Contesté dans sa prééminence de primat des Gaules par plusieurs archevêques, dont celui de Paris, [[WP:François Harlay de Champvallon|François Harlay de Champvallon]], Neufville tient bon.
En reconnaissance, la Reine lui propose le siège d'archevêque de Lyon, qui ferait de lui un comte de la ville, et le primat des Gaules. Peu intéressé par la vie ecclésiastique, il refuse d'abord, puis cède, et est sacré le 29 juin 1654.<br/>
 
Immédiatement, il entreprend de réformer son [[diocèse]], laissé à l'abandon par son prédécesseur<ref>[[Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu]], frère aîné du Premier ministre de Louis XIII, et cardinal comme lui</ref>. Il applique des méthodes d'inspiration [[Charles Borromée|borroméenne]]. Il visite méthodiquement, du [[Massif du Jura|Jura]] au [[Dauphiné]] et au [[Forez]], les 760 paroisses de cet immense diocèse, soutient les [[Liste des congrégations catholiques|congrégation]]s religieuses, crée des [[séminaire]]s, aide au développement des [[couvent]]s (féminins notamment), et restaure la discipline dans le [[clergé régulier]] et [[clergé|séculier]].  
 
  
Il privilégie toujours la négociation sur la contrainte. Ainsi, il ne montre aucun zèle pour éradiquer le [[jansénisme]], alors fermement combattu par les autorités royales et pontificales. De même il juge inutile de lutter contre la ''religion prétendument réformée'', peu répandue en région lyonnaise, mais importante dans le commerce de la ville. En sorte que, lors de la [[édit de Fontainebleau|révocation de l’Édit de Nantes]], en 1685, « l'abjuration se fit sans grandes peines ni formalités »<ref>Lambert d'Herbigny, ''Mémoire sur le Gouvernement du Lyonnais'', in ''Revue Historique de Lyon'', 1902</ref>. Quant aux récalcitrants, ils purent partir avec leurs biens.<br/>
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Dans la lutte qui oppose Louis XIV et l'[[WP:Église gallicane|Église gallicane]] au Pape dans les années 1680 (l'[[WP:affaire de la régale|affaire de la régale]]), il reste fidèle au roi<ref name="Berthod-p106" />.
Contesté dans sa prééminence de primat des Gaules par plusieurs archevêques, dont celui de Paris<ref>[[François Harlay de Champvallon]]</ref>, Camille tient bon, et prend fermement le parti de Rome dans la lutte qui oppose Louis XIV et l'[[Église gallicane]] au Pape dans les années 1680 (l'[[affaire de la régale]]). Ce fut sa seule opposition à ce souverain qu'il a par ailleurs toujours loyalement soutenu.
 
  
Il meurt à 87 ans, après avoir calmé une dernière fois son peuple révolté par la misère. Contrairement à sa volonté expresse, la ville lui fit des funérailles solennelles.
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Son double pouvoir temporel et spirituel octroie des privilèges à Camille de Neufville de Villeroy et lui permet de vivre dans l'opulence. Par exemple, à l'occasion de la Saint Hubert patron des chasseurs, il fête en grande pompe ce 3 novembre en organisant une superbe chasse dans sa belle demeure de Vimy à [[WP:Neuville-sur-Saône|Neuville]]. Les plats raffinés se succèdent à sa table : langues fumées, truffes noires, gibier... Son train de vie est fastueux, avec feux d'artifice réguliers, et Camille n'hésite pas à réclamer des sommes supplémentaires au roi quand il le juge nécessaire<ref>{{ouvrage|auteur1 = André Pelletier |auteur2= Jacques Rossiaud |auteur3= [[WP:Françoise Bayard|Françoise Bayard]] |auteur4= Pierre Cayez |titre = Histoire de Lyon des origines à nos jours |éditeur= Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire |année= 2007 |pages totales= 956 |passage=454}}</ref>.
  
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Pour autant, il ne néglige pas sa mission religieuse. Secondé par [[WP:Charles Démia|Charles Démia]], il fonde par exemple plusieurs écoles pour enfants pauvres. En 1689 on en compte 16 dans le diocèse<ref name="Berthod-p108" />.
  
Collectionneur de livres, il possédait une bibliothèque riche de plus de 5 000 volumes.<br/>
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Jusqu'à la fin de sa vie, Camille de Neufville de Villeroy assure la gestion de son diocèse, faisant face notamment à la grande famine de 1693.
La paroisse de '''Vimy''', dotée par lui, sur ses deniers, d'une église imposante, fut rebaptisée en son honneur ''Neuville-l'Archevêque''. Pendant la Révolution, elle devint momentanément ''Marat-sur-Saône'', puis [[Neuville-sur-Saône]], nom conservé jusqu'à aujourd'hui.
 
  
==Sources==
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=== Postérité ===
* Poullin de Lumina, ''Abrégé chronologique de l'Histoire de Lyon'', édité par Aimé Delaporte pour Mgr de Villeroy, gouverneur, 1767.
+
Camille de Neufville de Villeroy meurt le 13 juin 1693, à Lyon, à l'âge de 87 ans.
* Kleinclausz, A., ''Histoire de Lyon'', tome II, Masson, 1948.
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* Latreille, M.-L., ''L'oeuvre pastorale de Mgr Camille de Neufville de Villeroy'', mémoire à la Faculté des Lettres de Lyon, 1950.
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L'archevêché qu'il laisse derrière lui doit revenir à son petit-neveu, François Paul de Neufville. Néanmoins celui-ci est trop jeune pour assurer la fonction et le nouvel archevêque est dans un premier temps [[WP:Claude de Saint-Georges|Claude de Saint-Georges]] de 1693 à 1714, avant que ce ne soit effectivement François Paul de Neufville de 1714 à 1731<ref name="Berthod-p107" />.
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Contrairement à sa volonté expresse, la ville lui fait des funérailles solennelles.
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En revanche, son souhait est respecté concernant sa bibliothèque. Collectionneur de livres et érudit, il possédait en effet une bibliothèque riche de plus de 5000 volumes, comportant de nombreux ouvrages religieux<ref name="''Patrice Béghain''"></ref> et pour laquelle il avait fait construire une galerie sur voûtes. À sa mort, le fonds est transmis au collège des jésuites<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>. Quant à la galerie, située en bord de Saône, le nouvel archevêque son [[WP:Claude II de Saint-Georges|successeur]], décide d'en poursuivre l'aménagement, la dotant d'une terrasse<ref>{{ouvrage|auteur1 = André Pelletier |auteur2= Jacques Rossiaud |auteur3= Françoise Bayard |auteur4= Pierre Cayez |titre = Histoire de Lyon des origines à nos jours |éditeur= Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire |année= 2007 |pages totales= 956 |passage=369}}</ref>.
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Enfin, concernant la puissance de la famille de Villeroy, celle-ci se trouva consolidée après l'œuvre de Camille de Neufville<ref name="Berthod-p107" />.
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À propos de la postérité architecturale, on peut rappeler que Camille de Neufville de Villeroy s'est trouvé en 1646 à l'initiative de l'édification de l'actuel [[WP:Hôtel de ville de Lyon|Hôtel de ville de Lyon]], invitant le Consulat à prendre cette décision<ref name="''Patrice Béghain''"></ref>.
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Il a marqué aussi définitivement la ville de Neuville-sur-Saône de son empreinte, finançant la construction d'[[WP:Église Notre-Dame-de-l'Assomption (Neuville-sur-Saône)|une église imposante]] dans sa paroisse de Vimy, devenue Neuville depuis 1666, et communément appelée paroisse de « Neuville-l'Archevêque ». Et si à la Révolution, la ville devient momentanément « Marat-sur-Saône », elle a conservé le nom de ce personnage et se nomme encore aujourd'hui « [[WP:Neuville-sur-Saône|Neuville-sur-Saône]] ». Un buste en marbre de Carrare de Camille de Neuville, attribué à [[WP:Antoine Coysevox|Antoine Coysevox]], et récemment restauré, est visible dans une chapelle latérale gauche de l'église.
  
==Notes et références==
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== Références ==
 
<references/>
 
<references/>
  
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== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
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* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Patrice Béghain|auteur2=Bruno Benoit|auteur3=Gérard Corneloup|auteur4=Bruno Thévenon|titre=Dictionnaire historique de Lyon|lieu=Lyon|éditeur=Editions Stéphane Bachès|année=2009|pages totales=1504|passage=905}}
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* Poullin de Lumina, ''Abrégé chronologique de l'Histoire de Lyon'', édité par Aimé Delaporte pour Mgr de Villeroy, gouverneur, 1767.
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* {{ouvrage|auteur = A. Kleinclausz|titre = Histoire de Lyon| tome= II|éditeur= Masson |année= 1948}}.
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* Marie-Louise Latreille, ''L'œuvre pastorale de Mgr Camille de Neufville de Villeroy'', mémoire à la Faculté des Lettres de Lyon, 1950.
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=== Article connexe ===
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* [[Liste des abbés]]
  
{{Début dynastie}}
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=== Liens externes ===
{{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=yellow|couleur3=#ffffff
+
* [https://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bnedv.html ''Camille de Neufville de Villeroy sur Catholic Hierarchy]
| avant = [[Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu]]
+
* [https://data.bnf.fr/ark:/12148/cb116252177 ''Camille de Neufville de Villeroy sur BNF]
| nom  = [[Liste des archevêques de Lyon|Primat des Gaules]]
 
| après = [[Claude II de Saint-Georges]]
 
}}
 
{{Fin dynastie}}
 
{{Abbé de Mozac|avant=[[Antoine Rigoulet]]|après=[[François d’Albon]]}}
 
  
[[Catégorie:Naissance en 1606|Neufville de Villeroy, Camille de]]
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{{DEFAULTSORT:Neufville de Villeroy, Camille de}}
[[Catégorie:Décès en 1693|Neufville de Villeroy, Camille de]]
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[[Catégorie:Abbés]]
[[catégorie:Famille de Neufville de Villeroy]]
 
[[Catégorie:Archevêque de Lyon|Neufville de Villeroy, Camille de]]
 
[[Catégorie:Abbé|Villeroy, Camille de Neufville de]]
 
[[Catégorie:Abbé de Mozac|Villeroy, Camille de Neufville de]]
 
[[Catégorie:Personnalité de l'Ancien Régime|Neufville de Villeroy, Camille de]]
 
[[Catégorie:Religion sous l'Ancien Régime|Neufville de Villeroy, Camille de]]
 
[[Catégorie:Histoire de Lyon|Neufville de Villeroy, Camille de]]
 

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Camille de Neufville de Villeroy
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait vers 1670 par Thomas Blanchet
Naissance
Rome
Décès (à 86 ans)
Lyon
Profession
Archevêque de Lyon
Primat des Gaules
Description de l'image Coat of Arms of Camille de Neufville de Villeroy, archbishop of Lyon.svg.

Camille de Neufville de Villeroy , né le 22 août 1606 à Rome et mort le 3 juin 1693 à Lyon, est un homme d'Église. Il est archevêque et comte de Lyon, primat des Gaules, de 1653 à 1693.

Biographie

Jeunesse et formation

Second des cinq fils de Charles Ier de Neufville de Villeroy, marquis d'Halincourt, et petit-fils de Nicolas IV de Neufville de Villeroy, ancien ministre des rois de France, il nait à Rome où son père est ambassadeur du roi[1]. Il doit son prénom à son parrain Camille Borghèse, pape sous le nom de Paul V.

En 1607 il arrive à Lyon. En 1612, il reçoit la tonsure[1]. L'année suivante, il est reçu chanoine-comte de Saint-Jean de Lyon[2],[3], avant de laisser la place à son frère, Nicolas, en 1614[2]. N'étant que le cadet de la famille, sa voie est toute tracée : il fera une carrière ecclésiastique. En 1616, il est nommé abbé de Saint-Wandrille en Seine-Maritime puis en 1617 abbé d'Ainay et abbé de l'Île Barbe en 1618[1].

Il fait ses études à la Sorbonne et soutient son doctorat[1]. Il devient alors docteur en théologie[3].

Il revient à Lyon en 1646 pour assurer la fonction de Lieutenant général du gouvernement du Lyonnais, du Beaujolais et du Forez auprès de son frère aîné, Nicolas[1].

Double charge : gouverneur et archevêque

Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de Neuville-sur-Saône

Dès juin 1630 (il n'a pas encore vingt-quatre ans), il achète le château d'Ombreval, à Vimy, au nord de Lyon, et en fait une résidence somptueuse. Il a l'occasion d'y recevoir Louis XIII.

Il est reçu à nouveau au Chapitre de Lyon, en 1635, remplaçant son frère[2].

En 1641, il est nommé abbé commendataire de Mozac en WP:Basse-Auvergne. Il le restera jusqu'en 1655. Cependant il vit à Vimy qui prendra un jour le nom de « Neufville » ou « Neuville ».

Le 6 mai 1646[4], il est nommé par le roi Lieutenant général auprès de son frère Nicolas, gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais. Cette commission l'autorise à exercer la charge de gouverneur lors des absences de son aîné, souvent accaparé par ses fonctions de maréchal de France, à la cour du roi[1].

Pendant la Fronde, il affirme sa fidélité au Roi Louis XIV, et maintient sous l'autorité royale la seconde ville du royaume[3].

En 1653, conformément au Concordat de Bologne, il devient archevêque de Lyon, succédant à Alphonse de Richelieu dans ses fonctions[4].

Dès lors, Camille de Neufville de Villeroy assure une double charge, temporelle et spirituelle, et s'établit au palais de l'archevêché[1].

En 1658 il accueille Louis XIV[1].

Par Lettres de juillet 1666, la baronnie de Vimy est érigée en marquisat sous le nom de Neuville. La seigneurie, considérable, comprend Ombreval, Montjoly, Ligneux, Montanay, Romanèche, Montellier, La Morelle, Bussiges, Beaulieu, Salornay et La Saussaye[5].

Politique mise en œuvre

Gravure du XIXe siècle.

Camille de Neufville de Villeroy réforme son diocèse, laissé à l'abandon par son prédécesseur[6]. Il applique des méthodes d'inspiration borroméenne. Il visite méthodiquement, du Jura au Dauphiné et au Forez, les 760 paroisses de cet immense diocèse, soutient les congrégations religieuses, crée des fondations séminaires (séminaire Saint-Irénée, séminaire Saint-Charles, missionnaires de Saint-Joseph, de Saint-Lazare)[7], aide au développement des couvents (féminins notamment), et restaure la discipline dans le clergé régulier et séculier.

Par son autorité, Camille de Neufville de Villeroy fait figure d'exception dans l'exercice de sa charge de gouverneur. Au moment où les intendants prennent le pas sur les autres gouverneurs dans le royaume, Saint-Simon souligne qu'il ne fléchit pas : « tout tremblait sous lui, les villes, les troupes, jusqu'à l'intendant. »[8] Il précise : « Il avait plus d'esprit et de sens encore que son frère, fut peu archevêque et moins commandant que roi en ces provinces qu'il ne quittait presque jamais. » [1].

Toutefois il privilégie toujours la négociation sur la contrainte. Ses bonnes relations avec les Jésuites soutiennent son action de lutte contre le jansénisme, alors fermement combattu par les autorités royales et pontificales. Il est à noter aussi qu'il nomme son demi-frère Antoine de Neufville vicaire général pour solliciter ses conseils[1].

De même il juge inutile de lutter contre la religion prétendument réformée, peu répandue en région lyonnaise, mais importante dans le commerce de la ville. En sorte que, lors de la révocation de l’Édit de Nantes, en 1685, « l'abjuration se fit sans grandes peines ni formalités »[9]. Quant aux récalcitrants, ils purent partir avec leurs biens.

Contesté dans sa prééminence de primat des Gaules par plusieurs archevêques, dont celui de Paris, François Harlay de Champvallon, Neufville tient bon.

Dans la lutte qui oppose Louis XIV et l'Église gallicane au Pape dans les années 1680 (l'affaire de la régale), il reste fidèle au roi[3].

Son double pouvoir temporel et spirituel octroie des privilèges à Camille de Neufville de Villeroy et lui permet de vivre dans l'opulence. Par exemple, à l'occasion de la Saint Hubert patron des chasseurs, il fête en grande pompe ce 3 novembre en organisant une superbe chasse dans sa belle demeure de Vimy à Neuville. Les plats raffinés se succèdent à sa table : langues fumées, truffes noires, gibier... Son train de vie est fastueux, avec feux d'artifice réguliers, et Camille n'hésite pas à réclamer des sommes supplémentaires au roi quand il le juge nécessaire[10].

Pour autant, il ne néglige pas sa mission religieuse. Secondé par Charles Démia, il fonde par exemple plusieurs écoles pour enfants pauvres. En 1689 on en compte 16 dans le diocèse[7].

Jusqu'à la fin de sa vie, Camille de Neufville de Villeroy assure la gestion de son diocèse, faisant face notamment à la grande famine de 1693.

Postérité

Camille de Neufville de Villeroy meurt le 13 juin 1693, à Lyon, à l'âge de 87 ans.

L'archevêché qu'il laisse derrière lui doit revenir à son petit-neveu, François Paul de Neufville. Néanmoins celui-ci est trop jeune pour assurer la fonction et le nouvel archevêque est dans un premier temps Claude de Saint-Georges de 1693 à 1714, avant que ce ne soit effectivement François Paul de Neufville de 1714 à 1731[4].

Contrairement à sa volonté expresse, la ville lui fait des funérailles solennelles.

En revanche, son souhait est respecté concernant sa bibliothèque. Collectionneur de livres et érudit, il possédait en effet une bibliothèque riche de plus de 5000 volumes, comportant de nombreux ouvrages religieux[1] et pour laquelle il avait fait construire une galerie sur voûtes. À sa mort, le fonds est transmis au collège des jésuites[1]. Quant à la galerie, située en bord de Saône, le nouvel archevêque son successeur, décide d'en poursuivre l'aménagement, la dotant d'une terrasse[11].

Enfin, concernant la puissance de la famille de Villeroy, celle-ci se trouva consolidée après l'œuvre de Camille de Neufville[4].

À propos de la postérité architecturale, on peut rappeler que Camille de Neufville de Villeroy s'est trouvé en 1646 à l'initiative de l'édification de l'actuel Hôtel de ville de Lyon, invitant le Consulat à prendre cette décision[1].

Il a marqué aussi définitivement la ville de Neuville-sur-Saône de son empreinte, finançant la construction d'une église imposante dans sa paroisse de Vimy, devenue Neuville depuis 1666, et communément appelée paroisse de « Neuville-l'Archevêque ». Et si à la Révolution, la ville devient momentanément « Marat-sur-Saône », elle a conservé le nom de ce personnage et se nomme encore aujourd'hui « Neuville-sur-Saône ». Un buste en marbre de Carrare de Camille de Neuville, attribué à Antoine Coysevox, et récemment restauré, est visible dans une chapelle latérale gauche de l'église.

Références

  1. 1,00, 1,01, 1,02, 1,03, 1,04, 1,05, 1,06, 1,07, 1,08, 1,09, 1,10, 1,11 et 1,12 Patrice Béghain,Bruno Benoit ,Gérard Corneloup, Bruno Thévenon Dictionnaire historique de Lyon, Editions Stéphane Bachès, 2009, page 1504
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Adolphe Vachet et Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 195-196.
  3. 3,0, 3,1, 3,2 et 3,3 Bernard Berthod, Jacqueline Boucher, Bruno Galland, Régis Ladous et André Pelletier, Archevêques de Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 192 p., p. 106
  4. 4,0, 4,1, 4,2 et 4,3 Bernard Berthod, Jacqueline Boucher, Bruno Galland, Régis Ladous et André Pelletier, Archevêques de Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 192 p., p. 107
  5. Éric Thiou, Dictionnaire des Titres..., , p. 181. Les lettres sont enregistrées au parlement de Paris le 29 juillet 1666, et à la cour des Comptes le 26 juin 1674.
  6. Alphonse-Louis du Plessis de Richelieu, frère aîné du Premier ministre de Louis XIII, et cardinal comme lui
  7. 7,0 et 7,1 Bernard Berthod, Jacqueline Boucher, Bruno Galland, Régis Ladous et André Pelletier, Archevêques de Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 192 p., p. 108
  8. André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon des origines à nos jours, Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire, , 956 p., p. 449
  9. Lambert d'Herbigny, Mémoire sur le Gouvernement du Lyonnais, in Revue Historique de Lyon, 1902
  10. André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon des origines à nos jours, Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire, , 956 p., p. 454
  11. André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon des origines à nos jours, Editions Lyonnaises d'Art de d'Histoire, , 956 p., p. 369

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Editions Stéphane Bachès, , 1504 p., p. 905
  • Poullin de Lumina, Abrégé chronologique de l'Histoire de Lyon, édité par Aimé Delaporte pour Mgr de Villeroy, gouverneur, 1767.
  • A. Kleinclausz, Histoire de Lyon, t. II, Masson, .
  • Marie-Louise Latreille, L'œuvre pastorale de Mgr Camille de Neufville de Villeroy, mémoire à la Faculté des Lettres de Lyon, 1950.

Article connexe

Liens externes