Pierre-Alexandre Vignon : Différence entre versions
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+ | '''Pierre-Alexandre Vignon''', né le 5 octobre 1763 à Lagny-sur-Marne et mort le 21 mai 1828 à Paris, est un architecte [[WP:architecture néoclassique|néoclassique]]. Il est parfois confondu avec [[WP:Barthélemy Vignon|Barthélemy Vignon]], confrère d'origine lyonnaise<ref>Ainsi Charles Bauchal dans son ''Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français'', Paris, Librairie générale de l'architecture André et Daly fils, 1887, ne consacre pas de notice à P.-A. Vignon et attribue la conception et la construction de l'église de la Madeleine à Barthélémy Vignon (p. 730-731). [http://bibliotheque-numerique.inha.fr/viewer/4817/?offset=1#page=750&viewer=picture Voir en ligne].</ref>. | ||
==Biographie== | ==Biographie== | ||
− | Pierre-Alexandre Vignon | + | Pierre-Alexandre Vignon est le fils de Pierre Vignon (Lagny, 1712 - Paris, 1787), procureur au Parlement de Paris et de Catherine Compagnon (av. 1742 - Paris, 1798)<ref>P.-A. Vignon, « Notice autobiographique », 1807, reproduite dans le ''Bulletin de la Société de l'Histoire de l'art français'', 1910, p. 388-391. [https://archive.org/stream/delasociete1910sociuoft#page/388/mode/2up Lire en ligne.]</ref>. Dans les années 1785-1788, il étudie à l'[[WP:Académie royale d'architecture |Académie d'architecture]] avec [[WP:Julien-David Leroy|Julien-David Leroy]]. Il est également l'élève de [[WP:Claude Nicolas Ledoux|Claude Nicolas Ledoux]], dont il est certainement très apprécié. En effet, le 12 novembre 1806, une semaine avant sa mort, Ledoux en fait son exécuteur testamentaire et lui lègue la moitié de ses biens<ref>P.-A. Vignon, ''Idem''.</ref>. |
En 1790 il est nommé à l'Inspection générale des ateliers publics et architecte de l'Arsenal. | En 1790 il est nommé à l'Inspection générale des ateliers publics et architecte de l'Arsenal. | ||
− | Le 14 septembre 1792, l'Assemblée Nationale Législative décide que la future Convention Nationale ne pouvant plus tenir séance à la [[salle du Manège]] va siéger au château des Tuileries dans [[Salle des Machines (Tuileries) | la salle des Machines, ancienne salle du Théâtre-Français]]. Elle confie à Pierre-Alexandre Vignon la conception et la responsabilité des aménagements indispensables à cette nouvelle fonction<ref>Assemblée Législative, Décret du 14 septembre 1792 adopté sur un rapport de [[Jean-Marie Roland de La Platière |Roland]], ministre de L'Intérieur. ''Archives Parlementaires'', t. 49, p. 652-653 | + | Le 14 septembre 1792, l'Assemblée Nationale Législative décide que la future Convention Nationale ne pouvant plus tenir séance à la [[WP:salle du Manège|salle du Manège]] va siéger au château des Tuileries dans [[WP:Salle des Machines (Tuileries)|la salle des Machines, ancienne salle du Théâtre-Français]]. Elle confie à Pierre-Alexandre Vignon la conception et la responsabilité des aménagements indispensables à cette nouvelle fonction<ref>Assemblée Législative, Décret du 14 septembre 1792 adopté sur un rapport de [[WP:Jean-Marie Roland de La Platière |Roland]], ministre de L'Intérieur. ''Archives Parlementaires'', t. 49, p. 652-653.</ref>. Mais, peu après, Vignon doit céder sa place à [[WP:Jacques-Pierre Gisors|Jacques-Pierre Gisors]], soi-disant pour une question de plus grande simplicité d'agencement et de moindre coût du projet de ce dernier, selon le rapport de deux architectes commis par le [[WP:Comité des commissaires inspecteurs de la salle, du secrétariat et de l'imprimerie|Comité des inspecteurs de la salle]] à effet de comparer les projets<ref>Archives Nationales, ''Rapport de comparaison des projets de Vignon et Gisors par les architectes Aubert et Garrez'', 20 octobre 1792 (AN, C 354, C II 1850).</ref>. Vignon réagit vigoureusement à cette mise à l'écart à l'instigation du ministre Roland, et clame son indignation dans une pétition adressée à l'Assemblée<ref> ''Pétition présentée à la Convention nationale par P. Vignon, architecte de sa nouvelle salle'', Paris, Imprimerie Nationale, s. d., 8 p. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6316144k/f5.image Lire en ligne.]</ref>. Il réclame d'être dédommagé, ce qu'il obtient partiellement le 25 octobre 1792<ref>''Archives Parlementaires'', t. 50, p. 674-675.</ref>. |
− | En octobre 1793, encore célibataire, il demeure place du Museum<ref>Archives Nationales, F7/4801, Carte de sûreté établie le 15 décembre 1793 au nom de Pierre Alexandre Vignon, architecte, 29 ans | + | En octobre 1793, encore célibataire, il demeure place du Museum<ref>Archives Nationales, F7/4801, Carte de sûreté établie le 15 décembre 1793 au nom de Pierre Alexandre Vignon, architecte, 29 ans </ref>, vraisemblablement dans un logement de fonction au Louvre. |
− | En l'an II, courant 1794, P.-A. Vignon est nommé inspecteur général des Bâtiments publics et a autorité sur les travaux du Louvre, des Tuileries, des Invalides et de tous les monuments de Paris. Il est, dans ce cadre, chargé d'installer des ateliers d'armes dans les ci-devant couvents des Capucins et des Feuillants, ainsi que l'Imprimerie Nationale à l'[[Hôtel de Toulouse]], dit Hôtel de Penthièvre, ancien Hôtel de la Vrillière en nivôse an III<ref>F.A.B. Duprat, ''Histoire de l'Imprimerie Impériale de France'', Paris, Imprimerie impériale, 1861, p. 169. [ | + | En l'an II, courant 1794, P.-A. Vignon est nommé inspecteur général des Bâtiments publics et a autorité sur les travaux du Louvre, des Tuileries, des Invalides et de tous les monuments de Paris. Il est, dans ce cadre, chargé d'installer des ateliers d'armes dans les ci-devant couvents des Capucins et des Feuillants, ainsi que l'Imprimerie Nationale à l'[[WP:Hôtel de Toulouse|Hôtel de Toulouse]], dit Hôtel de Penthièvre, ancien Hôtel de la Vrillière en nivôse an III<ref>F.A.B. Duprat, ''Histoire de l'Imprimerie Impériale de France'', Paris, Imprimerie impériale, 1861, p. 169. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64797076/f184.item.zoom Voir en ligne.]</ref>. Sa place d'inspecteur général étant convoitée par l'ami d'un homme politique éminent, il se retire de cette fonction et se consacre à des études et à quelques projets jusqu'à la consultation concernant l'édifice de la Madeleine<ref>Pour ce paragraphe voir P.-A. Vignon, ''Idem''.</ref>. |
− | Amélie Vignon (1800-1870), sa fille aînée, épouse Alexandre-Louis Badenier (1793-1889), architecte qui devient l'élève de son beau-père. En 1833 Badenier dessine et expose une vue de la Madeleine pour constater les changements apportés à ce monument depuis sa conception par Vignon, décédé 5 ans plus tôt<ref>F. Guyot de Fère, ''Annuaire des artistes français'', Paris, chez l'auteur, 1833, p. 188. [ | + | Amélie Vignon (1800-1870), sa fille aînée, épouse Alexandre-Louis Badenier (1793-1889), architecte qui devient l'élève de son beau-père. En 1833 Badenier dessine et expose une vue de la Madeleine pour constater les changements apportés à ce monument depuis sa conception par Vignon, décédé 5 ans plus tôt<ref>F. Guyot de Fère, ''Annuaire des artistes français'', Paris, chez l'auteur, 1833, p. 188. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65511592/f204.image Lire en ligne.]</ref>. Il conçoit aussi en 1844 un projet de [[WP:Réunion_du_Louvre_et_des_Tuileries#Le_projet_de_Badenier_(1844)|réunion du Louvre et des Tuileries]]<ref>Jean-Claude Daufresne, ''Louvre & Tuileries, architectures de papier'', éd. Pierre Mardaga, Paris, 1987, p. 224.</ref>. |
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« D'une longueur de 50 mètres elle est adossée sur un bâtiment abritant des salons qui servent également de galerie pour les collections de vases grecs et d'où l'on peut admirer les plantes. Chauffée par de grands poêles à charbon, ses dimensions exceptionnelles permettent d'accueillir des arbustes hauts de 5 mètres sous une très grande surface de verre<ref>Musée national de la Malmaison. [http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/domaine-collections/c-le-parc-de-malmaison Voir la notice. ]</ref>. » | « D'une longueur de 50 mètres elle est adossée sur un bâtiment abritant des salons qui servent également de galerie pour les collections de vases grecs et d'où l'on peut admirer les plantes. Chauffée par de grands poêles à charbon, ses dimensions exceptionnelles permettent d'accueillir des arbustes hauts de 5 mètres sous une très grande surface de verre<ref>Musée national de la Malmaison. [http://musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison/domaine-collections/c-le-parc-de-malmaison Voir la notice. ]</ref>. » | ||
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− | Ce projet est abandonné à la fin de 1806 et il est décidé de construire à la place, au même endroit, un temple à la gloire des soldats de la [[Grande Armée (Premier Empire)]]. | + | Ce projet est abandonné à la fin de 1806 et il est décidé de construire à la place, au même endroit, un temple à la gloire des soldats de la [[WP:Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée (Premier Empire)]]. |
− | Vignon participe au concours d'architecture organisé à cette occasion et propose un édifice d'inspiration gréco-romaine, [[périptère]], finalement choisi le 30 mai 1807 par [[Napoléon Ier|Napoléon | + | Vignon participe au concours d'architecture organisé à cette occasion et propose un édifice d'inspiration gréco-romaine, [[WP:périptère|périptère]], finalement choisi le 30 mai 1807 par [[WP:Napoléon Ier|Napoléon Ier]] sur le champ de bataille de Tilsitt, contre l'avis de l'Académie impériale qui avait retenu le projet de M. de Beaumont<ref> G. Pessard, ''Nouveau dictionnaire historique de Paris'', Paris, E. Rey, 1904, p. 1599. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939817h/f1619.image Consulter en ligne.]</ref>. Les démolitions et les premières mises en œuvre commencent assez rapidement. Mais la fin de l'Empire, la décision de Louis XVIII de faire du bâtiment une église expiatoire, la Restauration et les troubles de 1830 viennent ralentir et parfois stopper les travaux<ref> Jacques François Xavier Alary, entrepreneur de bâtiment, y est associé.</ref>. Après la mort de Vignon en [[1828]], [[WP:Jean-Jacques-Marie Huvé|Jean-Jacques-Marie Huvé]], initialement conducteur des travaux, devenu en 1817 inspecteur en chef des travaux de la Madeleine, reprend la direction du chantier qui ne s'achève qu'en [[1842]], date à laquelle est consacrée l'[[WP:Eglise de la Madeleine|Eglise de la Madeleine]]<ref>Firmin-Didot, ''Nouvelle biographie générale'', Paris, 1861, t. 25, p. 661 [https://books.google.fr/books?id=CsHfBijo2aYC&pg=PA661&dq=vignon+inspecteur+b%C3%A2timents&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjC4N-Yk_DYAhXKLVAKHda1D8Q4FBDoAQhLMAc#v=onepage&q=vignon%20inspecteur%20b%C3%A2timents&f=false Lire en ligne.]</ref>. L'église de la Madeleine est classée Monument Historique le 20 mai 1915<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00088812 Voir la "fiche Mérimée"]</ref>. |
− | On attribue souvent à Vignon le [[Temple de la Gloire (Orsay) |''Temple de la Gloire'']] construit à | + | On attribue souvent à Vignon le [[WP:Temple de la Gloire (Orsay)|''Temple de la Gloire'']] construit à Orsay vers 1800 pour Jeanne Hulot, née Jeanne Perrin, belle-mère du général morlaisien [[WP:Jean Victor Marie Moreau|Jean Victor Marie Moreau]]. Cette attribution ne se fonde que sur la parenté de l'édifice avec les œuvres de Ledoux. |
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Pierre-Alexandre Vignon, né le 5 octobre 1763 à Lagny-sur-Marne et mort le 21 mai 1828 à Paris, est un architecte néoclassique. Il est parfois confondu avec Barthélemy Vignon, confrère d'origine lyonnaise[1].
Biographie
Pierre-Alexandre Vignon est le fils de Pierre Vignon (Lagny, 1712 - Paris, 1787), procureur au Parlement de Paris et de Catherine Compagnon (av. 1742 - Paris, 1798)[2]. Dans les années 1785-1788, il étudie à l'Académie d'architecture avec Julien-David Leroy. Il est également l'élève de Claude Nicolas Ledoux, dont il est certainement très apprécié. En effet, le 12 novembre 1806, une semaine avant sa mort, Ledoux en fait son exécuteur testamentaire et lui lègue la moitié de ses biens[3].
En 1790 il est nommé à l'Inspection générale des ateliers publics et architecte de l'Arsenal.
Le 14 septembre 1792, l'Assemblée Nationale Législative décide que la future Convention Nationale ne pouvant plus tenir séance à la salle du Manège va siéger au château des Tuileries dans la salle des Machines, ancienne salle du Théâtre-Français. Elle confie à Pierre-Alexandre Vignon la conception et la responsabilité des aménagements indispensables à cette nouvelle fonction[4]. Mais, peu après, Vignon doit céder sa place à Jacques-Pierre Gisors, soi-disant pour une question de plus grande simplicité d'agencement et de moindre coût du projet de ce dernier, selon le rapport de deux architectes commis par le Comité des inspecteurs de la salle à effet de comparer les projets[5]. Vignon réagit vigoureusement à cette mise à l'écart à l'instigation du ministre Roland, et clame son indignation dans une pétition adressée à l'Assemblée[6]. Il réclame d'être dédommagé, ce qu'il obtient partiellement le 25 octobre 1792[7].
En octobre 1793, encore célibataire, il demeure place du Museum[8], vraisemblablement dans un logement de fonction au Louvre.
En l'an II, courant 1794, P.-A. Vignon est nommé inspecteur général des Bâtiments publics et a autorité sur les travaux du Louvre, des Tuileries, des Invalides et de tous les monuments de Paris. Il est, dans ce cadre, chargé d'installer des ateliers d'armes dans les ci-devant couvents des Capucins et des Feuillants, ainsi que l'Imprimerie Nationale à l'Hôtel de Toulouse, dit Hôtel de Penthièvre, ancien Hôtel de la Vrillière en nivôse an III[9]. Sa place d'inspecteur général étant convoitée par l'ami d'un homme politique éminent, il se retire de cette fonction et se consacre à des études et à quelques projets jusqu'à la consultation concernant l'édifice de la Madeleine[10].
Amélie Vignon (1800-1870), sa fille aînée, épouse Alexandre-Louis Badenier (1793-1889), architecte qui devient l'élève de son beau-père. En 1833 Badenier dessine et expose une vue de la Madeleine pour constater les changements apportés à ce monument depuis sa conception par Vignon, décédé 5 ans plus tôt[11]. Il conçoit aussi en 1844 un projet de réunion du Louvre et des Tuileries[12].
Œuvres
Pour l'impératrice Joséphine, il construit en 1805 la grande serre chaude de Malmaison, en collaboration avec Jean-Thomas Thibault. « D'une longueur de 50 mètres elle est adossée sur un bâtiment abritant des salons qui servent également de galerie pour les collections de vases grecs et d'où l'on peut admirer les plantes. Chauffée par de grands poêles à charbon, ses dimensions exceptionnelles permettent d'accueillir des arbustes hauts de 5 mètres sous une très grande surface de verre[13]. »
En 1806, il est chargé de dresser les plans d'un vaste édifice qui doit prendre la place envisagée pour une nouvelle église de la Madeleine et qui devait abriter la Banque de France, le Tribunal de commerce et la Bourse de Paris.
Ce projet est abandonné à la fin de 1806 et il est décidé de construire à la place, au même endroit, un temple à la gloire des soldats de la Grande Armée (Premier Empire).
Vignon participe au concours d'architecture organisé à cette occasion et propose un édifice d'inspiration gréco-romaine, périptère, finalement choisi le 30 mai 1807 par Napoléon Ier sur le champ de bataille de Tilsitt, contre l'avis de l'Académie impériale qui avait retenu le projet de M. de Beaumont[14]. Les démolitions et les premières mises en œuvre commencent assez rapidement. Mais la fin de l'Empire, la décision de Louis XVIII de faire du bâtiment une église expiatoire, la Restauration et les troubles de 1830 viennent ralentir et parfois stopper les travaux[15]. Après la mort de Vignon en 1828, Jean-Jacques-Marie Huvé, initialement conducteur des travaux, devenu en 1817 inspecteur en chef des travaux de la Madeleine, reprend la direction du chantier qui ne s'achève qu'en 1842, date à laquelle est consacrée l'Eglise de la Madeleine[16]. L'église de la Madeleine est classée Monument Historique le 20 mai 1915[17].
On attribue souvent à Vignon le Temple de la Gloire construit à Orsay vers 1800 pour Jeanne Hulot, née Jeanne Perrin, belle-mère du général morlaisien Jean Victor Marie Moreau. Cette attribution ne se fonde que sur la parenté de l'édifice avec les œuvres de Ledoux.
Publications
Extraits de la notice P. Vignon du catalogue de la BnF[18].
- Observations sur le palais que doit occuper le Tribunat, Paris, Imp. de Porthmann, s. d., 7 p.
- Mémoire à l'appui d'un projet pour utiliser les constructions de La Madeleine et les transformer en un temple consacré par S. M. l'Empereur à la gloire des armées françaises, Paris, 1807, 15 p.
- Sur le rétablissement des académies des Beaux-arts, Paris, Impr. de Mme Vve Perronneau, 1814, 12 p.
- Monumens commémoratifs projetés en l'honneur de Louis XVI et de sa famille, Impr. de Mme Vve Perronneau, 1816, 12 p.
Distinctions
Par arrêté du 29 janvier 1881, la Ville de Paris donne le nom de « rue Vignon » à la rue de la Ferme des Mathurins, proche de l'église de la Madeleine dont il a été l'architecte[19].
Références
- ↑ Ainsi Charles Bauchal dans son Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, Librairie générale de l'architecture André et Daly fils, 1887, ne consacre pas de notice à P.-A. Vignon et attribue la conception et la construction de l'église de la Madeleine à Barthélémy Vignon (p. 730-731). Voir en ligne.
- ↑ P.-A. Vignon, « Notice autobiographique », 1807, reproduite dans le Bulletin de la Société de l'Histoire de l'art français, 1910, p. 388-391. Lire en ligne.
- ↑ P.-A. Vignon, Idem.
- ↑ Assemblée Législative, Décret du 14 septembre 1792 adopté sur un rapport de Roland, ministre de L'Intérieur. Archives Parlementaires, t. 49, p. 652-653.
- ↑ Archives Nationales, Rapport de comparaison des projets de Vignon et Gisors par les architectes Aubert et Garrez, 20 octobre 1792 (AN, C 354, C II 1850).
- ↑ Pétition présentée à la Convention nationale par P. Vignon, architecte de sa nouvelle salle, Paris, Imprimerie Nationale, s. d., 8 p. Lire en ligne.
- ↑ Archives Parlementaires, t. 50, p. 674-675.
- ↑ Archives Nationales, F7/4801, Carte de sûreté établie le 15 décembre 1793 au nom de Pierre Alexandre Vignon, architecte, 29 ans
- ↑ F.A.B. Duprat, Histoire de l'Imprimerie Impériale de France, Paris, Imprimerie impériale, 1861, p. 169. Voir en ligne.
- ↑ Pour ce paragraphe voir P.-A. Vignon, Idem.
- ↑ F. Guyot de Fère, Annuaire des artistes français, Paris, chez l'auteur, 1833, p. 188. Lire en ligne.
- ↑ Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries, architectures de papier, éd. Pierre Mardaga, Paris, 1987, p. 224.
- ↑ Musée national de la Malmaison. Voir la notice.
- ↑ G. Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris, Paris, E. Rey, 1904, p. 1599. Consulter en ligne.
- ↑ Jacques François Xavier Alary, entrepreneur de bâtiment, y est associé.
- ↑ Firmin-Didot, Nouvelle biographie générale, Paris, 1861, t. 25, p. 661 Lire en ligne.
- ↑ Voir la "fiche Mérimée"
- ↑ BnF, Notices bibliographiques, Voir les notices.
- ↑ M. Beck, Nomenclature des voies publiques et privées de la Ville de Paris, Paris, Chaix, 1898, p. 687. Consulter en ligne.