Le miracle de Saint Fursy (poème) : Différence entre versions
(Complément) |
|||
(2 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
− | ''Le miracle de Saint Fursy''- | + | ''Le miracle de Saint Fursy'' - Poème d'Albert Thomas (1873-1907)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k932075d/f37.item ''Le miracle de Saint Fursy'', page 31]</ref> |
− | + | [[File:Saintfursey.jpg|Saint Fursy|thumb]] | |
{{Citation bloc|Fursy était bon, simple, instruit dans toutes choses,<br> | {{Citation bloc|Fursy était bon, simple, instruit dans toutes choses,<br> | ||
Digne et prudent abbé. Comme un jardin de roses<br> | Digne et prudent abbé. Comme un jardin de roses<br> | ||
Ligne 26 : | Ligne 26 : | ||
Et qui prouve la vérité de tout cela ! | Et qui prouve la vérité de tout cela ! | ||
}} | }} | ||
+ | |||
+ | == Références == | ||
+ | <references /> | ||
[[Catégorie:Poèmes]] | [[Catégorie:Poèmes]] |
Version actuelle datée du 20 novembre 2021 à 10:14
Le miracle de Saint Fursy - Poème d'Albert Thomas (1873-1907)[1]
« Fursy était bon, simple, instruit dans toutes choses,
Digne et prudent abbé. Comme un jardin de roses
Ses vertus embaumaient le pays à l'entour
Et notre seigneur Dieu l'aimait de grand amour.
Il advint une fois qu'auprès du monastère
Le saint homme fut pris, en disant sa prière,
D'un long frisson suivi d'une brusque sueur
Et crut bien trépasser. Mais Dieu, notre seigneur,
Qui là-haut, se penchait avec le chœur des anges,
Choisit un chérubin joli dans es phalanges
Et le dépêcha vite au saint homme Fursy.
Le mignon descendit vers l'abbé, dit ainsi :
Le Seigneur Dieu t'enjoint de t'arroser d'eau fraîche,
Puis remonta. La terre était grisâtre et sèche.
L'abbé qui grelottait sous le froc et brûlait
N'entendit rire au loin source ni ruisselet.
Lors son bâton tomba sur le sol. Une source
Jaillit en vive aigrette blanche et pris sa course
Et flûta son refrain, parmi les cailloux ronds.
Donc Fursy put calmer sa fièvre. - Nous voyons,
AU milieu de la Place, à Lagny, la fontaine
Qui sourd incessamment dans une vasque pleine,
Qui oncques ne failly, ne jamais ne fauldra
Et qui prouve la vérité de tout cela ! »