Philippe Chaperon : Différence entre versions

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==Biographie==
 
==Biographie==
Il commença par étudier les arts de l'architecture qui devait lui être précieux dans la minutie à réaliser les maquettes, esquisses et décors. Il fréquenta ensuite, Pierre Riesiner, cousin d'Eugène Delacroix, ce dernier l'appréciait et lui donna des conseils pour le dessin. De 1842 à 1846, il fut l'élève de Cicéri, qui ne l'oublions pas, était un créateur d'un art nouveau et maître décorateur. Puis s'installa pendant deux ans en Espagne. A son retour, il rencontra un élève de Cicéri, Rubé avec lequel il collabora pendant une trentaine d'années.  
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Chaperon venait d'un milieu modeste. Il est né à Paris où son père était employé à la Caisse d'Épargne. Il a fréquenté le Lycée impérial Bonaparte puis l'École des Beaux-Arts où il a étudié la peinture et l'architecture qui devaient lui être précieuses dans la minutie à réaliser les maquettes, esquisses et décors. Il a remporté une bourse du Prix de Rome et a passé trois ans à la Villa Médicis. Il a étudié l'architecture dans l'atelier de Victor Baltard et fréquenta ensuite, Pierre Riesiner, cousin d'Eugène Delacroix, ce dernier l'appréciait et lui donna des conseils pour le dessin<ref>[https://books.openedition.org/editionsbnf/858?lang=en ''Décors et costumes du XIXème, Vol. 2, pp. 279-346. Éditions de la Bibliothèque nationale de France]</ref>.  
  
Il était très productif, il touchait à tout, dessinateur, chef décorateur, auteur et illustrateur, il a réalisé de nombreux décors pour le théâtre, on lui doit  ceux des Huguenots, du Prophète, de l'Africaine (1865), de Patrie !, d'Aïda, d'Hamlet, de Faust, du Roi de Lahore, du Cid, de Salammbô, de Henri VIII, de Namouna (1882) pour l'Opéra-Comique, nous pouvons citer ceux du Rêve, de Manon, de Werther; sans oublier les décors au Théâtre-Français ceux de Le roi s'amuse, d'Œdipe, de Thermidor...<ref>[https://www.artlyriquefr.fr/personnages/Chaperon%20Philippe.html Philippe Chaperon sur Art lyrique]</ref>
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Beaucoup de ses peintures ont été influencées par ses études d'architecture. Il fait ses débuts au Salon de Paris en 1844 avec Ruines d'un Temple dans l'Inde (Ruines d'un temple en Inde). Il a ensuite exposé des peintures de paysages de villes et de villages et des intérieurs d'églises. Cependant, c'est en tant que scénographe qu'il a atteint sa renommée principale.
  
De 1894 à 1903, son fils se joint à lui pour réaliser des décors pour l'Opéra.
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A la fois, dessinateur, chef décorateur, auteur et illustrateur, il a réalisé de nombreux décors pour le théâtre, on lui doit  ceux des Huguenots, du Prophète, de l'Africaine (1865), de Patrie !, d'Aïda, d'Hamlet, de Faust, du Roi de Lahore, du Cid, de Salammbô, de Henri VIII, de Namouna (1882) pour l'Opéra-Comique, nous pouvons citer ceux du Rêve, de Manon, de Werther; sans oublier les décors au Théâtre-Français ceux de Le roi s'amuse, d'Œdipe, de Thermidor etc.<ref>[https://www.artlyriquefr.fr/personnages/Chaperon%20Philippe.html Philippe Chaperon sur Art lyrique]</ref>.
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De 1842 à 1846, il fut l'élève de Cicéri  et Domenico Ferri, tous deux conçus pour les principaux opéras et théâtres de Paris. Puis s'installa de 1847 à 1849, en Espagne. Il y était à l'origine allé travailler sur le décor d'un théâtre à Barcelone, mais sur la suggestion de Ciceri, il a voyagé à travers l'Espagne en peignant et en esquissant des scènes de villages et de villes. Les sujets espagnols sont en vogue dans l'opéra et ses peintures serviront plus tard d'inspiration pour les décors de Chaperon<ref>[https://lanouvelleathenes.fr/philippe-chaperon-1823-1906/  Galerie La nouvelle Athènes]</ref>.
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En 1851, il rejoint l'ancien atelier de Cicéri qui était alors dirigé par le gendre de Cicéri, Auguste Alfred Rubé. Rubé et Chaperon ont fondé leur propre atelier, "Rubé et Chaperon", en 1864 et au cours des 30 années suivantes, il a produit de nombreux décors ainsi que la décoration intérieure pour les théâtres de France et de Belgique. En 1875, ils ont créé le rideau en trompe-l'œil pour le Palais Garnier nouvellement construit ainsi que la peinture sur le dôme au-dessus de l'auditorium principal de la Monnaie. Chaperon a également conçu un rideau en trompe-l'œil pour l'Éden-Théâtre qui a ouvert ses portes en 1883. En plus de son travail de théâtre avec Rubé, Chaperon a produit des peintures décoratives et des aménagements intérieurs pour des églises, des bâtiments publics et des hôtels particuliers tels que l'Hôtel Goüin<ref>[http://www.librairie-raphael-thomas.com/sites/librairie-raphael-thomas.com/files/2019-01/Archi23-mail.pdf ''Dessins d'architecture'', pp. 12–13. Librairie Raphaël Thomas]</ref>.<ref>[http://www.librairie-raphael-thomas.com/sites/librairie-raphael-thomas.com/files/2017-12/Architecture20_0.pdf ''Architecture, dessins et documents'', p. 43. Librairie Raphaël Thomas]</ref>.
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En 1895, Rubé quitte l'atelier pour former un nouveau partenariat avec son petit-fils Marcel Moisson qui a travaillé chez Rubé et Chaperon. Chaperon a continué l'atelier, rejoint par son fils Émile, et ensemble, de 1894 à 1903, ils ont produit des conceptions pour de nombreuses productions d'opéra et de théâtre à Paris, dont La favorite, Les Huguenots, Frédégonde, Hamlet et Messidor. Ils ont également produit des expositions pour l'Exposition Universelle en 1900, et la décoration intérieure de nombreux théâtres provinciaux ainsi que le Casino municipal à Biarritz qui a ouvert ses portes en 1901.
  
 
On lui doit également, la décoration du casino de Monte-Carlo, du casino de Biarritz, de la Grande Salle de musique du Palais des Sciences et des Arts à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 et aussi, des hôtels particuliers, châteaux et demeures princières<ref>[https://books.google.fr/books?id=Srw7S6LXO2gC&pg=RA1-PA45&lpg=RA1-PA45&dq=Philippe+Chaperon&source=bl&ots=hvSsgkdjsx&sig=De7tXVSSGwvXaS2CY2muVotQTqQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjco8zaoIrYAhWLKewKHbuMDzI4ChDoAQhXMAk#v=onepage&q=Philippe%20Chaperon&f=false ''Dictionnaire biographique international des écrivains'', Henry Carnoy - 1987, pages 45 et 46]</ref>.
 
On lui doit également, la décoration du casino de Monte-Carlo, du casino de Biarritz, de la Grande Salle de musique du Palais des Sciences et des Arts à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 et aussi, des hôtels particuliers, châteaux et demeures princières<ref>[https://books.google.fr/books?id=Srw7S6LXO2gC&pg=RA1-PA45&lpg=RA1-PA45&dq=Philippe+Chaperon&source=bl&ots=hvSsgkdjsx&sig=De7tXVSSGwvXaS2CY2muVotQTqQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjco8zaoIrYAhWLKewKHbuMDzI4ChDoAQhXMAk#v=onepage&q=Philippe%20Chaperon&f=false ''Dictionnaire biographique international des écrivains'', Henry Carnoy - 1987, pages 45 et 46]</ref>.
  
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Son atelier se trouvait 11 boulevard Gallieni (anciennement 6 boulevard de Laval) à [[Lagny-sur-Marne]] qui avait été occupé avant lui par [[Alphonse Lint]].
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File:Les Troyens à Carthage 1863 - gardens of Didon by the shore - design by Chaperon - Gallica.jpg|''Les Troyens à Carthage'', (1863)
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File:Press illustration of Act4, 1st tableau (scene4) of 'La fiancée d'Abydos' by Barthe at the Théâtre Lyrique 1865 - Gallica.jpg|''La fiancée d'Abydos'', (1865)
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File:Act4 scene1 'Don Juan' Théâtre Lyrique 1866 - Gallica.jpg|''Don Juan'', (1866)
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File:Massenet - Le Cid - 1885 - act 3, scene 6 - Le ballet au camp du Cid.jpg|''Le Cid'', (1885)
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File:Meyerbeer Prophète Décor ActVTab3 Chaperon.jpg|''Meyerbeer Prophète'', (1897)
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==Galerie==
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==Galerie : Peintures ==
 
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File:Les Troyens à Carthage 1863 - gardens of Didon by the shore - design by Chaperon - Gallica.jpg|Les Troyens à Carthage 1863
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File:Philippe Chaperon, Saint-Etienne-du-Mont, Paris 1842.jpg|''L'église Saint-Etienne-du-Mont'' (1842)
File:Press illustration of Act4, 1st tableau (scene4) of 'La fiancée d'Abydos' by Barthe at the Théâtre Lyrique 1865 - Gallica.jpg|La fiancée d'Abydos, 1865
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File:Philippe Chaperon, Bajada de San Miguel, 1847.jpg|''Bajada de San Miguel'' (1847)  
File:Act4 scene1 'Don Juan' Théâtre Lyrique 1866 - Gallica.jpg|Don Juan 1866
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File:Philippe Chaperon, Scène d'émeute au pont de l'Archevêché, 1848.jpg|''Scène d'émeute au pont de l'Archevêché'' (1849)
File:Massenet - Le Cid - 1885 - act 3, scene 6 - Le ballet au camp du Cid.jpg|Le Cid 1885
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File:Philippe Chaperon, Intérieur d'un salon, 1897.jpg|''Intérieur d'un salon'' (1897),
File:Meyerbeer Prophète Décor ActVTab3 Chaperon.jpg|Meyerbeer Prophète, 1897
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File:Philippe Chaperon, basilique Sainte-Sophie, aquarelle, 1893.jpg|''Basilique Sainte-Sophie'' (1893)
 
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==Lien externe==
 
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* [http://data.bnf.fr/14820766/philippe_chaperon/ Philippe Chaperon sur la BNF]
 
* [http://data.bnf.fr/14820766/philippe_chaperon/ Philippe Chaperon sur la BNF]
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* [http://parismuseescollections.paris.fr/fr/recherche/type/oeuvre/auteur/Chaperon%2C%20Philippe-Marie Philippe Chaperon sur Les musées de la ville de Paris]
  
 
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[[Catégorie:Peintres]]
 
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[[Catégorie:Décès à Lagny-sur-Marne]]
 
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Version actuelle datée du 12 décembre 2019 à 11:12

Philippe Chaperon
Description de cette image, également commentée ci-après
Philippe Chaperon
Naissance
Paris
Décès (à 83 ans)
Lagny-sur-Marne
Profession
Peintre


Philippe Chaperon, né le 2 février 1823 à Paris et mort le 21 décembre 1906 à Lagny-sur-Marne, est un peintre de décors français.

Biographie

Chaperon venait d'un milieu modeste. Il est né à Paris où son père était employé à la Caisse d'Épargne. Il a fréquenté le Lycée impérial Bonaparte puis l'École des Beaux-Arts où il a étudié la peinture et l'architecture qui devaient lui être précieuses dans la minutie à réaliser les maquettes, esquisses et décors. Il a remporté une bourse du Prix de Rome et a passé trois ans à la Villa Médicis. Il a étudié l'architecture dans l'atelier de Victor Baltard et fréquenta ensuite, Pierre Riesiner, cousin d'Eugène Delacroix, ce dernier l'appréciait et lui donna des conseils pour le dessin[1].

Beaucoup de ses peintures ont été influencées par ses études d'architecture. Il fait ses débuts au Salon de Paris en 1844 avec Ruines d'un Temple dans l'Inde (Ruines d'un temple en Inde). Il a ensuite exposé des peintures de paysages de villes et de villages et des intérieurs d'églises. Cependant, c'est en tant que scénographe qu'il a atteint sa renommée principale.

A la fois, dessinateur, chef décorateur, auteur et illustrateur, il a réalisé de nombreux décors pour le théâtre, on lui doit ceux des Huguenots, du Prophète, de l'Africaine (1865), de Patrie !, d'Aïda, d'Hamlet, de Faust, du Roi de Lahore, du Cid, de Salammbô, de Henri VIII, de Namouna (1882) pour l'Opéra-Comique, nous pouvons citer ceux du Rêve, de Manon, de Werther; sans oublier les décors au Théâtre-Français ceux de Le roi s'amuse, d'Œdipe, de Thermidor etc.[2].

De 1842 à 1846, il fut l'élève de Cicéri et Domenico Ferri, tous deux conçus pour les principaux opéras et théâtres de Paris. Puis s'installa de 1847 à 1849, en Espagne. Il y était à l'origine allé travailler sur le décor d'un théâtre à Barcelone, mais sur la suggestion de Ciceri, il a voyagé à travers l'Espagne en peignant et en esquissant des scènes de villages et de villes. Les sujets espagnols sont en vogue dans l'opéra et ses peintures serviront plus tard d'inspiration pour les décors de Chaperon[3].

En 1851, il rejoint l'ancien atelier de Cicéri qui était alors dirigé par le gendre de Cicéri, Auguste Alfred Rubé. Rubé et Chaperon ont fondé leur propre atelier, "Rubé et Chaperon", en 1864 et au cours des 30 années suivantes, il a produit de nombreux décors ainsi que la décoration intérieure pour les théâtres de France et de Belgique. En 1875, ils ont créé le rideau en trompe-l'œil pour le Palais Garnier nouvellement construit ainsi que la peinture sur le dôme au-dessus de l'auditorium principal de la Monnaie. Chaperon a également conçu un rideau en trompe-l'œil pour l'Éden-Théâtre qui a ouvert ses portes en 1883. En plus de son travail de théâtre avec Rubé, Chaperon a produit des peintures décoratives et des aménagements intérieurs pour des églises, des bâtiments publics et des hôtels particuliers tels que l'Hôtel Goüin[4].[5].

En 1895, Rubé quitte l'atelier pour former un nouveau partenariat avec son petit-fils Marcel Moisson qui a travaillé chez Rubé et Chaperon. Chaperon a continué l'atelier, rejoint par son fils Émile, et ensemble, de 1894 à 1903, ils ont produit des conceptions pour de nombreuses productions d'opéra et de théâtre à Paris, dont La favorite, Les Huguenots, Frédégonde, Hamlet et Messidor. Ils ont également produit des expositions pour l'Exposition Universelle en 1900, et la décoration intérieure de nombreux théâtres provinciaux ainsi que le Casino municipal à Biarritz qui a ouvert ses portes en 1901.

On lui doit également, la décoration du casino de Monte-Carlo, du casino de Biarritz, de la Grande Salle de musique du Palais des Sciences et des Arts à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 et aussi, des hôtels particuliers, châteaux et demeures princières[6].

Son atelier se trouvait 11 boulevard Gallieni (anciennement 6 boulevard de Laval) à Lagny-sur-Marne qui avait été occupé avant lui par Alphonse Lint.

Galerie : Décors

Galerie : Peintures

Bibliographie

  • Philippe Chaperon, 1823-1906, peintre-décorateur des théâtres et de l'Opéra de Paris, Marina Egidi, 2013
  • Philippe-Marie Chaperon, étude d'un peintre-décorateur et de son œuvre à la Comédie Française, Romain Dauphin-Meunier, 2000
  • Dossiers biographiques Boutillier du Retail. Documentation sur Philippe-Marie Chaperon, E. Flammarion , 1897

Références

Lien externe