Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre : Différence entre versions

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(Personnalités inhumées : Complément)
 
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{{Infobox Monument
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'''L'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents-et-Saint-Pierre''' est une église [[WP:Église catholique|catholique]] [[WP:Paroisse|paroissiale]]. C'est l'ancienne église [[WP:abbatiale|abbatiale]] de l'[[abbaye Saint-Pierre]]. Elle a été classée [[WP:Monument historique (France)|monument historique]] par arrêté du 12 juillet 1886<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00087044 Base Mérimée]</ref>.
  
{{Infobox Édifice religieux
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== Histoire ==
| nommonument    = Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre
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[[File:Lagny abbatiale.svg|250px|thumb|L'abbatiale dans le centre-ville ]]
| photo          = L205 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG
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L'abbatiale actuelle a été construite sur l'emplacement des différentes églises édifiées à partir de 648, date de fondation de l’abbaye Saint Pierre de Lagny par [[Fursy de Péronne|Saint Fursy]], moine irlandais.
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Elle fut ravagée en 910 par les Normands. Le comte de Meaux Herbert II de Troyes et son fils Étienne Ier de Troyes firent construire une nouvelle église sur les ruines existantes en 987. Le roi Robert le Pieux offrit à l’occasion de sa consécration par l’archevêque de Sens, deux reliques, issues du trésor de Charlemagne à Aix la Chapelle, une épine de la Sainte Couronne de Jésus ainsi qu’un Clou de la Passion, Clou qui fut volé en 1567 par les calvinistes lors du pillage du monastère. Les travaux prirent fin en 1017 et l'église est dédiée à Saint Pierre, Saint Paul et aux saints Innocents par l’archevêque de Sens Léothéric deux ans plus tard.
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En 1033, le [[WP:Ergotisme|mal des ardents]] apparaît une première fois et fit énormément de victimes, aussi bien en France qu'à Lagny sur Marne. Il frappe à nouveau la ville en 1127, et les habitants implorent l'aide de la Vierge pour combattre ce mal. La chapelle portera à partir de cette date le nom de "Notre-Dame des Ardents".
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| ville          = [[Lagny-sur-Marne]]
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L'église reçut la visite du Pape [[WP:Pascal II|Pascal II]] en 1107, puis du Pape [[WP:Innocent II|Innocent II]] en 1131 qui faisait un pèlerinage.
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}}
 
 
'''L'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre''' est une [[Église (édifice)|église]] [[abbatiale]] située dans la [[commune (France)|commune française]] de [[Lagny-sur-Marne]], dans le [[département français|département]] de la [[Seine-et-Marne]], classée [[Monument historique (France)|monument historique]]<ref>{{Mérimée|PA00087044|}}</ref> en 1886.
 
  
==Historique==
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Quatre incendies successifs endommagèrent l'église en 1134, 1157, 1176 et 1184. L'abbé Jean Britel décide la reconstruction en 1205 et de nombreux travaux furent entrepris. Le projet donnait une dimension finale de l'édifice devant être proche des 110 mètres de long et une hauteur sous voûte de {{unité|27|mètres}}, projet qui n'a pas été suivi.  
L'abbatiale actuelle a été construite sur l'emplacement des différentes églises édifiées à partir de 648, date de fondation de l’abbaye Saint Pierre de lagny par Fursy, moine irlandais.
 
  
* [[910]] La première église fut ravagée par les Normands.
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Pierre de la Crique entreprit la reconstruction d'une nouvelle abbatiale entre 1360 et 1385, projet abandonné<ref>[https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1948_num_106_1_9798 ''L'ancienne abbatiale Saint-Pierre de Lagny et ses rapports avec la cathédrale de Troyes'' de Jean Vallery-Radot, page 98]</ref>.
* [[987]] Le [[comte de Meaux]] [[Herbert II de Troyes]] et son fils [[Étienne Ier de Troyes]] firent construire une nouvelle église sur les ruines existantes. Le roi [[Robert II de France|Robert le Pieux]] offrit à l’occasion de sa consécration par l’archevêque de Sens, deux reliques, issues du trésor de Charlemagne à Aix la Chapelle, une épine de la Sainte Couronne de Jésus ainsi qu’un Clou de la Passion, Clou qui fut volé en 1567 par les calvinistes lors du pillage du monastère.
 
* [[1017]] Fin des travaux
 
* [[ 1019]], cette église fut dédiée à Saint Pierre, Saint Paul et aux saints Innocents par l’archevêque de Sens Léothéric.
 
* [[1033]], Première apparition du [[mal des ardents]] qui fit énormément de victimes, aussi bien en France qu'à Lagny sur Marne
 
* [[1107]], Visite du Pape [[Pascal II]]
 
* [[1127]] Le [[mal des ardents]] frappe à nouveau la ville, les habitants implorent l'aide de la Vierge pour combattre ce mal, à partir de cette date, la chapelle portera le nom de ''Notre-Dame des Ardents''
 
* [[1131]], le 6 mai, pèlerinage du Pape [[Innocent II]]
 
* [[1134]] - [[1157]] - [[1176]] et [[1184]], les incendies successifs endommagèrent l'église
 
* [[1142]], Concile tenu par Yves, légat du Saint Siège
 
* [[1205]], à la suite du dernier incendie, l'abbé Jean Britel  décida la reconstruction et de nombreux travaux furent entrepris, le projet donnait une dimension finale de l'édifice devant être proche des 110 mètres de long et une hauteur sous voute de 27 mètres, projet qui n'a pas été suivi.
 
* [[1686]], des travaux furent entrepris pour la restauration, mais les travaux étaient si importants, qu'il fallu amputer l'édifice des sept première travées de bas-cotés. Une nouvelle façade a été construite avec une ossature de bois et de remplissage de plâtre. A la suite de ces travaux, une nouvelle consécration eut lieu en 1687.
 
* [[1750]], de nouveaux travaux sont entrepris, mais pour des raisons de sécurité, il faut une nouvelle fois, détruire la nef du 12ème siècle et le clocher. Il s'ensuit la construction d’un nouveau clocher, de la chapelle St Joseph et de la sacristie qui forment ainsi l'entrée actuelle.
 
* [[1789]], Pendant la révolution française, un décret de la constituante imposait une seule église dans chaque commune de moins de 6.000 habitants. La ville, qui comptait à cette époque, 1723 habitants et quatre églises (Saint Pierre, Saint Fursy, Saint Paul et Saint Sauveur), décida que l'église saint Pierre serait la seule église de la ville. Les autres fermèrent donc le 17 août 1792. L'unique église fut renommée Saint Fursy, puis temple de la liberté.
 
* [[1860]], De nouveaux travaux sont entrepris dont  la construction de la sacristie et du presbytère.  Le dallage du chœur est remplacé par du parquet, pose de verrières représentant l’ancien et le nouveau testament
 
* [[1870]], l’église est occupé par le soldats allemands et les prisonniers français. Afin d’avoir de la chaleur dans cet endroit, tout ce qui est en bois est brulé (parquet, bois des orgues, bancs).
 
De passage à Lagny, le roi de Prusse et futur empereur d’Allemagne, Guillaume, constata le piteux état de l’orgue, grâce à la générosité (il fit un don de 400 francs à l'église), un nouvel orgue, fabriqué par les établissements Stoltz put être installé en [[1874]].
 
* [[1886]], Classement de l’église en tant que Monument historique, les croix de dédicace ont été gravées sur les piliers du chœur
 
* [[1944]], Les allemands, placés en garnison non loin de Lagny endommage à coup d’obus l’église, les verrières et le toit.
 
* [[1950]] L'abbatiale prend le nom de ''Notre Dame des Ardents et Saint Pierre'' pour rappeler les deux épidémies et le miracle de la Vierge Marie qui les stoppa.
 
  
==Architecture==
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Des travaux furent de nouveau entrepris pour la restauration en 1686, mais les travaux étaient si importants, qu'il faut amputer l'édifice des sept premières travées de bas-cotés. Une nouvelle façade a été construite avec une ossature de bois et de remplissage de plâtre. À la suite de ces travaux, une nouvelle consécration eut lieu en 1687. De nouveaux travaux sont entrepris en 1750, mais pour des raisons de sécurité, il faut une nouvelle fois détruire la nef du XIIème siècle, le clocher ainsi que la façade avec un portail de type ''royal'' qui datait de 1175. Il s'ensuit la construction d'un nouveau clocher, de la chapelle St Joseph et de la sacristie qui forment ainsi l'entrée actuelle.
[[File:L201 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|180px|rigth|Intérieur]]
 
Les dimensions de l'abbatiale actuelle sont de 48 mètres de long sur une largeur de 37 mètres. Elle s'élève sur trois niveaux, les grandes arcades, le trioforium et les fenêtres hautes. L'accès, à partir du parvis se fait, depuis le 18ème siècle, par le porche-clocher.  
 
  
Des énormes piles, avec des colonnettes engagées et chapiteaux décorés de bourgeons, de feuillages, d’oiseaux ou de monstres, soutiennent les voûtes
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En 1789, pendant la révolution française, un décret de la constituante imposait une seule église dans chaque commune de moins de 6000 habitants. La ville, qui comptait à cette époque, 1723 habitants et quatre églises (Saint Pierre, Saint Fursy, Saint Paul et Saint Sauveur), décida que l'église saint Pierre serait la seule église de la ville. Les autres fermèrent donc le 17 août 1792. L'unique église fut renommée Saint Fursy, puis temple de la liberté.
  
De nombreux vitraux ont été détruits lors de la seconde guerre mondiale. Les plus anciens encore visibles sont l’œuvre d'un maître verrier Claudius Lévêque de Beauvais. Les plus récents, qui datent de 1951 et 1956 sont l’œuvre d'un maître verrier, Roger Calixte Poupart <ref>[http://www.rcpoupart.com/lagny.php Maître verrier Roger Calixte Poupart]</ref>.
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En 1860, de nouveaux travaux sont entrepris dont la construction de la sacristie et du presbytère. Le dallage du chœur est remplacé par du parquet et des verrières représentant l’ancien et le nouveau testament sont posés. En 1870, l'église est occupée par les soldats allemands et des prisonniers français. Afin d’avoir de la chaleur dans cet endroit, ils ont brûlés tout ce qui était en bois (parquet, bois des orgues, bancs). De passage à Lagny, le roi de Prusse et futur empereur d’Allemagne, [[WP:Guillaume Ier (empereur allemand)|Guillaume Ier]] (empereur allemand), constata l'état de dégradation avancée de l’orgue. Grâce à sa générosité (il fit un don de 400 francs à l'église), un nouvel orgue, fabriqué par les établissements Stoltz, put être installé en 1874.  
  
A la révolution, les huit cloches qui ornèrent l'église furent démontées et fondues pour en faire boulets et autres accessoires à canons.
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En 1886, l'église est classée en tant que Monument historique. Les croix de dédicace ont été gravées sur les piliers du chœur. En 1944, l'armée allemande, placée en garnison non loin de Lagny, endommage à coups d’obus l’église, les verrières et le toit. En 1950, l'abbatiale prend le nom de ''Notre Dame des Ardents-et-Saint Pierre'' pour rappeler les deux épidémies et le miracle de la Vierge Marie qui les stoppa.
  
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== Architecture ==
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[[Fichier:L201 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|upright|180px|Vue de l'intérieur de l'église.]]
  
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Les dimensions de l'abbatiale actuelle sont de  48 mètres de long sur une largeur de 37 mètres. Elle s'élève sur trois niveaux, les grandes arcades, le triforium et les fenêtres hautes. L'accès, à partir du parvis se fait, depuis le XVIIIe siècle, par le porche-clocher.
  
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Des énormes colonnes avec des colonnettes et chapiteaux décorés de bourgeons, de feuillages, d’oiseaux ou de monstres, soutiennent les voûtes.
  
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De nombreux vitraux ont été détruits lors de la seconde guerre mondiale. Les plus anciens encore visibles sont l’œuvre d'un maître verrier Claudius Lévêque de Beauvais. Les plus récents, qui datent de 1951 et 1956 sont l’œuvre d'un maître verrier, Roger Calixte Poupart<ref>[http://www.rcpoupart.com/lagny.php Église Abbatiale Notre-Dame des Ardents,(Lyon 1911 - Melun 1977), Artiste Peintre et Maître Verrier]</ref>.
  
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À la Révolution, les huit cloches ornant l'église furent démontées et fondues pour en faire des boulets et autres accessoires à canons.
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== Chapelles ==
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[[Fichier:L198 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|upright|left|180px|Chapelle Sainte Vierge]]
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[[Fichier:L204 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|uprigth|180px|Chapelle Saint Furcy]]
  
== Chapelles==
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* Chapelle Saint Joseph, située dans le clocher, possède un autel en marbre et un retable dont les colonnes ont été offertes par Louis XIV
[[File:L198 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|180px|left|Chapelle Sainte Vierge]]
 
[[File:L204 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|180px|rigth|Chapelle Saint Furcy]]
 
* Chapelle Saint Joseph, située dans le clocher, possède un autel en marbre et un rentable dont les colonnes ont été offertes par Louis XIV
 
 
* Chapelle Saint Sauveur
 
* Chapelle Saint Sauveur
 
* Chapelle Saint Denis
 
* Chapelle Saint Denis
* Chapelle Saint Furcy, des vestiges du portail du XIIème siècle ont été déplacés dans celle-ci.
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* Chapelle Saint Furcy, des vestiges du portail du {{s-|XII}} ont été déplacés dans celle-ci.
 
* Chapelle Jeanne d’Arc, une statue a été érigée devant le pilier où Jeanne d'Arc aimait se retirer pour prier, naturellement celui-ci pris le nom de « Pilier de Jeanne d'Arc »,   
 
* Chapelle Jeanne d’Arc, une statue a été érigée devant le pilier où Jeanne d'Arc aimait se retirer pour prier, naturellement celui-ci pris le nom de « Pilier de Jeanne d'Arc »,   
 
* Chapelle dédiée à la Sainte Vierge, un reliquaire est présent dans cette chapelle. Lors d'une épidémie du mal des ardents à Arras en 1105, la Vierge apporta un cierge allumé afin de sauver  144 habitants de ce mal. Quelques morceaux de cette « Sainte Chandelle » furent offerts par Mgr Outoit, Évêque d'Arras en 1939 sous la forme d'un cierge enchâssé dans un tube de cristal.  
 
* Chapelle dédiée à la Sainte Vierge, un reliquaire est présent dans cette chapelle. Lors d'une épidémie du mal des ardents à Arras en 1105, la Vierge apporta un cierge allumé afin de sauver  144 habitants de ce mal. Quelques morceaux de cette « Sainte Chandelle » furent offerts par Mgr Outoit, Évêque d'Arras en 1939 sous la forme d'un cierge enchâssé dans un tube de cristal.  
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== Faits marquants ==
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=== Miracle de Jeanne d'Arc===
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[[Fichier:L199 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|upright|180px|Récit du procès de Rouen concernant le miracle.]]
  
 
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En 1430, lors de son second passage dans cette ville, Jeanne d'Arc accomplit un acte considéré comme miracle, la résurrection d'un enfant mort depuis trois jours. Cet acte fut pris en compte lors de sa canonisation <ref>[http://books.google.fr/books?id=0ZtQDIebnVgC&pg=PT273&lpg=PT273&dq=b%C3%A9atification+Jeanne+d%27arc+enfant+lagny&source=bl&ots=SFBnmuMqUt&sig=H4UeaiTKArHlYptR5FLdivw06YY&hl=fr&sa=X&ei=YipcU_WELYXJ0QXY5oHQAQ&ved=0CEgQ6AEwBA#v=onepage&q=b%C3%A9atification%20Jeanne%20d%27arc%20enfant%20lagny&f=false  ''Jeanne d'Arc. De Domrémy à Orléans et du bûcher à la légende'', Paris, L'Archipel, décembre 1999,  <small>ISBN 2-84187-173-8</small> Roger Caratini]</ref>. Le récit de ce miracle a été fait par Jeanne d'Arc lors de son procès de Rouen le 3 mars 1431<ref> Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation(février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)</ref> :
 
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{{citation_bloc|L'enfant avait trois jours. Il fut apporté devant l'image de Notre Dame de Lagny. On me dit que les jeunes filles de la ville étaient devant cette image et que j'y voulusse bien y aller prier Dieu et Notre-Dame de rendre la vie à l'enfant, j'y allai et priai avec les autres.  
 
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À la fin, "la vie reparut chez l'enfant" qui bailla trois fois et fut baptisé ; aussitôt après, il mourut et fut inhumé en terre Sainte.  
 
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Il y avait trois jours, disait-on, que la vie n'était apparue dans l'enfant ; il était noir comme ma cotte, mais quand il eut baillé, la couleur commença à lui revenir. »
 
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Pour moi, j'étais avec les autres jeunes filles à prier, à genoux, devant Notre Dame.}}
 
 
== Faits marquants ==
 
=== Le miracle de [[Jeanne d'Arc]]===
 
[[File:L199 - Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre - Lagny sur Marne.JPG|thumb|left|150px|Récit du procès de Rouen concernant le miracle]]
 
En 1430, lors de son second passage dans cette ville, [[Jeanne d'Arc]] accomplit un acte considéré comme miracle,   la résurrection d'un enfant mort depuis trois jours. Cet acte fut pris en compte lors de sa canonisation <ref>[http://books.google.fr/books?id=0ZtQDIebnVgC&pg=PT273&lpg=PT273&dq=b%C3%A9atification+Jeanne+d%27arc+enfant+lagny&source=bl&ots=SFBnmuMqUt&sig=H4UeaiTKArHlYptR5FLdivw06YY&hl=fr&sa=X&ei=YipcU_WELYXJ0QXY5oHQAQ&ved=0CEgQ6AEwBA#v=onepage&q=b%C3%A9atification%20Jeanne%20d%27arc%20enfant%20lagny&f=false  ''Jeanne d'Arc. De Domrémy à Orléans et du bûcher à la légende'', Paris, L'Archipel, décembre 1999,  {{ISBN|2-84187-173-8}} [[Roger Caratini]]] </ref>.
 
Le récit de ce miracle a été fait par Jeanne d'Arc lors de son procès de Rouen le 3 mars 1431<ref> Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation(février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)</ref> :
 
{{citation_bloc|''L'enfant avait trois jours. Il fut apporté devant l'image de Notre Dame de Lagny. On me dit que les jeunes filles de la ville et que j'y voulusse bien y aller prier Dieu et Notre-Dame de rendre la vie à l'enfant, j'y allai et priai avec les autres. A la fin, "la vie reparut chez l'enfant" qui bailla trois fois et fut baptisé. Aussitôt après, il mourut et fut inhumé en terre Sainte. Il y avait trois jours, disait on, que la vie n'était apparue dans l'enfant, il était noir comme ma cotte, mais quant il eut baillé, la couleur commença à lui revenir. Pour moi, j'étais avec les autres jeunes filles à prier, à genoux, devant Notre Dame''}}
 
  
 
Une plaque a été scellée dans la partie sud de l'abbatiale pour rappeler celui-ci. Il existe également une inscription en latin, gravée sur une dalle dans la Chapelle de la Vierge.
 
Une plaque a été scellée dans la partie sud de l'abbatiale pour rappeler celui-ci. Il existe également une inscription en latin, gravée sur une dalle dans la Chapelle de la Vierge.
  
 
{{citation_bloc|''HIC REVIXIT INFANS SUPPLICANTE JOHANNA 1430''}}  
 
{{citation_bloc|''HIC REVIXIT INFANS SUPPLICANTE JOHANNA 1430''}}  
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=== [[Mystère de l’épée de Jeanne d’Arc|Épée de Jeanne d'Arc]]===
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Le 5 mai 1430, Jeanne d'Arc partant pour Senlis (Oise) confie à l'abbaye 6 épées, dont celle de Sainte-Catherine-de-Fierbois, cette dernière ayant appartenu à [[WP:Charles Martel|Charles Martel]] qui s'en était servi lors la Bataille de Poitiers en 732.
  
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Nul ne sait où elle se trouve maintenant, une légende dit qu'elle est dans un souterrain ou murée dans un des piliers de la Chapelle de la Vierge des Ardents.
  
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=== Saint Clou ===
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Des reliques telles que les ossements des Saints-Innocents, une épine de la couronne et la pointe d'un clou qui servit à attacher Jésus Christ sur la croix furent offertes par le roi [[WP:Robert II le Pieux|Robert II dit le Pieux]] vers 1019, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage Viking. Ces reliques furent brûlées par les calvinistes en 1567<ref>Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792, Jacques Amedée Le Pair, 1880</ref>.
  
=== L'épée [[Jeanne d'Arc]]===  
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=== [[Saint Fursy]] ===
Le 5 mai 1430 Jeanne d'Arc partant pour [[Senlis]] confie à l'abbaye, 6 épées, dont celle de Sainte-Catherine-de-Fierbois, cette dernière ayant appartenu à [[Charles Martel]] qui s'en était servi lors la Bataille de Poitiers en 732.
+
L'Abbatialle a conservé jusqu'en 1790, une chasuble et une étoile portées par [[Saint Fursy]]<ref>''Abrégé de la vie de Saint Fursy (Paris, Gaultier-Laguionie, 1829, in-12)</ref>.
 
 
Nul ne sait où elle se trouve maintenant, une légende dit qu'elle est dans un souterrain ou murée dans un des piliers de la Chapelle de la Vierge des Ardents.
 
  
=== Le saint Clou===
+
== Personnalités inhumées ==
Des reliques telles que, ossements des Saints-Innocents, une épine de la couronne et la pointe d'un clou qui servit à attacher Jésus Christ sur la croix, furet offertes par Robert le Pieux - Ces reliques furent brulées par les calviniques<ref>[Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792, Jacques Amedée Le Pair, 1880]</ref>.
+
* ''[[WP:Herbert II de Troyes|Herbert II de Troyes]]'', dit le Jeune, Comte de Meaux (Herbert III) et de Troyes (Herbert II) de 966 à 995 et comte d'Omois (Herbert IV) de 984 à 995, mort le 28 décembre 993<ref>[https://books.google.fr/books?id=21SKU9X56ncC&pg=RA2-PA62 ''Le grand dictionaire historique, ou le mêlange curieux de l'histoire sacrée et profane ..., Volume 6, de Louis Moreri, 1740, page 62]</ref>. Son tombeau était placé dans une arcade, dans la grande nef. Il faut déplacé dans le choeur au XVIIIème siècle.
 +
* ''[[Thibaut IV de Blois]]'', Comte de Blois, Chartres, Châteaudun, Provins, seigneur de Sancerre (1102-1151), comte de Troyes et de Champagne (1125-1151), né vers 1090/1095, mort le 10 janvier 1152. Son tombeau fut détruit en 1790. Il est décrit comme {{citation bloc|Un tombeau de marbre précieux, plus large du côté de la tête qu'aux pieds, et offrant au dessus une convexité semblable à celle du comble d'un bâtiment. La forme de ce tombeau est d'une antiquité plus reculée que l'époque de la mort du comte Thibaut et a tut le caractère d'un monument du sixième ou septième siècle<ref> ''Nouvelle description des environs de Paris'', JA Dulaure, 1787, in-16) tome II</ref>.}}
 +
* ''Saint Dié'', Abbé de Lagny.
 +
* ''Saint Ausilion'' ou Saint Ansilion ou Saint Ansillon, moine martyr et disciple de Saint Furcy.
 +
* ''Pierre de la Crique'', mort vers 1411, Capitaine de la ville et de la maison-forte de Lagny, en 1372 et fondateur de l'église Saint-Pierre de Lagny vers 1380<ref>[http://parismoyenage.fr/parisiens/nom_p.php?search=La+Crique&nom=La%C2%A3Crique&prenom=Pierre%C2%A3de ''Pierre de la Crique'']</ref>.
 +
* [[Hugues II]], abbé de 1163 à 1171<ref>Ruth Harwood Cline, ''Abbot Hugh: An Overlooked Brother of Henry I, Count of Champagne'', in ''Catholic Historical Review'' 93:3 (2007) 501-516.</ref>
  
==Personnalités inhumées==
+
== Saints de Lagny-sur-Marne ==
* [[Herbert II de Troyes]], dit le Jeune, Comte de Meaux (Herbert III) et de Troyes (Herbert II) de 966 à 995 et comte d'Omois (Herbert IV) de 984 à 995, né vers 950, mort en 995.
+
Les [[Liste des Saints|Saints]] de [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://paroissendalagny.free.fr/spip.php?article44 Les Saints de Lagny-sur-Marne]</ref> :
* [[Thibaut IV de Blois]], Comte de Blois, de Chartres, de Meaux, de Châteaudun, seigneur de Sancerre (1102-1151), comte de Troyes et de Champagne (1125-1151), né vers 1090/1095, mort le 10 janvier 1152,
+
* [[Fursy de Péronne|Saint Fursy]], Fondateur du monastère de [[Lagny-sur-Marne]] et Patron de la ville
* [[Saint Dié|Saint Déodat]], Abbé de Lagny
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* [[WP:Saint Emilien|Saint Emilien]], ou Saint Ymelin, Abbé et disciple de Saint Furcy<ref>[https://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 121]</ref> mort vers 675.
* Saint Ausilion ou Saint Ansilion ou Saint Ansillon, moine martyr et disciple de Saint Furcy
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* [[Éloque de Lagny|Saint Éloque]], 3e Abbé
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* [[Saint Momble]], Abbé <ref>[https://books.google.fr/books?id=V7PrUXwEOXgC&pg=PA1808&dq=saint-momble&hl=fr&sa=X&ei=rdxyUoeCGcO50QXnnoCADg&ved=0CEMQuwUwAA#v=onepage&q=saint-momble&f=false François Giry, ''Les vies des saints, dont on fait l'office...'', 1719, {{p.|1794}}]</ref>
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* [[WP:Sidoine de Jumièges|Saint Kentigern]]
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* [[WP:Adalgis de Thiérache|Saint Algis]],  
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* [[WP:Saint Dié|Saint Déodat]], Abbé avant d'être nommé Évêque de Castres<ref>Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'Église de France: la politique bénéficiale du pape, Éditions Presse université de France, page 100</ref>
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* [[WP:Vincent de Soignies|Saint Maldegaire]] <ref>[https://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 156]</ref>
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* [[WP:Landry de Paris|Saint Landry]]
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* [[WP:Fulbert de Chartres|Saint Fulbert]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 260]</ref>.
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* Saint Ausilion ou Saint Ansilion <ref>[http://www.martyretsaint.com/ansilion/ Martyr Ansilion]</ref> ou Saint Ansillon<ref>[https://books.google.fr/books?id=LclKAAAAcAAJ&pg=PR9-IA9&lpg=PR9-IA9&dq=Vincent+de+Soignies+Lagny&source=bl&ots=wmOFdcOYdj&sig=IGdCj2JFB-zaKl7sVOz_qRDBBkA&hl=fr&sa=X&ei=lfdbU5uEK9Ca0QWj2YFI&ved=0CEYQ6AEwAw#v=onepage&q=Ansillon&f=false Dictionnaire Étymologique Ou Origines De La Langue Françoise, Par Gilles Ménage, Pierre de Caseneuve]</ref>, moine martyr, disciple de Saint Furcy  
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* [[WP:Sidoine de Jumièges|Saint Sidoine]]
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* [[WP:Jeanne d'Arc|Sainte Jeanne d'Arc]]
  
==Les Saints de Lagny-sur-Marne<ref>[http://paroissendalagny.free.fr/spip.php?article44 Les Saints de Lagny-sur-Marne]</ref>==
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== Reliques<ref> Annales du pays de Lagny, Jacques Amédée le Paire, 1880, page 376</ref> <ref>[https://books.google.fr/books?id=heFNAAAAcAAJ&pg=RA14-PA3&lpg=RA14-PA3&dq=Saint+Landry+Lagny&source=bl&ots=b7Qo-un0eC&sig=ACfU3U1AvcnJvISrWxo9OBrshKjl1BUepw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwipjO2X35HmAhUO4BoKHfU_DWUQ6AEwBXoECBUQAQ#v=snippet&q=%20Lagny&f=false ... les paroisses et terres du doyenné de Lagny de Jean Lebeuf, page 45]</ref>==
* [[Fursy de Péronne|Saint Fursy]], Fondateur du monastère de [[Lagny-sur-Marne]] et Patron de la ville
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* [[Fursy de Péronne|Saint Fursy]], un os de la tête ;
* [[Saint Emilien]], ou Saint Ymelin, Abbé et disciple de Saint Furcy<ref>[http://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 121]</ref> mort vers 675.
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* Saint-Prisque, une parcelle d'os ;
* [[Éloque de Lagny|Saint Éloque]],3ème Abbé
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* Saint-Léon, Pape, un os du bras ;
* [[Saint Momble]], Abbé <ref>[http://books.google.fr/books?id=V7PrUXwEOXgC&pg=PA1808&dq=saint-momble&hl=fr&sa=X&ei=rdxyUoeCGcO50QXnnoCADg&ved=0CEMQuwUwAA#v=onepage&q=saint-momble&f=false François Giry, ''Les vies des saints, dont on fait l'office...'', 1719, p.1794]</ref>
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* Saint-Benoît, martyr, le corps presque en entier ;
* [[Sidoine de Jumièges|Saint Kentigern]]
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* Saint-Martin, un os de la tête ;
* [[Adalgis de Thiérache|Saint Algis]],  
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* Saint-Vincent-de-Paul, des particules de chair.
* [[Saint Dié|Saint Déodat]], Abbé avant d'être nommé Évêque de [[Castres]]<ref>Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'Église de France: la politique bénéficiale du pape, Éditions Presse université de France, page 100</ref>
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* [[WP:Thibaut de Provins|Saint-Thibauld]], un os du bras. Thibaut est canonisé par le pape Alexandre II en 1073. Une partie de son corps est ramenée en France, en 1075, neuf ans après sa mort (et deux ans après sa canonisation) par son frère Arnolf, moine bénédictin. Celui-ci distribue ces reliques aux deux abbayes qu'il dirige, c'est-à-dire l'[[WP:Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens|abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens]] en Bourgogne et l'abbaye Saint-Pierre de Lagny.
* [[Vincent de Soignies|Saint Maldegaire]] <ref>[http://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 156]</ref>
 
* [[Landry de Paris|Saint Landry]]
 
* [[Fulbert de Chartres|Saint Fulbert]]<ref>[http://books.google.fr/books?id=hT0YBZyrb7kC&pg=RA1-PA93&dq=Vincent+de+Soignies+lagny&hl=fr&sa=X&ei=VQpcU9-sCPKa0AWVg4GwDg&ved=0CEIQ6AEwAw#v=onepage&q=%20lagny&f=false Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 260]</ref>.  
 
* Saint Ausilion ou Saint Ansilion <ref>[http://www.martyretsaint.com/ansilion/ Martyr Ansilion]</ref> ou Saint Ansillon<ref>[http://books.google.fr/books?id=LclKAAAAcAAJ&pg=PR9-IA9&lpg=PR9-IA9&dq=Vincent+de+Soignies+Lagny&source=bl&ots=wmOFdcOYdj&sig=IGdCj2JFB-zaKl7sVOz_qRDBBkA&hl=fr&sa=X&ei=lfdbU5uEK9Ca0QWj2YFI&ved=0CEYQ6AEwAw#v=onepage&q=Ansillon&f=false Dictionnaire Étymologique Ou Origines De La Langue Françoise, Par Gilles Ménage,Pierre de Caseneuve]</ref>, moine martyr, disciple de Saint Furcy
 
* [[Sidoine de Jumièges|Saint Sidoine]]
 
* [[Sainte Jeanne d'Arc]]
 
  
== Square Jeanne d’Arc (ancien jardin du presbytère)==
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== Square Jeanne d'Arc (ancien jardin du presbytère)==
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À la suite de la canonisation de Jeanne d'Arc en 1922, une souscription est lancée pour la construction d’une [[Statue de Jeanne d'Arc|statue]].
[[File:L207 - Monument aux morts - Lagny-sur-Marne.JPG|thumb|rigth|160px|Ancien monument aux morts]]
 
A la suite de la canonisation de Jeanne d’Arc en 1922, une souscription est lancée pour la construction d’une statue.
 
  
Le sculpteur Armand Roblot est retenu, et c'est le 13 mai 1923 que cette statue prend place, dans un premier temps, place de l'Hôtel de Ville pour être transférée ensuite en 1996 dans le square qui se trouve derrière l'abbatiale. Celle-ci représente Jeanne d'Arc, brandissant l'épée de Franquet d'Arras dans sa main droite et tenant dans sa main gauche, l'épée de [[Sainte-Catherine-de-Fierbois]].  
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Le sculpteur [[WP:Armand Roblot|Armand Roblot]] est retenu, et c'est le 13 mai 1923 que cette statue prend place, dans un premier temps, place de l'Hôtel de Ville pour être transférée ensuite en 1966 dans le square qui se trouve derrière l'abbatiale. Celle-ci représente Jeanne d'Arc, brandissant l'épée de Franquet d'Arras dans sa main droite et tenant dans sa main gauche, l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois.  
  
 
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L’ancien monument aux morts, érigé à la mémoire des hommes morts au combat pendant la première guerre mondiale a été détruit et jeté dans la Marne, en 1940,  pendant la seconde guerre mondiale par l’armée allemande. Les restes de ce monument  ont été replacés, formant un nouveau monument dans ce square pour honorer leur mémoire.
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L'ancien monument aux morts, érigé à la mémoire des hommes morts au combat pendant la première guerre mondiale a été détruit et jeté dans la Marne, en 1940,  pendant la seconde guerre mondiale par l'armée allemande. Les restes de ce monument  ont été replacés, formant un nouveau monument dans ce square pour honorer leur mémoire.
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==Bibliographie==
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* ''Le patrimoine de Lagny-sur-Marne'', œuvre collective, Tigris /Flohis Editions, 70 pages
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== Bibliographie ==
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* ''Le patrimoine de Lagny-sur-Marne'', œuvre collective, Tigris /Flohic Éditions, 70 pages
 
* ''L'Église de Notre-Dame des Ardents et Saint-Pierre de Lagny'', Marcel Pouzol, Joseph-P. Jager, E. Grévin, 1953, 62 pages
 
* ''L'Église de Notre-Dame des Ardents et Saint-Pierre de Lagny'', Marcel Pouzol, Joseph-P. Jager, E. Grévin, 1953, 62 pages
* ''Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792'', Jacques Amedée Le Pair, 1880, 896 pages<ref>[http://www.wissensdrang.com/dmisc10fr.htm Condensé de ''Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre'' de Jacques Amédée Le Pair]</ref>
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* ''Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792'', Jacques Amedée Le Pair, 1880, 896 pages
* ''Histoire Du Diocese De Paris: Contenant Les Paroisses Et Terres ...'', Volume 15 , Jean Lebeuf , 464 pages <small>(voir pages 40 à 76 pour le diocèse de Lagny)</small><ref> [http://books.google.fr/books?id=Ax9WAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false Histoire Du Diocese De Paris, Jean Lebeuf] </ref>
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* ''Histoire Du Diocèse De Paris: Contenant Les Paroisses Et Terres...'', Volume 15, Jean Lebeuf , 464 pages (voir pages 40 à 76 pour le diocèse de Lagny) <ref>[http://books.google.fr/books?id=Ax9WAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false ''Histoire Du Diocèse De Paris: Contenant Les Paroisses Et Terres...'', Volume 15, Jean Lebeuf]</ref>
 +
* ''Petite histoire populaire de Lagny sur Marne'', Jacques Amédée le Pair, 1906, <ref>[http://www.wissensdrang.com/dmisc10fr.htm lire en ligne ''Petite histoire populaire de Lagny sur Marne'', Jacques Amédée le Pair, 1906,]</ref>
  
==Articles connexes==  
+
== Articles connexes ==
* [[Lagny-sur-Marne]]
+
* [[Liste des Saints]]
* [[Abbaye Saint-Pierre de Lagny]]
+
* [[Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre (intérieur) en cartes postales]]
 +
* [[Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre en cartes postales]]
  
==Références==
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== Références ==
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<references/>
  
==Lien externe ==
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== Lien externe ==
 
* [http://paroissendalagny.free.fr/ Secteur pastoral de Lagny-sur-Marne]
 
* [http://paroissendalagny.free.fr/ Secteur pastoral de Lagny-sur-Marne]
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[[Catégorie:Monuments historiques]]

Version actuelle datée du 19 octobre 2022 à 15:18

Abbatiale Notre-Dame-des-Ardents et Saint-Pierre
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de la façade

Présentation

Début de construction vers 1220 (déambulatoire, chapelles rayonnantes)
Style gothique / gothique rayonnant
Statut patrimonial Logo monument historique - rouge ombré sans texte.svg Classée MH (1886)

L'abbatiale Notre-Dame-des-Ardents-et-Saint-Pierre est une église catholique paroissiale. C'est l'ancienne église abbatiale de l'abbaye Saint-Pierre. Elle a été classée monument historique par arrêté du 12 juillet 1886[1].

Histoire

L'abbatiale dans le centre-ville

L'abbatiale actuelle a été construite sur l'emplacement des différentes églises édifiées à partir de 648, date de fondation de l’abbaye Saint Pierre de Lagny par Saint Fursy, moine irlandais.

Elle fut ravagée en 910 par les Normands. Le comte de Meaux Herbert II de Troyes et son fils Étienne Ier de Troyes firent construire une nouvelle église sur les ruines existantes en 987. Le roi Robert le Pieux offrit à l’occasion de sa consécration par l’archevêque de Sens, deux reliques, issues du trésor de Charlemagne à Aix la Chapelle, une épine de la Sainte Couronne de Jésus ainsi qu’un Clou de la Passion, Clou qui fut volé en 1567 par les calvinistes lors du pillage du monastère. Les travaux prirent fin en 1017 et l'église est dédiée à Saint Pierre, Saint Paul et aux saints Innocents par l’archevêque de Sens Léothéric deux ans plus tard.

En 1033, le mal des ardents apparaît une première fois et fit énormément de victimes, aussi bien en France qu'à Lagny sur Marne. Il frappe à nouveau la ville en 1127, et les habitants implorent l'aide de la Vierge pour combattre ce mal. La chapelle portera à partir de cette date le nom de "Notre-Dame des Ardents".

L'église reçut la visite du Pape Pascal II en 1107, puis du Pape Innocent II en 1131 qui faisait un pèlerinage.

Quatre incendies successifs endommagèrent l'église en 1134, 1157, 1176 et 1184. L'abbé Jean Britel décide la reconstruction en 1205 et de nombreux travaux furent entrepris. Le projet donnait une dimension finale de l'édifice devant être proche des 110 mètres de long et une hauteur sous voûte de 27 mètres, projet qui n'a pas été suivi.

Pierre de la Crique entreprit la reconstruction d'une nouvelle abbatiale entre 1360 et 1385, projet abandonné[2].

Des travaux furent de nouveau entrepris pour la restauration en 1686, mais les travaux étaient si importants, qu'il faut amputer l'édifice des sept premières travées de bas-cotés. Une nouvelle façade a été construite avec une ossature de bois et de remplissage de plâtre. À la suite de ces travaux, une nouvelle consécration eut lieu en 1687. De nouveaux travaux sont entrepris en 1750, mais pour des raisons de sécurité, il faut une nouvelle fois détruire la nef du XIIème siècle, le clocher ainsi que la façade avec un portail de type royal qui datait de 1175. Il s'ensuit la construction d'un nouveau clocher, de la chapelle St Joseph et de la sacristie qui forment ainsi l'entrée actuelle.

En 1789, pendant la révolution française, un décret de la constituante imposait une seule église dans chaque commune de moins de 6000 habitants. La ville, qui comptait à cette époque, 1723 habitants et quatre églises (Saint Pierre, Saint Fursy, Saint Paul et Saint Sauveur), décida que l'église saint Pierre serait la seule église de la ville. Les autres fermèrent donc le 17 août 1792. L'unique église fut renommée Saint Fursy, puis temple de la liberté.

En 1860, de nouveaux travaux sont entrepris dont la construction de la sacristie et du presbytère. Le dallage du chœur est remplacé par du parquet et des verrières représentant l’ancien et le nouveau testament sont posés. En 1870, l'église est occupée par les soldats allemands et des prisonniers français. Afin d’avoir de la chaleur dans cet endroit, ils ont brûlés tout ce qui était en bois (parquet, bois des orgues, bancs). De passage à Lagny, le roi de Prusse et futur empereur d’Allemagne, Guillaume Ier (empereur allemand), constata l'état de dégradation avancée de l’orgue. Grâce à sa générosité (il fit un don de 400 francs à l'église), un nouvel orgue, fabriqué par les établissements Stoltz, put être installé en 1874.

En 1886, l'église est classée en tant que Monument historique. Les croix de dédicace ont été gravées sur les piliers du chœur. En 1944, l'armée allemande, placée en garnison non loin de Lagny, endommage à coups d’obus l’église, les verrières et le toit. En 1950, l'abbatiale prend le nom de Notre Dame des Ardents-et-Saint Pierre pour rappeler les deux épidémies et le miracle de la Vierge Marie qui les stoppa.

Architecture

Vue de l'intérieur de l'église.

Les dimensions de l'abbatiale actuelle sont de 48 mètres de long sur une largeur de 37 mètres. Elle s'élève sur trois niveaux, les grandes arcades, le triforium et les fenêtres hautes. L'accès, à partir du parvis se fait, depuis le XVIIIe siècle, par le porche-clocher.

Des énormes colonnes avec des colonnettes et chapiteaux décorés de bourgeons, de feuillages, d’oiseaux ou de monstres, soutiennent les voûtes.

De nombreux vitraux ont été détruits lors de la seconde guerre mondiale. Les plus anciens encore visibles sont l’œuvre d'un maître verrier Claudius Lévêque de Beauvais. Les plus récents, qui datent de 1951 et 1956 sont l’œuvre d'un maître verrier, Roger Calixte Poupart[3].

À la Révolution, les huit cloches ornant l'église furent démontées et fondues pour en faire des boulets et autres accessoires à canons.

Chapelles

Chapelle Sainte Vierge
Chapelle Saint Furcy
  • Chapelle Saint Joseph, située dans le clocher, possède un autel en marbre et un retable dont les colonnes ont été offertes par Louis XIV
  • Chapelle Saint Sauveur
  • Chapelle Saint Denis
  • Chapelle Saint Furcy, des vestiges du portail du XIIe siècle ont été déplacés dans celle-ci.
  • Chapelle Jeanne d’Arc, une statue a été érigée devant le pilier où Jeanne d'Arc aimait se retirer pour prier, naturellement celui-ci pris le nom de « Pilier de Jeanne d'Arc »,
  • Chapelle dédiée à la Sainte Vierge, un reliquaire est présent dans cette chapelle. Lors d'une épidémie du mal des ardents à Arras en 1105, la Vierge apporta un cierge allumé afin de sauver 144 habitants de ce mal. Quelques morceaux de cette « Sainte Chandelle » furent offerts par Mgr Outoit, Évêque d'Arras en 1939 sous la forme d'un cierge enchâssé dans un tube de cristal.

Faits marquants

Miracle de Jeanne d'Arc

Récit du procès de Rouen concernant le miracle.

En 1430, lors de son second passage dans cette ville, Jeanne d'Arc accomplit un acte considéré comme miracle, la résurrection d'un enfant mort depuis trois jours. Cet acte fut pris en compte lors de sa canonisation [4]. Le récit de ce miracle a été fait par Jeanne d'Arc lors de son procès de Rouen le 3 mars 1431[5] :

« L'enfant avait trois jours. Il fut apporté devant l'image de Notre Dame de Lagny. On me dit que les jeunes filles de la ville étaient devant cette image et que j'y voulusse bien y aller prier Dieu et Notre-Dame de rendre la vie à l'enfant, j'y allai et priai avec les autres. À la fin, "la vie reparut chez l'enfant" qui bailla trois fois et fut baptisé ; aussitôt après, il mourut et fut inhumé en terre Sainte. Il y avait trois jours, disait-on, que la vie n'était apparue dans l'enfant ; il était noir comme ma cotte, mais quand il eut baillé, la couleur commença à lui revenir. » Pour moi, j'étais avec les autres jeunes filles à prier, à genoux, devant Notre Dame. »

Une plaque a été scellée dans la partie sud de l'abbatiale pour rappeler celui-ci. Il existe également une inscription en latin, gravée sur une dalle dans la Chapelle de la Vierge.

« HIC REVIXIT INFANS SUPPLICANTE JOHANNA 1430 »

Épée de Jeanne d'Arc

Le 5 mai 1430, Jeanne d'Arc partant pour Senlis (Oise) confie à l'abbaye 6 épées, dont celle de Sainte-Catherine-de-Fierbois, cette dernière ayant appartenu à Charles Martel qui s'en était servi lors la Bataille de Poitiers en 732.

Nul ne sait où elle se trouve maintenant, une légende dit qu'elle est dans un souterrain ou murée dans un des piliers de la Chapelle de la Vierge des Ardents.

Saint Clou

Des reliques telles que les ossements des Saints-Innocents, une épine de la couronne et la pointe d'un clou qui servit à attacher Jésus Christ sur la croix furent offertes par le roi Robert II dit le Pieux vers 1019, lors de l'inauguration de la nouvelle abbatiale renaissant du pillage Viking. Ces reliques furent brûlées par les calvinistes en 1567[6].

Saint Fursy

L'Abbatialle a conservé jusqu'en 1790, une chasuble et une étoile portées par Saint Fursy[7].

Personnalités inhumées

  • Herbert II de Troyes, dit le Jeune, Comte de Meaux (Herbert III) et de Troyes (Herbert II) de 966 à 995 et comte d'Omois (Herbert IV) de 984 à 995, mort le 28 décembre 993[8]. Son tombeau était placé dans une arcade, dans la grande nef. Il faut déplacé dans le choeur au XVIIIème siècle.
  • Thibaut IV de Blois, Comte de Blois, Chartres, Châteaudun, Provins, seigneur de Sancerre (1102-1151), comte de Troyes et de Champagne (1125-1151), né vers 1090/1095, mort le 10 janvier 1152. Son tombeau fut détruit en 1790. Il est décrit comme

    « Un tombeau de marbre précieux, plus large du côté de la tête qu'aux pieds, et offrant au dessus une convexité semblable à celle du comble d'un bâtiment. La forme de ce tombeau est d'une antiquité plus reculée que l'époque de la mort du comte Thibaut et a tut le caractère d'un monument du sixième ou septième siècle[9]. »

  • Saint Dié, Abbé de Lagny.
  • Saint Ausilion ou Saint Ansilion ou Saint Ansillon, moine martyr et disciple de Saint Furcy.
  • Pierre de la Crique, mort vers 1411, Capitaine de la ville et de la maison-forte de Lagny, en 1372 et fondateur de l'église Saint-Pierre de Lagny vers 1380[10].
  • Hugues II, abbé de 1163 à 1171[11]

Saints de Lagny-sur-Marne

Les Saints de Lagny-sur-Marne[12] :

Reliques[20] [21]

  • Saint Fursy, un os de la tête ;
  • Saint-Prisque, une parcelle d'os ;
  • Saint-Léon, Pape, un os du bras ;
  • Saint-Benoît, martyr, le corps presque en entier ;
  • Saint-Martin, un os de la tête ;
  • Saint-Vincent-de-Paul, des particules de chair.
  • Saint-Thibauld, un os du bras. Thibaut est canonisé par le pape Alexandre II en 1073. Une partie de son corps est ramenée en France, en 1075, neuf ans après sa mort (et deux ans après sa canonisation) par son frère Arnolf, moine bénédictin. Celui-ci distribue ces reliques aux deux abbayes qu'il dirige, c'est-à-dire l'abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens en Bourgogne et l'abbaye Saint-Pierre de Lagny.

Square Jeanne d'Arc (ancien jardin du presbytère)

Statue Jeanne d'Arc
Ancien monument aux morts

À la suite de la canonisation de Jeanne d'Arc en 1922, une souscription est lancée pour la construction d’une statue.

Le sculpteur Armand Roblot est retenu, et c'est le 13 mai 1923 que cette statue prend place, dans un premier temps, place de l'Hôtel de Ville pour être transférée ensuite en 1966 dans le square qui se trouve derrière l'abbatiale. Celle-ci représente Jeanne d'Arc, brandissant l'épée de Franquet d'Arras dans sa main droite et tenant dans sa main gauche, l'épée de Sainte-Catherine-de-Fierbois.

Sur le socle, l'inscription suivante a été gravée :

« Jeanne d'Arc après sa victoire dans les plaines de Vaires en mai 1430 rapporte à Lagny l'épée de Franquet d'Arras qu'elle a fait prisonnier »

L'ancien monument aux morts, érigé à la mémoire des hommes morts au combat pendant la première guerre mondiale a été détruit et jeté dans la Marne, en 1940, pendant la seconde guerre mondiale par l'armée allemande. Les restes de ce monument ont été replacés, formant un nouveau monument dans ce square pour honorer leur mémoire.

Bibliographie

  • Le patrimoine de Lagny-sur-Marne, œuvre collective, Tigris /Flohic Éditions, 70 pages
  • L'Église de Notre-Dame des Ardents et Saint-Pierre de Lagny, Marcel Pouzol, Joseph-P. Jager, E. Grévin, 1953, 62 pages
  • Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792, Jacques Amedée Le Pair, 1880, 896 pages
  • Histoire Du Diocèse De Paris: Contenant Les Paroisses Et Terres..., Volume 15, Jean Lebeuf , 464 pages (voir pages 40 à 76 pour le diocèse de Lagny) [22]
  • Petite histoire populaire de Lagny sur Marne, Jacques Amédée le Pair, 1906, [23]

Articles connexes

Références

  1. Base Mérimée
  2. L'ancienne abbatiale Saint-Pierre de Lagny et ses rapports avec la cathédrale de Troyes de Jean Vallery-Radot, page 98
  3. Église Abbatiale Notre-Dame des Ardents,(Lyon 1911 - Melun 1977), Artiste Peintre et Maître Verrier
  4. Jeanne d'Arc. De Domrémy à Orléans et du bûcher à la légende, Paris, L'Archipel, décembre 1999, ISBN 2-84187-173-8 Roger Caratini
  5. Toute référence sur Jeanne d'Arc provient des Actes de son Procès de condamnation(février-mai 1431) et des Actes de son Procès de réhabilitation (1450-1456)
  6. Annales du pays de Lagny, depuis les temps les plus reculés jusqu’au 20 septembre, 1792, Jacques Amedée Le Pair, 1880
  7. Abrégé de la vie de Saint Fursy (Paris, Gaultier-Laguionie, 1829, in-12)
  8. Le grand dictionaire historique, ou le mêlange curieux de l'histoire sacrée et profane ..., Volume 6, de Louis Moreri, 1740, page 62
  9. Nouvelle description des environs de Paris, JA Dulaure, 1787, in-16) tome II
  10. Pierre de la Crique
  11. Ruth Harwood Cline, Abbot Hugh: An Overlooked Brother of Henry I, Count of Champagne, in Catholic Historical Review 93:3 (2007) 501-516.
  12. Les Saints de Lagny-sur-Marne
  13. Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 121
  14. François Giry, Les vies des saints, dont on fait l'office..., 1719, p. 1794
  15. Louis Caillet, La papauté d'Avignon et l'Église de France: la politique bénéficiale du pape, Éditions Presse université de France, page 100
  16. Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 156
  17. Martyrologe universel, traduit en français du martyrologe romain, Claude Chastelain page 260
  18. Martyr Ansilion
  19. Dictionnaire Étymologique Ou Origines De La Langue Françoise, Par Gilles Ménage, Pierre de Caseneuve
  20. Annales du pays de Lagny, Jacques Amédée le Paire, 1880, page 376
  21. ... les paroisses et terres du doyenné de Lagny de Jean Lebeuf, page 45
  22. Histoire Du Diocèse De Paris: Contenant Les Paroisses Et Terres..., Volume 15, Jean Lebeuf
  23. lire en ligne Petite histoire populaire de Lagny sur Marne, Jacques Amédée le Pair, 1906,

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