Valéry Aubertin : Différence entre versions
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Élève en composition dans les classes de [[Jacques Charpentier]], [[Gérard Grisey]] et de [[Jean-Louis Florentz]], Valéry Aubertin, est un compositeur peu attiré par ce qu'il est convenu d'appeler "musique pure", il trouve son inspiration sous le signe de l'image, des raisonnances et des correspondances, soit la vision analogique ou synesthésique des poètes.<ref name="sabatier">François Sabatier, revue l'Orgue n°240-1996, n°259-2002, n°267-2004, n°269-2005. Edition Symétrie-France.</ref> Mais il est loin de rappeler cependant les systhèmes d'un Messiaen ou d'un Florentz. Son langage évite donc la rhétorique éculée que beaucoup de musicien persistent encore à exploiter.<ref name="sabatier"/> | Élève en composition dans les classes de [[Jacques Charpentier]], [[Gérard Grisey]] et de [[Jean-Louis Florentz]], Valéry Aubertin, est un compositeur peu attiré par ce qu'il est convenu d'appeler "musique pure", il trouve son inspiration sous le signe de l'image, des raisonnances et des correspondances, soit la vision analogique ou synesthésique des poètes.<ref name="sabatier">François Sabatier, revue l'Orgue n°240-1996, n°259-2002, n°267-2004, n°269-2005. Edition Symétrie-France.</ref> Mais il est loin de rappeler cependant les systhèmes d'un Messiaen ou d'un Florentz. Son langage évite donc la rhétorique éculée que beaucoup de musicien persistent encore à exploiter.<ref name="sabatier"/> | ||
La correspondances des arts nourrit son discourt suggestif autant qu'expressif et compte sur des transpositions d'états ou de sensations pour ainsi mieux toucher, emporter l'auditeur.<ref name="sabatier"/> La relation qu'il établit également avec les lettres façonne son œuvre de l'intérieur et lui confèrent un pouvoir spirituel. Il dispose aussi d'une technique qui se caractérise à la fois par une connaissance intime des matériaux sonores ( vocale et instrumentale) et la cohérence d'un langage aussi éloigné des principes sériels que des différentes formes d'atonalité, polytonalité, néotonalité ou néomodalité.<ref name="sabatier"/> | La correspondances des arts nourrit son discourt suggestif autant qu'expressif et compte sur des transpositions d'états ou de sensations pour ainsi mieux toucher, emporter l'auditeur.<ref name="sabatier"/> La relation qu'il établit également avec les lettres façonne son œuvre de l'intérieur et lui confèrent un pouvoir spirituel. Il dispose aussi d'une technique qui se caractérise à la fois par une connaissance intime des matériaux sonores ( vocale et instrumentale) et la cohérence d'un langage aussi éloigné des principes sériels que des différentes formes d'atonalité, polytonalité, néotonalité ou néomodalité.<ref name="sabatier"/> |
Version du 30 janvier 2008 à 12:40
Modèle:Pertinence Valéry Aubertin est un organiste, compositeur français et chef de choeur. Il est né à Lagny-sur-Marne le 3 juin 1970.
Biographie
Élève dans la classe d'orgue de Michèle Guyard au Conservatoire National de Région d'Aubervilliers-La-Courneuve, il termine ses études avec un premier prix d'orgue et un premier prix de formation musicale.[1] De 1989 à 1995 il fréquente le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il remporte plusieurs premiers prix.[1]
Il est professeur d'analyse, de formation musicale et de composition au Conservatoire à Rayonnement Départementale de Noisiel-Marne la Vallée[1]. Valéry Aubertin est également titulaire de l'orgue de l'église Saint-Denis de Quincy-Voisins et chef de choeur de l'Ensemble Vocale Anguelos[1].
Language
Élève en composition dans les classes de Jacques Charpentier, Gérard Grisey et de Jean-Louis Florentz, Valéry Aubertin, est un compositeur peu attiré par ce qu'il est convenu d'appeler "musique pure", il trouve son inspiration sous le signe de l'image, des raisonnances et des correspondances, soit la vision analogique ou synesthésique des poètes.[2] Mais il est loin de rappeler cependant les systhèmes d'un Messiaen ou d'un Florentz. Son langage évite donc la rhétorique éculée que beaucoup de musicien persistent encore à exploiter.[2] La correspondances des arts nourrit son discourt suggestif autant qu'expressif et compte sur des transpositions d'états ou de sensations pour ainsi mieux toucher, emporter l'auditeur.[2] La relation qu'il établit également avec les lettres façonne son œuvre de l'intérieur et lui confèrent un pouvoir spirituel. Il dispose aussi d'une technique qui se caractérise à la fois par une connaissance intime des matériaux sonores ( vocale et instrumentale) et la cohérence d'un langage aussi éloigné des principes sériels que des différentes formes d'atonalité, polytonalité, néotonalité ou néomodalité.[2]
Principales Œuvres
- Œuvres pour orgue
- Livre Ouvert pour orgue comportant 21 pièces, dont le Miserere, Improvisation...Kandinsky 1914, la Sonatine pour les étoiles, le Vincent Van Gogh -les Fresques- Lamento, poème symphonique, Te lucis ante terminum et La nuit des nuits qui reçoit le Prix spécial du Jury au Concours de Composition de l'International Society of Organbuilders de Montréal en 1993[1]Modèle:'[2].
- 2Modèle:E Livre d'Orgue composé de quatre Sonates. Ces quatre Sonates sont structurées en plusieurs mouvements possédant entre eux de forts liens logiques et poétiques.[2] La quatrième sonate s'inspire de différents épisodes de la Divine Comédie de Dante[1] , elle s'articule donc en trois mouvements Enfer (subdivisé en quatre parties), Purgatoire (subdivisé en deux paries) et en conclusion un Paradis.
- Œuvres instrumentales
- Livre pour guitare qui comporte entre autre deux sonates.
- Sonate pour clarinette et piano.
- Études-tableaux pour piano.
- La nuit incandescente pour piano.
- Da flogen wir pour violon.
- Œuvres vocales
- Missa brevis pro defunctis poetis
- Madrigali
- Stabat Mater
- Dialogue du silence avec le silence
- Ornières
- Vent nocturne
- Office secret
- Élégie de Ronsard
- Ouvrage symphonique
Les œuvres de Valéry Aubertin sont disponible aux éditions Billaudot.
Sources
- Heddo Heide, Orgelmusik auf neune pfaden, "Art organi"- 2005, Josesfstrasse 8,66693 Mettlach-Allemagne.