Louis Willaume : Différence entre versions

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'''Louis-Charles Willaume''', né en 1874 à [[Lagny-sur-Marne]] et mort en 1949 à [[Bois-Colombes]], est un peintre, graveur et illustrateur français.
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'''Louis-Charles Willaume''', né le 31 mai 1874 à [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://www.archinoe.fr/cg77v2/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/143699/870:18261:25927:143699/900/1600 Archives de la Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, acte de naissance n° 48, année 1874 (sans mention marginale de décès) (pages 292/323)]</ref> et mort le 8 octobre 1949 à Bois-Colombes<ref>[http://consultation.archives.hauts-de-seine.net/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/798840/367506:367508:468446:468449:798840/768/1366 Table des décès à Bois-Colombes, vue 50/54.]</ref>, est un peintre, graveur et illustrateur français.
  
 
== Biographie ==
 
== Biographie ==
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En 1920, il reçoit le prix de la Société des paysagistes, puis en 1923, le prix Corot. En 1929, il décroche la médaille d'or à la Section des gravures.
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En 1920, il reçoit le prix de la Société des paysagistes, puis en 1923, le prix Corot. En 1929, il décroche la médaille d'or à la Section des gravures. Avec Maurice Achener, il collabore activement à la maison d'édition de la Société de Saint-Eloy qui publie dans les années 1930 la série des « Petites villes de France ».
  
Avec [[Maurice Achener]], il collabore activement à la maison d'édition de la Société de Saint-Eloy qui publie dans les années 1930 la série des « Petites villes de France ».
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Il est l'auteur de plus de 500 eaux-fortes, dont un fonds important est conservé au Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France. Il illustra un certain nombre d'ouvrages.
  
Il est l'auteur de plus de 500 [[eaux-fortes]]. Il illustra de nombreux ouvrages.
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Un rue porte son nom à Bois-Colombes.
  
 
== Critique ==
 
== Critique ==
L'essayiste [[Janine Bailly-Herzberg]] le présente ainsi : {{citation|Louis Willaume nous laisse un œuvre gravé fécond mais sans grande personnalité. Les sujets qu’il traite sont « gentils » uniquement fait pour plaire, représentés avec un grand classicisme et sans spontanéité. Il aime à griffer son cuivre avec la pointe pour obtenir une sorte de fouillis léger}}.
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L'essayiste Janine Bailly-Herzberg le présente ainsi : {{citation|Louis Willaume nous laisse un œuvre gravé fécond mais sans grande personnalité. Les sujets qu’il traite sont « gentils » uniquement fait pour plaire, représentés avec un grand classicisme et sans spontanéité. Il aime à griffer son cuivre avec la pointe pour obtenir une sorte de fouillis léger}}.
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== Ouvrages illustrés ==
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* Octave Aubert, ''Les bottes de Valmy'', ill. avec [[WP:Paul Carrey|Paul Carrey]], Librairie d'éducation de la jeunesse, [1900].
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* [[WP:Paul Féval|Paul Féval]], ''La Fée des Grèves. Légende Bretonne'', ill. avec P. Carrey, Limoges, Librairie du XXe siècle, 1910.
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* Léon Gosset et [[WP:Edmond Pilon|Edmond Pilon]], ''Le Charme de Paris : jardins, quais et fontaines'', ill. avec André de Doba et Charles Samson, Édition d'Art H. Piazza, 3 vol., 1930.
  
== Sources ==
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== Bibliographie ==
* ''Travail et banlieue, regards d’artiste'', catalogue du Musée d'Île-de-France, Sceaux, Somogy, 2001
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* ''Travail et banlieue, regards d’artiste'', catalogue du Musée d'Île-de-France, Sceaux, Somogy, 2001.
* Janine Bailly-Herzberg, ''Dictionnaire de l’estampe en France'', Arts et Métiers graphiques, 1985
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* « Willaume Louis », dans Janine Bailly-Herzberg, ''Dictionnaire de l’estampe en France (1830-1950)'', Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1985.
  
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==Références==
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<references/>
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== Liens externes ==
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* [http://data.bnf.fr/14976988/louis-charles_willaume/ Louis Willaume sur la BNF]
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* [http://www.oxfordartonline.com/benezit/view/10.1093/benz/9780199773787.001.0001/acref-9780199773787-e-00197310?rskey=HOt7Vu&result=7 Louis-Charles Willaume sur le Bénézit]
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* [http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr Louis-Charles Willaume sur la base Joconde]
  
 
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{{DEFAULTSORT:Willaume, Louis}}
 
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[[Catégorie:Peintres]]
[[Catégorie:Peintre français du XXe siècle]]
 
[[Catégorie:Graveur français du XXe siècle]]
 
 
[[Catégorie:Naissance à Lagny-sur-Marne]]
 
[[Catégorie:Naissance à Lagny-sur-Marne]]
[[Catégorie:Naissance en 1874]]
 
[[Catégorie:Décès à Bois-Colombes]]
 
[[Catégorie:Décès en 1949]]
 

Version actuelle datée du 24 décembre 2024 à 18:27

Louis-Charles Willaume
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Pouldu
(eau-forte, 1937, musée de Pont-Aven)
Naissance
Lagny-sur-Marne
Décès (à 75 ans)
Bois-Colombes
Profession
Peintre, graveur et illustrateur


Louis-Charles Willaume, né le 31 mai 1874 à Lagny-sur-Marne[1] et mort le 8 octobre 1949 à Bois-Colombes[2], est un peintre, graveur et illustrateur français.

Biographie

Élève des peintres William Bouguereau et de Gabriel Ferrier, il expose pour la première fois en 1898 au Salon des artistes français, un portrait[3]. Il se présente régulièrement à ce salon jusque dans les années 1930. En 1903, il expose un pastel intitulé Le Parc réservé, Saint-Cloud au Salon d'Automne[4], puis en 1904, une toile, le Portrait de Pierre Granet, au salon de la Société nationale des beaux-arts[5] : son adresse parisienne est alors mentionnée au 64 rue Jean-de-La-Fontaine.

Devenu sociétaire du Salon des artistes français, il y expose à la veille de la Première guerre mondiale une série d'eaux-fortes et de pointes sèches originales comprenant des paysages et un portrait[6].

En 1920, il reçoit le prix de la Société des paysagistes, puis en 1923, le prix Corot. En 1929, il décroche la médaille d'or à la Section des gravures. Avec Maurice Achener, il collabore activement à la maison d'édition de la Société de Saint-Eloy qui publie dans les années 1930 la série des « Petites villes de France ».

Il est l'auteur de plus de 500 eaux-fortes, dont un fonds important est conservé au Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France. Il illustra un certain nombre d'ouvrages.

Le Musée d'Orsay conserve son tableau intitulé Le Pont des Saints-Pères (exécuté avant 1927)[7].

Un rue porte son nom à Bois-Colombes.

Critique

L'essayiste Janine Bailly-Herzberg le présente ainsi : « Louis Willaume nous laisse un œuvre gravé fécond mais sans grande personnalité. Les sujets qu’il traite sont « gentils » uniquement fait pour plaire, représentés avec un grand classicisme et sans spontanéité. Il aime à griffer son cuivre avec la pointe pour obtenir une sorte de fouillis léger ».

Ouvrages illustrés

  • Octave Aubert, Les bottes de Valmy, ill. avec Paul Carrey, Librairie d'éducation de la jeunesse, [1900].
  • Paul Féval, La Fée des Grèves. Légende Bretonne, ill. avec P. Carrey, Limoges, Librairie du XXe siècle, 1910.
  • Léon Gosset et Edmond Pilon, Le Charme de Paris : jardins, quais et fontaines, ill. avec André de Doba et Charles Samson, Édition d'Art H. Piazza, 3 vol., 1930.

Bibliographie

  • Travail et banlieue, regards d’artiste, catalogue du Musée d'Île-de-France, Sceaux, Somogy, 2001.
  • « Willaume Louis », dans Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l’estampe en France (1830-1950), Paris, Arts et métiers graphiques / Flammarion, 1985.

Références

Liens externes