Paul d'Halluin : Différence entre versions
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Avant d’être élu maire en 1935, il était conseiller municipal depuis 1919, régulièrement élu en 1925, 1929 et 1933. | Avant d’être élu maire en 1935, il était conseiller municipal depuis 1919, régulièrement élu en 1925, 1929 et 1933. | ||
| − | Il termine son discours inaugural par cette phrase : {{ | + | Il termine son discours inaugural par cette phrase : {{Citation bloc|Il faudra que sur ce petit coin de terre briarde, Lagny apparaisse comme un modèle de concorde, de travail et de prospérité ; que les communes voisines puissent dire de nous : chez nous, c'est bien, à Lagny, c'est mieux}} |
Son mandat fut marqué par la fin de travaux de restauration de la mairie, mais aussi par la reprise d’anciens projets, voirie, assainissement et éclairage public. | Son mandat fut marqué par la fin de travaux de restauration de la mairie, mais aussi par la reprise d’anciens projets, voirie, assainissement et éclairage public. | ||
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Il décède brusquement, en plein mandat, sur le seuil de l'hôtel de ville, d'une embolie. La ville regrettera cet {{citation bloc|excellent maire, sans doute, mais surtout, ''Bon docteur des pauvres gens''.}} | Il décède brusquement, en plein mandat, sur le seuil de l'hôtel de ville, d'une embolie. La ville regrettera cet {{citation bloc|excellent maire, sans doute, mais surtout, ''Bon docteur des pauvres gens''.}} | ||
| − | Le curé-doyen de Lagny, le chanoine Jager dira de lui : {{ | + | Le curé-doyen de Lagny, le chanoine Jager dira de lui : {{Citation bloc|Sa charité était légendaire, autant que son bon sourire. Il n'est guère ici de foyers qui ne se souviennent de quelques bienfaits… Au soir de sa mort, j’ai vu des groupes attristés comme par un deuil familial ; j’ai vu pleurer – oui pleurer – des ouvriers dans la rue….}} |
Il est enterré au cimetière de [[Lagny-sur-Marne]], carré N3, numéro 1119<ref>''Toutes les informations de cet article <small>(sauf mentions supplémentaires)</small> proviennent du travail de recherches de Monsieur Pierre Eberhart, Ancien conservateur du Musée de Lagny-sur-Marne''</ref>. | Il est enterré au cimetière de [[Lagny-sur-Marne]], carré N3, numéro 1119<ref>''Toutes les informations de cet article <small>(sauf mentions supplémentaires)</small> proviennent du travail de recherches de Monsieur Pierre Eberhart, Ancien conservateur du Musée de Lagny-sur-Marne''</ref>. | ||
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Le 21 mai 1938, la rue Blanche-Brudenne est débaptisée et porte à présent son nom<ref>''Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée municipal Gatien-Bonnet, 1995, page 15</ref>. | Le 21 mai 1938, la rue Blanche-Brudenne est débaptisée et porte à présent son nom<ref>''Les rues de Lagny-sur-Marne, Musée municipal Gatien-Bonnet, 1995, page 15</ref>. | ||
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* Croix de guerre en 1916 | * Croix de guerre en 1916 | ||
Version actuelle datée du 2 mars 2023 à 19:58
| Naissance |
Cambrai |
|---|---|
| Décès |
(à 56 ans) Lagny-sur-Marne |
| Profession |
Docteur en médecine |
| Activité principale |
Maire (1935 - 1938) |
Paul d'Halluin, né le 21 aout 1881 à Cambrai et mort le 20 février 1938 à Lagny-sur-Marne fut maire de Lagny-sur-Marne du 19 mai 1935 au 20 février 1938.
Sommaire
Biographie
Carrière médicale
Interne des Hôpitaux de Paris, il décide de s’engager 3 ans au 1er régiment d'infanterie. Dès la fin de son engagement, il reprend ses études et est nommé en juin 1912 docteur en médecine à Paris.
En juillet 1912, il s'installe à Lagny pour succéder au docteur Fuchs.
Après la guerre où il fut blessé en 1914 en Belgique, il fonde avec les sœurs de Saint-Joseph de Cluny, la clinique Vacheresse tout en assurant ses fonctions de médecin-chef de l’hôpital-hospice civil de Lagny.
Carrière politique
Avant d’être élu maire en 1935, il était conseiller municipal depuis 1919, régulièrement élu en 1925, 1929 et 1933.
Il termine son discours inaugural par cette phrase :« Il faudra que sur ce petit coin de terre briarde, Lagny apparaisse comme un modèle de concorde, de travail et de prospérité ; que les communes voisines puissent dire de nous : chez nous, c'est bien, à Lagny, c'est mieux »
Son mandat fut marqué par la fin de travaux de restauration de la mairie, mais aussi par la reprise d’anciens projets, voirie, assainissement et éclairage public.
Il décède brusquement, en plein mandat, sur le seuil de l'hôtel de ville, d'une embolie. La ville regrettera cetLe curé-doyen de Lagny, le chanoine Jager dira de lui :« excellent maire, sans doute, mais surtout, Bon docteur des pauvres gens. »
« Sa charité était légendaire, autant que son bon sourire. Il n'est guère ici de foyers qui ne se souviennent de quelques bienfaits… Au soir de sa mort, j’ai vu des groupes attristés comme par un deuil familial ; j’ai vu pleurer – oui pleurer – des ouvriers dans la rue…. »
Il est enterré au cimetière de Lagny-sur-Marne, carré N3, numéro 1119[1].
Rue
Le 21 mai 1938, la rue Blanche-Brudenne est débaptisée et porte à présent son nom[2].
Décorations
- Croix de guerre en 1916
- Chevalier de la Légion d’Honneur en 1935
Article connexe
Références
| Précédé par | Suivi par | |
| Arthur Gomot | Paul d'Halluin | Marcel Remond |
| 1933 - 1935 | 1935 - 1938 | 1938 - 1944 |
