Établissements Lapierre : Différence entre versions
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== Historique == | == Historique == | ||
| + | Auguste Lapierre, d'origine normande, crée en 1848 sa fabrique de lanternes magiques à Paris rue Saint-Paxent. En 1866, il déménage au n° 21 de la rue Michel-le-Comte. Sa production, vendue en majeure partie en France, est principalement les lanternes magiques, lampascopes et petits fantascopes accompagnés de plaques de verre, qui sont dans un premier temps, dessinées à la main avant d'être produites en série<ref name="C"/>. | ||
| − | + | Son fils Édouard-Virgile lui succède en 1875<ref name="LM"/>. | |
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| + | En 1884, ''Lapierre'' rachète son concurrent, la firme ''Aubert'', nom de son propriétaire Louis Aubert et emménage dans ses locaux au 25 de la rue Pastourelle à Paris<ref name="C">[https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection/lanterne-magiqueap-95-1609.html Les Lapierre sur ''cinémathèque'']</ref>. | ||
C'est en 1895 qu'il construit à Lagny, rue Jeanne d'Arc<ref name="expo">[https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/une-expo-pour-eclairer-sa-lanterne_8332851.html Une expo pour éclairer sa lanterne Une expo pour éclairer sa lanterne, ''La Marne'', 5 avril 2015].</ref>, une usine équipée de machines à vapeur, ce qui lui permet de diversifier sa production en fabriquant non seulement les lanternes, mais aussi les lentilles qui les équipent ; les magasins, eux, demeurent situés à Paris, quai de Jemmapes. Il cède la direction de l'entreprise à ses enfants Maurice et René en 1921<ref name="LM">[http://www.laternamagica.fr/collection.php?collection=Lapierre Les Lapierre sur ''Laterna magica'']</ref>. | C'est en 1895 qu'il construit à Lagny, rue Jeanne d'Arc<ref name="expo">[https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/une-expo-pour-eclairer-sa-lanterne_8332851.html Une expo pour éclairer sa lanterne Une expo pour éclairer sa lanterne, ''La Marne'', 5 avril 2015].</ref>, une usine équipée de machines à vapeur, ce qui lui permet de diversifier sa production en fabriquant non seulement les lanternes, mais aussi les lentilles qui les équipent ; les magasins, eux, demeurent situés à Paris, quai de Jemmapes. Il cède la direction de l'entreprise à ses enfants Maurice et René en 1921<ref name="LM">[http://www.laternamagica.fr/collection.php?collection=Lapierre Les Lapierre sur ''Laterna magica'']</ref>. | ||
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| + | En 1902, Édouard-Virgile laisse la société à ses deux fils, Maurice et René qui prend le nom de "Lapierre frères et cie". En 1908, ils s'associent au fabricant d'appareils photographies ''Jules Demaria''. La société s'appellera ''Demaria-Lapierre''. Cette association prendra fin à l'aube de la première guerre mondiale<ref name="C"/>. | ||
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| + | Différents brevets vont être déposés, le 29 mars 1860, le brevet n° 44 516 porte sur les pieds de la ''lanterne carrée''<ref> Auguste Lapierre, BF n° 44 516, déposé le 29 mars 1860, délivré le 28 mai 1860, " Application de l'estampage des métaux"</ref> Auguste Lapierre commentera son brevet de la manière suivante : | ||
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| + | == Liens externes == | ||
| + | * [https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection.html?sort=date_fabrication&sortway=asc&search=Lapierre ''Quelques fabrications des Établissements Lapierre''] | ||
| + | * [http://www.lecompendium.com/dossier_optique_195_lanterne_magique_lapierre/lanterne_magique_lapierre.htm ''Lanterne magique "Carrée" Lapierre''] | ||
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Version du 6 janvier 2020 à 12:18
Les établissements Lapierre sont une ancienne fabrique de lanternes magiques, installée à Lagny-sur-Marne de 1895 aux années 1960.
Historique
Auguste Lapierre, d'origine normande, crée en 1848 sa fabrique de lanternes magiques à Paris rue Saint-Paxent. En 1866, il déménage au n° 21 de la rue Michel-le-Comte. Sa production, vendue en majeure partie en France, est principalement les lanternes magiques, lampascopes et petits fantascopes accompagnés de plaques de verre, qui sont dans un premier temps, dessinées à la main avant d'être produites en série[1].
Son fils Édouard-Virgile lui succède en 1875[2].
En 1884, Lapierre rachète son concurrent, la firme Aubert, nom de son propriétaire Louis Aubert et emménage dans ses locaux au 25 de la rue Pastourelle à Paris[1].
C'est en 1895 qu'il construit à Lagny, rue Jeanne d'Arc[3], une usine équipée de machines à vapeur, ce qui lui permet de diversifier sa production en fabriquant non seulement les lanternes, mais aussi les lentilles qui les équipent ; les magasins, eux, demeurent situés à Paris, quai de Jemmapes. Il cède la direction de l'entreprise à ses enfants Maurice et René en 1921[2].
En 1902, Édouard-Virgile laisse la société à ses deux fils, Maurice et René qui prend le nom de "Lapierre frères et cie". En 1908, ils s'associent au fabricant d'appareils photographies Jules Demaria. La société s'appellera Demaria-Lapierre. Cette association prendra fin à l'aube de la première guerre mondiale[1].
L'usine est rasée dans les années 1960 mais une exposition est partiellement consacrée aux lanternes Lapierre, du 28 mars au 15 avril 2015 à Lagny[4].
Brevets
Différents brevets vont être déposés, le 29 mars 1860, le brevet n° 44 516 porte sur les pieds de la lanterne carrée[5] Auguste Lapierre commentera son brevet de la manière suivante :
« Jusqu’à présent les quatre pieds de ces lanternes magiques étaient tout ronds, sans aucune ornementation, c’étaient de petits cylindres en fer blanc, ou des cônes tronqués également en fer blanc, faits au marteau sur une bigorne ronde. J’ai pensé qu’il serait possible de les faire autrement et plus riches, et à cet effet j’ai fait établir des matrices convenablement disposées pour emboutir les pieds ornementés en cuivre, en zinc ou en fer blanc.[1] »
Puis en 1886, un nouveau modèle lampadophore polychrome à vues circulaires est breveté sous le numéro 178 392 le 6 octobre 1886[1].
Bibliographie
Références
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2, 1,3 et 1,4 Les Lapierre sur cinémathèque
- ↑ 2,0 et 2,1 Les Lapierre sur Laterna magica
- ↑ Une expo pour éclairer sa lanterne Une expo pour éclairer sa lanterne, La Marne, 5 avril 2015.
- ↑ L'enfance du cinéma : deux siècle d'innovation, Office de Tourisme Marne et Gondoire.
- ↑ Auguste Lapierre, BF n° 44 516, déposé le 29 mars 1860, délivré le 28 mai 1860, " Application de l'estampage des métaux"
