Léo Gausson : Différence entre versions
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− | '''Léo Gausson''', né le 14 février 1860 à [[Lagny-sur-Marne]] et mort en 1944, est un peintre, lié au mouvement néo-impressionnisme et synthétique. | + | '''Léo Gausson''', né le 14 février 1860 à [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://www.archinoe.fr/cg77v2/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/143699/870:18261:25927:143699/900/1600 Archives de la Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, acte de naissance {{numéro|9}}, année 1860 (sans mention marginale de décès) (pages 61/323)]</ref> et mort en 27 octobre 1944, est un peintre, lié au mouvement néo-impressionnisme et synthétique. |
Il fait partie des quatre néo-impressionnistes du ''[[Groupe de Lagny]]'' (Léo Gausson, [[Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi]], [[Maximilien Luce]] et [[Lucien Pissarro]]) qui ont mis en valeur l'éclat et les couleurs des bords de Marne. Ils ont utilisé une technique « scientifique », le divisionnisme, plus connue sous le nom de pointillisme. | Il fait partie des quatre néo-impressionnistes du ''[[Groupe de Lagny]]'' (Léo Gausson, [[Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi]], [[Maximilien Luce]] et [[Lucien Pissarro]]) qui ont mis en valeur l'éclat et les couleurs des bords de Marne. Ils ont utilisé une technique « scientifique », le divisionnisme, plus connue sous le nom de pointillisme. | ||
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La peinture fut l'essentiel de son art. Artiste complet, il pratiqua d'autres moyens d'expression comme le dessin, la gravure et la sculpture. | La peinture fut l'essentiel de son art. Artiste complet, il pratiqua d'autres moyens d'expression comme le dessin, la gravure et la sculpture. | ||
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Il participe aux expositions d'avant-garde : à Saint-Germain-en-Laye, ''groupe des XX'' à Bruxelles, l'association ''Pour l’Art' à Anvers, à Paris chez ''Le Barc de Boutteville'', l'hôtel Brébant, le salon des Cent. | Il participe aux expositions d'avant-garde : à Saint-Germain-en-Laye, ''groupe des XX'' à Bruxelles, l'association ''Pour l’Art' à Anvers, à Paris chez ''Le Barc de Boutteville'', l'hôtel Brébant, le salon des Cent. | ||
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Son affiche pour la ''Lessive Figaro'' (1893) est reproduite dans la revue ''Les Maîtres de l'affiche'' (1895-1900). | Son affiche pour la ''Lessive Figaro'' (1893) est reproduite dans la revue ''Les Maîtres de l'affiche'' (1895-1900). | ||
− | Une correspondance témoigne de ses relations avec les écrivains symbolistes : Gausson illustre des livres d'Adolphe Retté; Gustave Kahn préface le catalogue de son exposition particulière à la galerie Laffitte en | + | Une correspondance témoigne de ses relations avec les écrivains symbolistes : Gausson illustre des livres d'Adolphe Retté; Gustave Kahn préface le catalogue de son exposition particulière à la galerie Laffitte en 1896. |
Gausson écrira un livre de contes ''Histoires vertigineuses'', en 1896. | Gausson écrira un livre de contes ''Histoires vertigineuses'', en 1896. | ||
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* The Indianapolis Museum of Art<ref>[http://www.imamuseum.org/collections/artwork/barges-marne-lagny-gausson-l%C3%A9o Œuvre de Léo Gausson à ''The Indianapolis Museum of Art'']</ref>, Indianapolis | * The Indianapolis Museum of Art<ref>[http://www.imamuseum.org/collections/artwork/barges-marne-lagny-gausson-l%C3%A9o Œuvre de Léo Gausson à ''The Indianapolis Museum of Art'']</ref>, Indianapolis | ||
* [[Musée Gatien-Bonnet]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_8=LOCA&VALUE_8=LAGNY-SUR-MARNE&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=GAUSSON%20LEO Œuvres de Léo Gausson au musée Gatien-Bonnet]</ref>, Lagny-sur-Marne | * [[Musée Gatien-Bonnet]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_8=LOCA&VALUE_8=LAGNY-SUR-MARNE&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=GAUSSON%20LEO Œuvres de Léo Gausson au musée Gatien-Bonnet]</ref>, Lagny-sur-Marne | ||
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== Galerie == | == Galerie == |
Version du 11 août 2017 à 13:45
Naissance |
Lagny-sur-Marne |
---|---|
Décès |
(à 84 ans) Lagny-sur-Marne |
Profession |
Peintre |
Léo Gausson, né le 14 février 1860 à Lagny-sur-Marne[1] et mort en 27 octobre 1944, est un peintre, lié au mouvement néo-impressionnisme et synthétique.
Il fait partie des quatre néo-impressionnistes du Groupe de Lagny (Léo Gausson, Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Maximilien Luce et Lucien Pissarro) qui ont mis en valeur l'éclat et les couleurs des bords de Marne. Ils ont utilisé une technique « scientifique », le divisionnisme, plus connue sous le nom de pointillisme.
Sommaire
Biographie
La peinture fut l'essentiel de son art. Artiste complet, il pratiqua d'autres moyens d'expression comme le dessin, la gravure et la sculpture.
Léo Gausson, artiste novateur, participe avec enthousiasme aux deux mouvements qui ont pris naissance à peu d'intervalle, le pointillisme/néo-impressionnisme et le synthétisme basés sur des conceptions esthétiques différentes.
Formation artistique
Il reçoit d'abord une formation de sculpteur en suivant des cours du soir à l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Il exécuta durant sa vie de nombreux médaillons.
Pourtant très jeune, il souhaite entreprendre des études de peinture.
Ses débuts dans cette discipline s'inscrivent sous une double influence. Il est d'abord initié à l'École de Barbizon par un peintre de Lagny, Antonio Cortès, ancien élève de Constant Troyon. Curieux de tout, Gausson est attentif à la peinture contemporaine. Sa palette s'éclaircit et atteste une connaissance approfondie des impressionnistes.
Différentes périodes
Période néo-impressionniste
Il fait la connaissance de deux xylographes, Maximilien Luce et Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi. Ensemble, ils s'intéressent et étudient les principes scientifiques appliqués à l'art. C'est le moment où s'élabore le néo-impressionnisme, dont les plus éminents, Georges Seurat et Paul Signac, soutenus par le maître Camille Pissarro, forment le groupe initial. Gausson et ses amis pressentent toute l'importance que constitue l'ouvrage d'Eugène Chevreul : De la loi du contraste simultané des couleurs.
En 1885, Gausson connaît parfaitement les principes de cette théorie et il les explicite dans une longue lettre à Émile Zola. L'œuvre de Gausson devient particulièrement novatrice en 1886, année où il réalise des œuvres selon l'étude du contraste simultané.
Période synthétique
Continuant ses recherches, il s'oriente logiquement vers le synthétisme, qui lui permet de représenter l'intensité de certains effets de la nature. Il réalise de 1890 - 1894 et même à partir de 1889 des œuvres audacieuses aux formes simplifiées traitées en à-plat et cloisonnées.
Il participe aux expositions d'avant-garde : à Saint-Germain-en-Laye, groupe des XX à Bruxelles, l'association Pour l’Art' à Anvers, à Paris chez Le Barc de Boutteville, l'hôtel Brébant, le salon des Cent.
Durant toute cette période, il n'en abandonne pas pour autant le néo-impressionnisme. Même, délaissant toute théorie, il s'attache davantage à la représentation du réel, dans une synthèse des éléments qui lui est très personnelle : Cour de ferme, 1891, (basée sur le nombre d'or).
Son affiche pour la Lessive Figaro (1893) est reproduite dans la revue Les Maîtres de l'affiche (1895-1900).
Une correspondance témoigne de ses relations avec les écrivains symbolistes : Gausson illustre des livres d'Adolphe Retté; Gustave Kahn préface le catalogue de son exposition particulière à la galerie Laffitte en 1896.
Gausson écrira un livre de contes Histoires vertigineuses, en 1896.
En 1900, il est promu officier d'Académie, pour avoir réalisé avec Adolphe Retté un monument dédié à Charles Colinet, dans la forêt de Fontainebleau.
Période africaine
Ces conditions d'existence très précaires décident Gausson à quitter la France. En 1901, il s'engage dans l'administration coloniale. Ce sera une entrave à poursuivre son œuvre. Il vivra en Guinée française sept ou huit ans.
Gausson est l'un des tout premiers à avoir rapporté des peintures de cette région d'Afrique, alors inconnue des Occidentaux.
Période bretonne
Les toiles de la période bretonne marquent une synthèse plus rigoureuse et révèlent l'affirmation de ses qualités de coloriste. Il construit les formes par la couleur.
Dans les collections muséales
Musées possédant des œuvres de Gausson :
- Musée d'Orsay, Paris
- Musée van Gogh, Amsterdam
- The Indianapolis Museum of Art[2], Indianapolis
- Musée Gatien-Bonnet[3], Lagny-sur-Marne
Fin de vie
Domicilié dans le 5ème arrondissement de Paris, il est mort chez son neveu commerçant à Lagny-sur-Marne le 27 octobre 1944[4].
Galerie
Références
- ↑ Archives de la Seine-et-Marne, commune de Lagny-sur-Marne, acte de naissance no 9, année 1860 (sans mention marginale de décès) (pages 61/323)
- ↑ Œuvre de Léo Gausson à The Indianapolis Museum of Art
- ↑ Œuvres de Léo Gausson au musée Gatien-Bonnet
- ↑ Archives de Paris 5e (arrondissement de son domicile), transcription de l'acte de décès numéro 1489, année 1944 (page 11/31)