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| [[File:Don Kurtz - Edouard Cortes.jpg|thumb|Édouard Cortès.<br>Portrait par Don Kurtz.]] | | [[File:Don Kurtz - Edouard Cortes.jpg|thumb|Édouard Cortès.<br>Portrait par Don Kurtz.]] |
− | | + | '''Édouard-Léon Cortès''', né le {{date|26|avril|1882}} à [[Lagny-sur-Marne]] ([[Seine-et-Marne]]) où il est mort le {{date|26|novembre|1969}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Post-impressionnisme|post-impressionniste]] [[France|français]]. |
− | 1.Biographie
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− | 2.Oeuvres
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− | 1.'''Édouard-Léon Cortès''', né le {{date|26|avril|1882}} à [[Lagny-sur-Marne]] ([[Seine-et-Marne]]) où il est mort le {{date|26|novembre|1969}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Post-impressionnisme|post-impressionniste]] [[France|français]].
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− | Edouard Cortès est le fils d'Antoine Cortès, peintre de Cour espagnol réputé, et le petit-fils d'André Cortès,
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− | artisan. En 1895, après avoir obtenu son Certificat d'Etude, Edouard entre dans l'atelier de son père à l'âge
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− | de treize ans. Celui-ci encourage sa vocation de peintre. Parallèlement à la formation qu'il suit avec son
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− | père, Edouard Cortès travaille dans l'atelier des Froment, artistes et graveurs liés à sa famille par alliance.
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− | En 1899, il est admis au Salon, à l'âge de seize ans, avec Le Labour. Dès lors, il recueille les éloges de la
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− | presse internationale et commence à se faire une réputation. Il participera régulièrement à cet événement
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− | tout au long de sa vie. Il expose également à l'Union artistique et littéraire du canton de Lagny. Les années
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− | passent et les critiques ne cessent de confirmer le talent de l'artiste à chaque nouvelle exposition. En 1905,
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− | Cortès présente au Salon de la Société des Artistes Français une toile titrée La Place de Rennes à Paris le
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− | soir qui est très remarquée et retient l'attention des critiques, notamment de la presse anglaise. L'année
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− | suivante, son Boulevard de la Madeleine, soir d'Automne est acclamé par le public et est publié en carte
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− | postale. En 1907, âgé de vingt-cinq ans, il organise une vente aux enchères de ses Vues de Paris à l'Hôtel
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− | Drouot, qui remporte un vif succès. En 1908, il est nommé membre de l'association Amicale des
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− | Paysagistes Français. Spécialiste des vues parisiennes, Cortès rapporte également de chacun de ses voyages
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− | de nombreuses études. Ainsi, parallèlement à son activité de peintre parisien, il part régulièrement en
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− | Bretagne peindre des paysages de la Côte. En 1910 par exemple, il peint plusieurs esquisses représentant les
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− | Côtes du Nord et le Finistère. Très apprécié par la critique et travailleur infatigable, Cortès expose à de très
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− | nombreux Salons pendant cette période (Salon d'Automne de la Société des Artistes Girondins à Bordeaux ;
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− | Salon des Indépendants ; Salon d'Hiver ; Salon de la Société Nationale de l'Horticulture ; Union artistique
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− | des Ardennes ; Société des Amis des Arts de l'Avalonnais ; Société artistique de Charenton ; Société des
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− | Amis des Arts de Bordeaux ; Société des Amis des Arts de la Côte d'Or ; Société des Amis des Arts de la
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− | Manche ; Société artistique de Roubaix-Tourcoing ; Société des Amis des Arts de la Ville d'Hyères ; Salon
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− | de l'Ecole Française ; Salon de la Société Havraise des Amis des Arts ; Salon de la Société des Beaux-Arts
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− | d'Eure-et-Loir ; Société des Amis des Arts de Douai ; Société Artistique de l'Aube ; etc…). En 1915,
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− | Edouard Cortès est engagé volontaire pendant la guerre et est affecté dans l'Infanterie. Dans les tranchées, il
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− | exécute plusieurs dessins des positions ennemies. Il réalise un grand nombre d'études sur la vie militaire et
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− | sur les paysages de guerre qu'il traverse. De retour à Paris en 1919, il envoie à nouveau ses travaux aux
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− | divers Salons. En 1920, le marchand de tableaux autrichien Hugo Arnot, qui avait exposé les peintures de
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− | Monet en 1911 et 1912, commence à acheter celles d'Edouard Cortès. En 1921, les Vues de Paris de ce
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− | dernier et ses Intérieurs Bretons sont achetés par de célèbres collectionneurs. L'année d'après, il participe aux trois expositions qui ont lieu au Grand Palais des Champs-Elysées, où la critique fait une fois de plus
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− | l'éloge de ses travaux. En 1927, Cortès préside la première exposition de l'Union des Beaux-Arts de Lagny,
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− | qui remporte un grand succès auprès du public. Entre deux Salons, il voyage avec sa femme et sa fille en
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− | Normandie, à Annecy en Haute-Savoie, et sur les côtes de la Manche. En 1931, le Conseil Supérieur de la
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− | Ligue d'Enseignement et d'Education Sociale lui décerne la Croix d'Honneur de Chevalier de l'Education
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− | Sociale. A cette époque, il reçoit de très nombreuses récompenses et sa notoriété est immense. Au cours de
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− | la seconde guerre mondiale, il s'installe en Normandie avec sa famille, à Cormelles-Le-Royal. Dans les
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− | années 50, il retourne à Lagny, d'où il ne partira plus. Jusqu'à la fin de sa vie, Edouard Cortès ne cessera
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− | jamais d'exposer à de nombreux Salons, proposant surtout des vues de Paris, dont il s'est fait le spécialiste
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− | et qui étaient extrêmement demandées. Il les déclina sous tous les angles, décrivant ses places et ses
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− | boulevards, à chaque instant du jour ou de la nuit, mais il présenta aussi régulièrement des paysages
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− | rapportés de ses voyages, notamment sur la côte atlantique. Edouard Cortès est surtout connu pour ses
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− | scènes de rues et de monuments de Paris, style dans lequel s'illustrent aussi Galien-Laloue et Luigi Loir à
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− | l'époque. Il est l'un des artistes les plus prolifiques de son temps. Il emploie un coloris brillant, même dans
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− | ses scènes nocturnes, auxquelles il n'oublie jamais d'ajouter des lumières teintées (rouges, jaunes ou bleues)
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− | aux fenêtres, enseignes de magasins ou becs de gaz. Ses vues de Paris sont parmi les plus belles et les plus
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− | parlantes du genre, Cortès ayant su capter pendant plus de soixante ans la ville au cours de toutes ses
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− | saisons.
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− | 2. Oeuvres
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− | [[Fichier:http://louisflahaut.l.o.pic.centerblog.net/zdyqd3o7.jpg]]
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− | Rue Royale
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