Siège de Lagny-sur-Marne : Différence entre versions

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(Le siège)
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Le [[roi de France]] résolut de secourir la garnison, en envoyant de 600 à 800 combattants commandés par les maréchaux [[Jean de Brosse|de Boussac]] et [[Pierre de Rieux|de Rieux]], le [[Jean de Dunois|Bâtard d'Orléans]] le [[Raoul de Gaucourt|seigneur de Gaucourt]], [[Rodrigue de Villandrando]], [[Jean Poton de Xaintrailles|Xaintrailles]], [[Étienne de Vignolles|La Hire]] et tous {{Citation|gens de grand façon, vaillants hommes de guerre}}. Les troupes de secours partirent d'[[Orléans]], arrivèrent à [[Melun]] où ils passèrent la [[Seine]] et de là en traversant la [[Brie (région)|Brie]], approchèrent de Lagny.
 
Le [[roi de France]] résolut de secourir la garnison, en envoyant de 600 à 800 combattants commandés par les maréchaux [[Jean de Brosse|de Boussac]] et [[Pierre de Rieux|de Rieux]], le [[Jean de Dunois|Bâtard d'Orléans]] le [[Raoul de Gaucourt|seigneur de Gaucourt]], [[Rodrigue de Villandrando]], [[Jean Poton de Xaintrailles|Xaintrailles]], [[Étienne de Vignolles|La Hire]] et tous {{Citation|gens de grand façon, vaillants hommes de guerre}}. Les troupes de secours partirent d'[[Orléans]], arrivèrent à [[Melun]] où ils passèrent la [[Seine]] et de là en traversant la [[Brie (région)|Brie]], approchèrent de Lagny.
  
Ils arrivèrent à temps. Les Anglais avaient déjà planté leur bannière sur un des boulevards de la ville, mais ils se retirèrent dans leur camp, et les Français vinrent leur présenter bataille. Le duc de Bedford resta en fermé dans son enceinte. Tout se borna à de fortes escarmouches et à des faits d'armes qui se passèrent dans l'intervalle des deux armées. Voyant que les Anglais refusaient le combat, les chefs français résolurent de faire entrer un convoi dans la ville. La garnison fit une sortie. Les Anglais qui gardaient cette porte se trouvèrent trop faibles. Le duc de Bedford sortit alors de son camp, et bientôt commença une effroyable mêlée, où à peine amis et ennemis pouvaient se reconnaitre au milieu de la poussière.
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Ils arrivèrent à temps. Les Anglais avaient déjà planté leur bannière sur un des boulevards de la ville, mais ils se retirèrent dans leur camp, et les Français vinrent leur présenter bataille. Le duc de Bedford resta en fermé dans son enceinte. Tout se borna à de fortes escarmouches et à des faits d'armes qui se passèrent dans l'intervalle des deux armées. Voyant que les Anglais refusaient le combat, les chefs français résolurent de faire entrer un convoi dans la ville. La garnison fit une sortie. Les Anglais qui gardaient cette porte se trouvèrent trop faibles. Le duc de Bedford sortit alors de son camp, et bientôt commença une effroyable mêlée, où à peine amis et ennemis pouvaient se reconnaitre au milieu de la poussière.<br>
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C'était le [[10 août]], la chaleur était excessive. Les Français en souffraient moins que les Anglais, qui, selon leur coutume, combattaient à pied. Il en tomba plus de 300 étouffés dans leur [[Armure (équipement)|armure]]. Leurs chefs se hâtèrent de les ramener dans le camp. Le [[Raoul de Gaucourt|seigneur de Gaucourt]] entra dans la ville avec les vivres et un puissant renfort.
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Le lendemain, le [[Jean de Dunois|Bâtard d'Orléans]] et le sire [[Gilles de Rais|de Rais]] s'éloignèrent en remontant la rive gauche de la [[Marne (rivière)|Marne]]. Lorsqu'ils furent près de la [[La Ferté-sous-Jouarre|Ferté-sous-Jouarre]], ils commencèrent à réunir des bateaux pour faire un pont, passer la rivière et s'avancer vers [[Paris]] car c'était le moyen assuré de faire lever le siége de Lagny, tant le [[duc de Bedford]] avait toujours des craintes dès qu'il s'agissait de Paris. Il quitta son camp avec une telle hâte, qu'il abandonna ses canons et ses vivres. Ce retour parut bien honteux aux Parisiens. Ils avaient payé de leurs deniers tant de préparatifs qui se trouvaient inutiles. La campagne devenait plus que jamais livrée aux [[Armagnacs]] et les arrivages étaient gênés de toutes parts. La disette était grande dans la ville de Paris, les maladies y faisaient de grands ravages.
  
 
== Article connexe ==
 
== Article connexe ==

Version du 15 septembre 2017 à 21:13

Modèle:Infobox Conflit militaireLe siège de Lagny-sur-Marne de juillet-août 1432 ou troisième siège de Lagny-sur-Marne est une victoire des Français contre les Anglais qui eut lieu du moi de juillet au 20 août 1432, pendant la guerre de Cent Ans.

Préambule

Après l'échec de leur première expédition en mars 1432, Jean de Lancastre duc de Bedford et régent de France, met en place une nouvelle armée pour enlever Lagny dont la garnison était un continuel sujet d'alarme et une gêne insupportable pour l'approvisionnement de Paris, alors occupée par les Anglais et leurs alliés, les Bourguignons.

Le Jean de Lancastre duc de Bedford et régent de France, pour le parti Anglo-Bourguignon, convoqua 6 000 combattants ou environ, que commandaient le maréchal Jean de Villiers de seigneur de l'Isle-Adam, Jean, bâtard de Saint-Pol, le bâtard d'Aunay, chevalier, seigneur d'Orville, Philebert de Vaudray, le seigneur d'Amont, et plusieurs autres.

Les latignaciens, du parti du roi de France Charles VII, avaient de 800 à 1 000 combattants qui étaient commandés par les capitaines écossais, Ambroise de Loreil et français Jean Foucault

Le siège

La ville de Lagny fut investie de toutes parts. Plusieurs engins de siège furent placés afin de battre les murailles et les portes de la ville et un pont fut construit sur la Marne pour que les assiégeants puissent passer d'une rive à l'autre afin de rendre leurs communications sûres et faciles. Le camp anglais fut fortifié et mis à l'abri de toute attaque.
La ville commençait à manquer de vivres.

Le roi de France résolut de secourir la garnison, en envoyant de 600 à 800 combattants commandés par les maréchaux de Boussac et de Rieux, le Bâtard d'Orléans le seigneur de Gaucourt, Rodrigue de Villandrando, Xaintrailles, La Hire et tous « gens de grand façon, vaillants hommes de guerre ». Les troupes de secours partirent d'Orléans, arrivèrent à Melun où ils passèrent la Seine et de là en traversant la Brie, approchèrent de Lagny.

Ils arrivèrent à temps. Les Anglais avaient déjà planté leur bannière sur un des boulevards de la ville, mais ils se retirèrent dans leur camp, et les Français vinrent leur présenter bataille. Le duc de Bedford resta en fermé dans son enceinte. Tout se borna à de fortes escarmouches et à des faits d'armes qui se passèrent dans l'intervalle des deux armées. Voyant que les Anglais refusaient le combat, les chefs français résolurent de faire entrer un convoi dans la ville. La garnison fit une sortie. Les Anglais qui gardaient cette porte se trouvèrent trop faibles. Le duc de Bedford sortit alors de son camp, et bientôt commença une effroyable mêlée, où à peine amis et ennemis pouvaient se reconnaitre au milieu de la poussière.
C'était le 10 août, la chaleur était excessive. Les Français en souffraient moins que les Anglais, qui, selon leur coutume, combattaient à pied. Il en tomba plus de 300 étouffés dans leur armure. Leurs chefs se hâtèrent de les ramener dans le camp. Le seigneur de Gaucourt entra dans la ville avec les vivres et un puissant renfort.

Le lendemain, le Bâtard d'Orléans et le sire de Rais s'éloignèrent en remontant la rive gauche de la Marne. Lorsqu'ils furent près de la Ferté-sous-Jouarre, ils commencèrent à réunir des bateaux pour faire un pont, passer la rivière et s'avancer vers Paris car c'était le moyen assuré de faire lever le siége de Lagny, tant le duc de Bedford avait toujours des craintes dès qu'il s'agissait de Paris. Il quitta son camp avec une telle hâte, qu'il abandonna ses canons et ses vivres. Ce retour parut bien honteux aux Parisiens. Ils avaient payé de leurs deniers tant de préparatifs qui se trouvaient inutiles. La campagne devenait plus que jamais livrée aux Armagnacs et les arrivages étaient gênés de toutes parts. La disette était grande dans la ville de Paris, les maladies y faisaient de grands ravages.

Article connexe

Bibliographie et sources

Notes et références

Modèle:Références

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