Pierre Dumont

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Pierre Dumont
Description de cette image, également commentée ci-après
Plaque commémorative
Naissance
Villeneuve-le-Comte (77)
Décès (à 34 ans)
Auschwitz
Activité principale
Résistant

Pierre Dumont, né le 18 août 1908 à Villeneuve-le-Comte et mort le 12 septembre 1942 au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz, est un résistant français.

Biographie

Pierre Dumont, ouvrier tanneur, peut-être à la tannerie Herrenschmidt est objecteur de conscience du jour où Hitler avait signé le pacte germano-soviétique avec Staline[1].

Le 28 janvier 1939, le préfet de Seine-et-Marne donne tous les noms des membres des partis extrémistes, et ce sur une demande de la direction générale de la Sûreté nationale au ministère de l’intérieur. Pierre Dumont est dénoncé comme secrétaire adjoint ainsi que Maurice Rust comme secrétaire responsable et Gustave Martin comme trésorier.

« Les réunions organisée par cette cellule se tiennent une fois par semaine dans une petite salle se trouvant au domicile du trésorier de la section, M. Bouyrat, tailleur d’habits, 32 rue du Chemin de fer à Lagny. Les militants se réunissent quelquefois au Café Jovenes, 17 rue Saint-Denis […]. L’activité de la cellule de Lagny s’est ralentie depuis plusieurs mois, en raison notamment d’un désaccord survenu entre les dirigeants et M. G. Georges, ex-secrétaire de cellule, conseiller municipal communiste de Lagny […]qui aurait démissionné, depuis peu de temps, du parti communiste. »[2].

Déportation

Wagon de la déportation

Comme de nombreux militants communistes de Seine-et-Marne, il est arrêté le 19 octobre 1941 à son domicile, 19 rue Gambetta à Lagny-sur-Marne, par des Feldgendarmes et considérés comme otages par l'armée allemande.

Il est interné au camp allemand de Royallieu de transit de Compiègne dans l'Oise. Connu des autorités, il fait partie d'une liste de 86 otages communistes seine-et-marnais proposés pour une exécution de représailles et en avril/juin 1942, il sera désigné à la déportation pour les actions armées de la résistance communiste contre l'armée allemande.

Il est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 ».[3], son numéro de déporté est 45504.

Il meurt le 12 septembre 1942 au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz[4].

Il a été déclaré « Mort pour la France« . Le titre de « déporté politique » lui a été attribué[5].

Une plaque commémorative est placée au 21 rue Gambetta à Lagny-sur-Marne pour rappeler son arrestation.

Références

Liens externes