Gustave Bouvet : Différence entre versions

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'''Gustave Bouvet''' dit '''Juvenis''', né le 4 décembre 1898 à Angers, mort le 11 octobre 1984 à [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://www.archinoe.fr/cg49/visualiseur/visu_registre.php?id=490040215&PHPSID=3483f505202580b6698926067c3c0ecf&w=1600&h=900# Archives de Maine-et-Loire, commune d'Angers {{1er}} arrondissement, acte de naissance {{numéro|548}}, année 1898 (page 96/111) (avec mention marginale de décès)]</ref>, est un anarchiste.
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'''Gustave Bouvet''' dit '''Juvenis''', né le 4 décembre 1898 à Angers, mort le 11 octobre 1984 à [[Lagny-sur-Marne]]<ref>[http://www.archinoe.fr/cg49/visualiseur/visu_registre.php?id=490040215&PHPSID=3483f505202580b6698926067c3c0ecf&w=1600&h=900# Archives de Maine-et-Loire, commune d'Angers {{1er}} arrondissement, acte de naissance {{numéro|548}}, année 1898 (page 96/111) (avec mention marginale de décès)]</ref>,<ref>[https://deces.matchid.io/id/0HkWETGfsdni État civil de Gustave Bouvet]</ref>, est un anarchiste.
  
 
==Biographie==
 
==Biographie==
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Le 5 mars 1920 il est désigné secrétaire du groupe « Ni Dieu ni maître » des ''Jeunesses anarchistes''. Il collabore à la même époque au ''Le Libertaire'' sous le pseudonyme de « Juvenis ».
 
Le 5 mars 1920 il est désigné secrétaire du groupe « Ni Dieu ni maître » des ''Jeunesses anarchistes''. Il collabore à la même époque au ''Le Libertaire'' sous le pseudonyme de « Juvenis ».
  
Condamné le 23 juin 1921 à quatre mois de prison, il est incarcéré pour avoir reproduit un tract antimilitariste intitulé ''Aux jeunes soldats''. Il est condamné le 30 juin, à six mois supplémentaires, pour avoir apposé ce tract sur les murs de Paris.
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Condamné le 23 juin 1921 à quatre mois de prison, il est incarcéré pour avoir reproduit un tract [[WP:Antimilitarisme|antimilitariste]] intitulé ''Aux jeunes soldats''. Il est condamné le 30 juin, à six mois supplémentaires, pour avoir apposé ce tract sur les murs de Paris.
  
Le 14 juillet 1922, il tire deux coups de feu en direction de la voiture du président Millerand tandis que défile, avenue des Champs-Élysées, le cortège présidentiel de retour de la revue militaire<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4004603/f1.item.r=pr%C3%A9sidentiel.zoom L'Humanité du 15 juillet 1922]</ref>. Condamné le 8 janvier 1923 à cinq ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour, peine qu’il accueille aux cris de « À bas la guerre ! Vive l’anarchie ! », il est libéré en janvier 1925.
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Le 14 juillet 1922, il tire deux coups de feu en direction de la voiture du président de la république française [[WP:Alexandre Millerand|Alexandre Millerand]] tandis que défile, avenue des Champs-Élysées, le cortège présidentiel de retour de la revue militaire<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4004603/f1.item.r=pr%C3%A9sidentiel.zoom L'Humanité du 15 juillet 1922]</ref>. Condamné le 8 janvier 1923 à cinq ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour, peine qu’il accueille aux cris de « À bas la guerre ! Vive l’[[WP:Anarchie|anarchie]] ! », il est libéré en janvier 1925.
  
Il est alors dans un état déplorable, paralysé d’un côté, et ''Le Libertaire'' ouvre une souscription en sa faveur.
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Il est alors dans un état déplorable, paralysé d’un côté, et ''[[WP:Le Libertaire|Le Libertaire]]'' ouvre une souscription en sa faveur.
  
 
==Œuvre==
 
==Œuvre==

Version actuelle datée du 28 août 2022 à 14:45

Gustave Bouvet
Description de cette image, également commentée ci-après
photo tirée du journal "Le Matin" du 15 juillet 1922
Naissance
Angers
Décès (à 85 ans)
Lagny-sur-Marne
Profession
Anarchiste

Gustave Bouvet dit Juvenis, né le 4 décembre 1898 à Angers, mort le 11 octobre 1984 à Lagny-sur-Marne[1],[2], est un anarchiste.

Biographie

Il fait un an de séminaire en Belgique avant de rejoindre ses parents à Paris à l’âge de treize ans. Il devient apprenti graveur puis retourne à Angers où il travaille comme ouvrier peintre en usine.

Ajourné de service militaire en 1917, 1919 et 1920, pour abcès facial, il travaille comme ouvrier vannier.

Dès leur formation en juin 1919, il participe aux réunions de la Fédération des jeunesses anarchistes.

Le 5 mars 1920 il est désigné secrétaire du groupe « Ni Dieu ni maître » des Jeunesses anarchistes. Il collabore à la même époque au Le Libertaire sous le pseudonyme de « Juvenis ».

Condamné le 23 juin 1921 à quatre mois de prison, il est incarcéré pour avoir reproduit un tract antimilitariste intitulé Aux jeunes soldats. Il est condamné le 30 juin, à six mois supplémentaires, pour avoir apposé ce tract sur les murs de Paris.

Le 14 juillet 1922, il tire deux coups de feu en direction de la voiture du président de la république française Alexandre Millerand tandis que défile, avenue des Champs-Élysées, le cortège présidentiel de retour de la revue militaire[3]. Condamné le 8 janvier 1923 à cinq ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour, peine qu’il accueille aux cris de « À bas la guerre ! Vive l’anarchie ! », il est libéré en janvier 1925.

Il est alors dans un état déplorable, paralysé d’un côté, et Le Libertaire ouvre une souscription en sa faveur.

Œuvre

  • Poésies diverses, éditeur inconnu, 1953.

Bibliographie

  • Robert Cassagnau, Vive l'anarchie !, France-Empire, 1973, page 326.
  • (en) Anarchist Tries to Kill Millerand, The New York Times, 15 juillet 1922, lire en ligne.

Références

Liens externes