Jean Paul Alfred Bessin : Différence entre versions
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Un journal local, ''Le publicateur'' parle de ce dernier en ces termes : {{Citation bloc| C'est qu'en effet, M. Bessin, enfant de Lagny, dont il connaît les besoins et les aspirations, occupait depuis longtemps au conseil une situation prépondérante, tant par ses conseils éclairés, sa modération, que par son expérience pratique et une prodigieuse activité consacrée exclusivement aux intérêts de la ville}} | Un journal local, ''Le publicateur'' parle de ce dernier en ces termes : {{Citation bloc| C'est qu'en effet, M. Bessin, enfant de Lagny, dont il connaît les besoins et les aspirations, occupait depuis longtemps au conseil une situation prépondérante, tant par ses conseils éclairés, sa modération, que par son expérience pratique et une prodigieuse activité consacrée exclusivement aux intérêts de la ville}} | ||
Version du 28 février 2020 à 20:43
| Naissance |
Lagny-sur-Marne |
|---|---|
| Décès |
Lagny-sur-Marne |
| Activité principale |
Maire (1900 - 1902) |
Jean Paul Alfred Bessin, né le 12 mars 1828 à Lagny-sur-Marne et mort le 17 septembre 1904 à Lagny-sur-Marne fut maire de Lagny-sur-Marne de 1900 à 1902.
Biographie
Issu d'une famille modeste, il fut apprenti dans une serrurerie, puis eut sa propre serrurerie[1], il est élu à plusieurs reprises, entre 1870 et 1900, conseiller municipal. Il fut premier adjoint en 1888 et maire de Lagny le 20 mai 1900.
Un journal local, Le publicateur parle de ce dernier en ces termes :« C'est qu'en effet, M. Bessin, enfant de Lagny, dont il connaît les besoins et les aspirations, occupait depuis longtemps au conseil une situation prépondérante, tant par ses conseils éclairés, sa modération, que par son expérience pratique et une prodigieuse activité consacrée exclusivement aux intérêts de la ville »
« Trop modeste pour briguer les fonctions de premier magistrat de la ville, il s'était incliné en présence de la manifestation du conseil à son égard, et en remerciant, il a d'un mot, fait comprendre qu'il acceptait plutôt la charge pour y remplir un devoir que pour y être à l'honneur »
Son mandat sera écourté par sa démission le 6 novembre 1902, pour cause de maladie, mais restera conseiller municipal jusqu'au 15 mai 1904.
Son mandat a été marqué par l'éclairage du pont Maunoury, de la construction d'une morgue au cimetière. Mais ce qui a le plus marqué, c'est la démolition de la fontaine Saint-Fursy et sa reconstruction très critiquée qui suivi.
Malgré la loi du 7 juillet 1904 qui demande la suppression des congrégations enseignantes, le conseil municipal décide de les conserver, cela concerne les :
- Frères de la Doctrine chrétienne à Saint-Laurent
- Sœurs de Bon-Secours pour les soins aux malades
- Sœurs de Saint-Joseph de Cluny pour l'école de la rue Vacheresse
- Sœurs de la rue Vacheresse
- Sœurs de Saint-Vincent de Paul pour l'hôpital et l'école Saint-Bernard
Un de ses petits-fils, Robert Flamant sera maire de Lagny entre 1944 et 1953.
Il est enterré au cimetière de Lagny-sur-Marne, carré Q2, numéro 29[2].
Références
| Précédé par | Suivi par | |
| Émile Adolphe Quillard | Jean Paul Alfred Bessin | Charles Louis Alfred Brebion |
| 1876 - 1900 | 1900 - 1902 | 1902 - 1912 |
